samedi 23 mars 2013

(blog à finir et à corriger)

Alors, quoi, les Etats-Unis ne tombent pas dans la récession, mais, dans l'économie des coûts à tout va. Evidemment, c'est les petits qui paient et même la sécurité des citoyens.......comme toujours. Et, c'est cela le rêve américain, une grosse daube !

(source : les moutons enragés)


Chicago décide la fermeture de plus de 50 écoles

Y’a plus de sous! Après les tours de contrôle, ce sont des écoles qui sautent…

Crédits photo : SCOTT OLSON/AFP
La mairie de Chicago doit faire face à un déficit budgétaire de un milliard de dollars.
Faute de moyens, la ville de Chicago va fermer 54 écoles cette année, une mesure qui affectera essentiellement les populations noires et latinos des quartiers déshérités. Les autorités ont pris cette mesure historique afin de combler un déficit budgétaire de un milliard de dollars et s’adapter à la baisse continue des inscriptions scolaires.
«Je sais que cela ne sera pas facile, mais je sais aussi qu’au final, cela rendra service aux enfants», a déclaré la responsable de l’éducation publique de la ville, Barbara Byrd-Bennett.
La décision était attendue depuis des mois, mais elle a provoqué un tollé chez les enseignants et les syndicats, qui entendent manifester le 27 mars prochain. «Fermer plus de 50 écoles est scandaleux. Une société qui affirme se préoccuper du bien-être de ses enfants n’a pas le droit de laisser cela arriver. Depuis 2001, 88 % des élèves affectés par les décisions de la ville sont afro-américains et c’est fait exprès», s’est emportée la présidente des syndicats de l’enseignement public, Karen Lewis.
«88 % des élèves affectés par les décisions de la ville sont afro-américains et c'est fait exprès», s'est emportée la présidente des syndicats de l'enseignement public, Karen Lewis.«88 % des élèves affectés par les décisions de la ville sont afro-américains et c’est fait exprès», s’est emportée la présidente des syndicats de l’enseignement public, Karen Lewis. Crédits photo :

Des inscriptions en baisse de 20 %

Les autorités avaient établi à l’origine une liste de 129 écoles en sous-effectifs, mais ont finalement opté pour la fermeture de cinquante-trois établissements élémentaires et un du secondaire. Onze autres écoles seront regroupées avec d’autres. La cité des vents, confrontée aux coûts croissants des salaires – les plus élevés du pays – et des garanties sociales de quelque 26.000 enseignants (pour 404.000 élèves), qui grèvent lourdement le budget, connaît aussi une baisse des inscriptions des élèves de 20 % depuis 10 ans.
Le phénomène existe dans la plupart des grandes métropoles américaines et les raisons sont multiples. Contrairement aux années 1970, lorsque les familles déménageaient en banlieue dans des maisons plus confortables, aujourd’hui la baisse d’inscription dans les quartiers urbains est due à la crise des subprimes dans l’immobilier, la baisse de la natalité et une compétition féroce avec les écoles à charte qui bénéficient d’une plus grande liberté académique que les écoles publiques.
À Chicago, la violence rampante pousse aussi les familles à s’installer ailleurs. Le fief de Barack Obama a enregistré 506 homicides en 2012 pour une population de 2,7 millions d’habitants. En comparaison, 414 meurtres ont été répertoriés pour la même période à New York qui compte plus de huit millions d’habitants. En échange des sacrifices imposés, les autorités de Chicago promettent la climatisation et des bibliothèques pour les écoles publiques qui resteront ouvertes.
Source: Le Figaro

Et, cela aussi, de la même source.  

Etats-Unis: 149 tours de contrôle américaines vont fermer à partir d’avril

Pour faire des économies, ils ferment les tours de contrôle, rien que ça! Suivant les aéroports privés, ça va être folklorique la gestion des gros n’avions…
La tour d contrôle de l’aéroport régional de Salisbury le 22 mars 2013
Pour ses détracteurs, rien n’illustre mieux le caractère « stupide » de l’austérité généralisée américaine que la fermeture prévue de la tour de contrôle de Salisbury, un petit aéroport régional à deux heures de Baltimore, sur la côte Est américaine.
En 1999, le comté local a investi 640.000 dollars pour ajouter une tour à cet aérodrome utilisé par des pilotes amateurs, des avions militaires et quelques vols US Airways. Depuis, l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) paie le salaire des contrôleurs aériens, sous-traitants privés, comme dans de nombreux autres aéroports.
Mais la FAA se voit aujourd’hui forcée d’économiser environ 600 millions de dollars d’ici septembre 2013, sous le coup de coupes budgétaires automatiques votées par le Congrès et promulguées par le président Barack Obama.
Conséquence: le gouvernement a annoncé vendredi que 149 tours de contrôles privées (sur 251) allaient fermer à partir du 7 avril, un chiffre légèrement réduit par rapport à une liste prévisionnelle publiée en février.
A celles-ci devaient s’ajouter 49 autres, directement gérées par la FAA, qui avaient été marquées en février pour fermeture plus tard dans l’année, soit au total 38% des tours du pays –pas dans les grands aéroports comme New York, mais dans les aérodromes où elles ne sont pas jugées cruciales, comme Salisbury.
Ces coupes affectent chaque agence gouvernementale uniformément et ont été qualifiées de « stupides » par des élus car elles ne distinguent pas les services importants des autres.
Le directeur de l’aéroport de Salisbury, Robert Bryant, veut toutefois mettre les points sur les « i »: un pilote sait atterrir sur une piste sans tour.
L’intérieur de la tour de contrôle de l’aéroport de Salisbury le 22 mars 2013
Mais les contrôleurs aériens ont un travail de chef d’orchestre pour séparer les avions, à l’atterrissage et au décollage, et faire en sorte qu’ils n’entrent pas en collision.
Sans tour, « il sera de la responsabilité des pilotes de communiquer sur la même fréquence radio et de se parler pour dire quelle est leur position, quelles sont leurs intentions, et on espère que tout le monde écoutera bien la même fréquence » dit-il à l’AFP.
Dans sa tour, un contrôleur veille, une paire de jumelles sur son plan de travail. Ce jour-là il neige et la visibilité est mauvaise.
« Quand il y a des vols commerciaux, des avions militaires, beaucoup de trafic, on a vraiment besoin d’une paire d’yeux supplémentaire », explique Tom, 46 ans, qui s’attend à perdre son emploi.
A Salisbury, 53.000 « opérations » (un décollage ou un atterrissage compte comme une opération) ont eu lieu en 2012, et le gouvernement a fixé la barre éliminatoire à 150.000 par an.
Les six vols quotidiens d’US Airways seront maintenus. Mais le président du comté, Richard Pollitt, craint que les passagers n’évitent son aéroport.
Ses premiers mots fusent: « la sécurité ne sera pas affectée », assure-t-il.
Suite de l’article sur Boursorama.com



Bon, qu'est-ce que vous en pensez mes chers cinq lecteurs, ne va-t-on pas vers le n'importe quoi ?
Et, pourquoi, les sénateurs et autres congress'men ne diminueraient pas leur salaire, sans compter les multiples avantages qu'ils se sont accordés depuis tant d'années ?
Mais, rassurez-vous, mes chers lecteurs, même les députés ou sénateurs français qui nous concoctent des augmentations de charges et qui protègent les banquiers n'ont pas l'intention de réduire leur salaires ou leurs avantages.
Après tout, ces salauds de pauvres ne méritent qu'une chose, "Crever en silence et pas faire chier le monde !"
Sauf que, sauf que, des salauds de pauvres, il y en a de plus en plus.
Sauf que, sauf que, les grandes multinationales américaines vont s'en occuper et les faire crever un peu plus vite pour éviter qu'ils emmerdent le monde et l'empêche de tourner rond, comme, eux l'ont penser.


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