jeudi 28 mars 2013

Salut peuple de la terre, tes dirigeants sont tous corrompus !

Quand Sarkozy nous laisse des souvenirs, c'est pour nous rappeler qu'il nous a pris pour des gros cons. L'un de ceux-ci concerne l'autorisation de polluer plus pour les agriculteurs en autorisant un taux de pesticide plus important dans l'eau potable. L'autre, c'est l'interdiction faite aux agriculteurs ou planteurs de potagers de réutiliser les graines de leur semence.
Il y en a encore beaucoup d'autres qu'il a fait passé pour permettre à l'agro-alimentaire et à l'industrie de nous empoisonner en toute légalité.

(source : les Moutons Enragés)

La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?

La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché.
Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation.
Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager.
C’est ainsi qu’ils sont parvenus à interdire la reproduction de leurs semences par le biais des droits de propriété intellectuelle applicables aux variétés végétales (le COV), et à faire qualifier la semence récoltée de contrefaçon, sur le plan international d’abord (Convention UPOV dans sa version de 1991), puis au niveau européen (Règlement 2100/94) et plus récemment sur la scène nationale.
Cela signifie donc qu’au delà d’un seul usage, la semence vendue ne peut plus être utilisée, même à des fins personnelles, sur l’exploitation.
C’est un peu comme s’il n’était pas possible d’écouter un CD plusieurs fois ou qu’un logiciel informatique devait s’autodétruire passé un certain délai, pour obliger les consommateurs à racheter ces produits régulièrement. Ici les semenciers ont tiré parti du caractère auto-reproductible des semences pour prétendre que, au delà de la première génération et alors même qu’il s’agit du même matériel génétique, le droit d’usage du produit était expiré.
C’est ainsi que la règlementation a mis en place, rappelons-le, une grotesque « Contribution VOLONTAIRE OBLIGATOIRE », faite, comme la dîme naguère, d’une fraction de la récolte obtenue, pour qui dans les campagnes oserait semer le grain récolté. Cela afin de « financer les activités de recherche » des semenciers-sélectionneurs…
Mais par qui les agriculteurs se sont-ils laissés hypnotiser pour accepter une sémantique aussi arrogante ?
Et comment les semenciers, menés par le Groupement National Interprofessionnel des Semences (GNIS), ont-ils réussi à imposer dans les esprits de nos députés l’idée que la survie de la sélection variétale impliquait d’interdire aux agriculteurs de semer une partie de sa récolte ?
L’exposé des motifs de la proposition de loi, de même que les rapports réalisés par les parlementaires POINTEREAU et LAZARO fournissent une réponse.
Ainsi parlait donc Thierry LAZARO le 9 novembre 2011 devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale :
« le COV est un outil indispensable pour notre recherche. (…) je l’ai dit dans mon propos liminaire, sur les 74 entreprises françaises concernées, 70 % sont des PME familiales. Si l’on compte quelques coopératives importantes, elles n’ont rien à voir avec des groupes comme Monsanto. (…) notre secteur semencier n’a pas la puissance des multinationales. La vraie question consiste donc à savoir si nous disposons ou non des moyens de financer la recherche. »
La proposition de loi commence également ainsi :
« Le secteur semences français occupe une place prépondérante en Europe (1er pays producteur) et dans le monde (2ème exportateur mondial), notamment grâce à ses 73 entreprises de sélection de semences, dont une majorité de coopératives et de PME familiales. »
=> Il s’agit ici ni plus ni moins du baratin du GNIS sur le secteur semencier français.
En effet, le groupement aime à entretenir les images d’Epinal d’une France agricole encore dominée par une majorité de petites entreprises familiales ou artisanales, et où les plus gros acteurs sont régulièrement présentés comme des « coopératives », attachées à un terroir régional et au monde paysan.
Cette présentation des choses a l’avantage de masquer la toute-puissance des entreprises de sélection, les phénomènes de concentration, la présence étrangère et force ainsi l’apitoiement de nos décideurs publics.
Mais la réalité est toute autre.
En effet, le GNIS confond systématiquement, pour les besoins de la démonstration, entreprises de sélection et entreprises de production de semences, de même que leurs chiffres d’affaires respectifs.
Or, en France, la sélection et la production de semences sont deux activités distinctes, aux enjeux très inégaux. Les activités de sélection représentent 71 entreprises, qui se dédient à l’obtention de « variétés » nouvelles et à l’enregistrement au Catalogue de ces obtentions. L’activité de production, quant à elle, représente 225 entreprises, qui ne font que multiplier les semences par des contrats signés avec environ 18.000 agriculteurs multiplicateurs, puis les conditionnent pour la vente. Ce dernier secteur n’est pas particulièrement intéressé à l’application stricte des droits de propriété intellectuelle.
Les semences de grandes cultures et fourragères
Or, un « Palmarès des firmes de semences grandes cultures et fourragères » (les plus concernées par la pratique des semences fermières), publié récemment par la presse agricole, fait apparaître, après quelques regroupements d’entreprises appartenant aux mêmes groupes : un marché partagé entre seulement 35 entreprises, dont les dix plus grosses réalisent près de 74% du chiffre d’affaire global de tout le secteur.
(…)
Pour lire la suite, cliquer ICI
Un article de kokopelli-semences.fr, relayé par SOS-planete
Via les brindherbes

Mise; à part çela, je me pose la question pourquoi le leader du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon a voté par erreur à l'assemblée européenne pour la réintroduction des farines animales, alors que José Bové en rigolant a dit, "Comment, il a pu se tromper, il y a un bouton vert et un bouton rouge".
Ensuite, comment, le Front de Gauche a pu milité pour une amnistie pour les syndicalistes qui ont été poursuivis en France pour avoir ruiner les bureaux de leur direction et qui englobe les syndicalistes ouvriers et patronaux qui ont commis des détournements de fonds.
Oui, je voudrais bien une explication, car, le camarade Mélenchon n'en dit rien. Et, si, ils n'en dit rien alors qu'il se positionne en pourfendeur de la finance international et de toutes les injustices en passant par le futur aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, moi, cela me pose problème et je risque de rester chez moi pour les prochaines élections municipales et les autres à venir.
Pourtant, j'ai attendu qu'il s'explique et il a bien fermé sa "gueule !"

A part, cela, les pays émergents ont en marre des manipulations merdiques de la finance américaine et s'organisent entre-eux.

(source : le Quotidien du Peuple)

Les pays des BRICS conviennent de la création d'une banque de développement: ministre chinois des Finances

( Xinhua )

27.03.2013 à 13h21

Les pays des BRICS ont convenu de fonder une banque de développement pour financer des projets d'infrastructures dans les cinq économies émergentes, a confirmé mardi le ministre chinois des Finances Lou Jiwei.

"Les ministres des Finances des cinq pays ont convenu que la création d'une banque de développement était faisable et raisonnable", a déclaré M. Lou à la conclusion de la réunion des ministres des Finances du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, qui s'est tenue avant l'ouverture du cinquième sommet du groupe des BRICS.

La création d'une banque de développement est nécessaire, a-t-il dit, ajoutant que les membres du groupe ont un besoin urgent de financements pour soutenir leurs constructions d'infrastructures.

Il a déclaré que les ministres n'avaient pas discuté des investissements initiaux de chaque pays pour la banque. "Ce que nous avons pour l'instant (pour ce projet de banque de développement), c'est simplement une idée générale ", a-t-il indiqué, avant d'ajouter qu'il faudrait attendre l'année prochaine avant d'espérer voir des résultats définitifs.

"C'est là-dessus que les pays travaillent", a-t-il déclaré.

Il a soutenu que la banque de développement serait complémentaire aux institutions de développement qui existent déjà, telles que la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement.

Il a également indiqué que la situation économique mondiale actuelle était très compliquée, notant que la crise de la dette en Europe n'était pas encore terminée, ce qui, avec la politique d'assouplissement quantitatif, a créé un environnement extérieur défavorable pour les pays BRICS"..

D'ailleurs, en aparté, les multinationales américaines et les places financières américaines ont tué plus de gens que lors de la Shoah.
Réfléchissez-y mes chers lecteurs, parce que l'Empire Soviétique s'est écroulé, mais, les multinationales américaines continuent de tuer des gens.
A bientôt.
René.

Aucun commentaire: