mardi 5 mars 2013

Salut aux citoyens du monde. Question : L'économie américaine va-t-elle s'effondrer ?

Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, un jour les Etats-Unis ne seront qu'une poublle entourée de terres massacrées et stériles avec pour particularité un air vicié.
Alors, où seront les citoyens américains ?
Sans doute en Sibérie, comme citoyens russes, pour la peupler.

(source : Sciences et Avenir)

États-Unis : des fuites radioactives sur des citernes de stockage

Créé le 25-02-2013 à 13h33 - Mis à jour le 26-02-2013 à 11h44

Au moins six citernes souterraines contenant des déchets nucléaires radioactifs ne seraient plus étanches, sur le site de Hanford, dans l'État de Washington.

Des fuites ont été détectées sur au moins six citernes de stockage souterraines contenant des déchets nucléaires dans l'Etat de Washington, dont les autorités ont demandé à l'Etat fédéral plus d'aide pour nettoyer le site.
(c) Afp
Des fuites ont été détectées sur au moins six citernes de stockage souterraines contenant des déchets nucléaires dans l'Etat de Washington, dont les autorités ont demandé à l'Etat fédéral plus d'aide pour nettoyer le site. (c) Afp

FUITES. "Cette nouvelle est inquiétante pour tous les habitants de l'État", a déclaré Jay Inslee, le gouverneur de l'État de Washington, où se trouve le site d'enfouissement de Hanford.

Une citerne défectueuse repérée... dès 1979 !

L'affaire remonte au 15 février. Le département de l'Énergie aux États-Unis annonçait dans un communiqué qu'une citerne du site d'enfouissement de Hanford n'était plus étanche. "Cette citerne avait été repérée comme étant susceptible de fuir depuis 1979  explique ce même communiqué. En février 1995, une stabilisation temporaire a été réalisée et tous les liquides qui pouvaient être pompés ont été retirés du réservoir (...). Les données indiquent une perte de liquide dans le réservoir comprise entre 150 et 300 gallons (500 à 1200 litres) par an".
SIX. Mais durant le week-end dernier, le gouverneur de l'État de Washington a précisé qu'il ne s'agissait pas d'une, mais de six citernes qui fuiraient ainsi. Avant de préciser : "les fuites que nous venons de découvrir ne représentent pas de risques immédiats ou dans un futur proche pour la santé, car elles sont situées à plus de 5 miles (environ 8 km) de la rivière Columbia".
Le gouverneur a noté que Steven Chu (le secrétaire américain à l'Énergie) l'avait informé la semaine passée de fuites sur une cuve. Mais M. Chu a admis que son ministère n'avait pas analysé correctement les informations dont il disposait et qui auraient pu montrer plus tôt que d'autres cuves fuyaient.

Une fuite de 500 à 1200 litres de matières radioactives par an

D'après les autorités de Hanford, le réservoir défectueux signalé en février a été mis en service en 1945. Il contiendrait encore 447.000 gallons (presque 1,7 millions de litres) d'une boue radioactive qui se déverserait donc progressivement dans le sol.
"Cela soulève de sérieuses questions à propos des 149 cuves à simple coque qui contiennent des boues et des liquides radioactifs à Hanford", a ajouté Jay Inslee. "Je pense que nous avons besoin de nouvelles procédures pour vider ces cuves vieillissantes, et j'ai été heureux d'entendre que le département de l'Énergie examine de nouvelles possibilités pour accélérer le processus", a-t-il encore déclaré.
"SIMPLE COQUE". Le site de Hanford compterait 149 autres réservoirs "simple coque", de même type que celui-ci. Selon le journal américain The Daily Beast, 73 d'entre eux auraient déjà fui. La zone de stockage compterait également 28 réservoirs double coque mis en place entre 1968 et 1986 qui eux, n'auraient pas encore présenté de problèmes d'étanchéité.



 Localisation du site de Hanford, aux États-Unis.
PROJET MANHATTAN. Le site de Hanford, opérationnel depuis 1943, est situé à environ 300 km au sud-est de Seattle. Il avait été à l'origine utilisé pour produire le plutonium utilisé dans les deux bombes nucléaires larguées sur le Japon en 1945. Par la suite la production nucléaire sur le site de 1500 km2 a été augmentée durant la guerre froide, jusqu'à ce que le dernier réacteur soit mis hors service en 1987.
Les autorités fédérales américaines et de l'État ont donc conclu un accord en 1989 pour nettoyer la zone et ses 177 cuves. Mais ce nettoyage s'effectue au ralenti. Et le site de Hanford est actuellement le plus pollué de tous les États-Unis. Les médias américains citent le chiffre d'un million de gallons (presque 4 million de litres) de liquide radioactif qui se seraient déversés dans le sol du site.

Fin des travaux de l'usine de traitement repoussés à 2019

Le gouverneur Inslee a demandé aux autorités fédérales d'agir rapidement pour s'assurer que les contraintes budgétaires qui se profilent aux États-Unis ne remettent pas en question les mesures adoptées pour nettoyer le site. En effet, une usine de traitement de ces déchets (toujours en chantier) devait y être achevée en 2011.
COÛT. Pour des raisons techniques, le coût estimé initialement à 4,3 milliards de dollars a plus que triplé (13,4 milliards aujourd'hui), et la fin des travaux n'est pas attendue avant 2019 selon un rapport du département de l'énergie (DoE) daté de décembre.
À l'instar du gouverneur de Washington, le DoE s'est voulu rassurant quand aux fuites récemment constatées. "Il n'y a pas de risques immédiats pour la santé publique. Le Département travaille avec l'État de Washington et d'autres partenaires pour régler les problèmes relatifs à ces cuves", a déclaré Lindsey Geisler, une porte-parole du DoE, sans toutefois préciser la nature exacte des matières qu'elles contiennent.
Pourtant, ce même rapport précise que ces réservoirs renferment, outre des produits radioactifs, "des composés chimiques dangereux pour la santé humaine, pouvant provoquer des cancers, et demeurer dangereux pendant des centaines d'années".

Erwan Lecomte avec AFP
25/02/13


Mais, passons, parce qu'en Serbie plutôt que de lutter contre les empoisonneurs, le gouvernement leur donne un coup de main, comme en France où le taux de pesticide autorisé dans l'eau potable a été augmenter pour éviter que les agriculteurs ne soient à l'index.

(source : Wikistrike)

Lait contaminé : la Serbie règle le scandale en multipliant par 10 le taux d’aflatoxine autorisé

 
 
mlijeko-040907.jpg Face à l’émoi provoqué ces dernières semaines par le scandale du lait contaminé, le gouvernement serbe a trouvé une solution imparable pour mettre fin au scandale : multiplier par dix le taux légal d’aflatoxine autorisé, une substance hautement cancérigène. Pour « se mettre en accord avec les normes de l’UE », assure le ministre de l’Agriculture.

Le gouvernement serbe a décidé de modifier la règlementation sur le taux autorisé d’aflatoxine dans le lait. Il a été multiplié par 10, passant de 0,05 à 0.5 µg/kg.
Le ministre de l’Agriculture Goran Knežević a expliqué que le gouvernement avait obtenu l’avis de toutes les institutions compétentes, le ministère de la Santé, l’Académie militaire de médecine (VMA) et de l’Institut Batut, qui ont assuré qu’il n’y avait pas de conséquences nuisibles à la santé. Il a en outre rappelé que c’était la quantité d’aflatoxine autorisée jusqu’en 2011.
Le ministre a expliqué que cette nouvelle règlementation sur l’aflatoxine visait à respecter les normes de l’UE, rappelant que 0,5 0.5 µg/kg était aussi le taux d’aflatoxine autorisé par la Russie, les États-Unis, le Brésil, l’Argentine ou l’Inde,.
Goran Knežević a également ajouté que les résultats des analyse sur le lait mis en cause étaient attendus des Pays-Bas, mais il a répété que le lait vendu en Serbie était conforme et sans danger et que les quantités douteuses seront détruites.
Il a enfin annoncé que les ministres de l’Agriculture de la région allaient tenir une réunion la semaine prochaine à Belgrade, dont le sujet principal serait la sécurité alimentaire.
Source : Le Courrier des Balkans

Et, pour finir, cet article des Nouvelles Calédoniennes.

BHP Billiton boit la tasse

6 contributions
Publié le mardi 26 février 2013 à 03H00
Le futur patron du géant anglo-australien BHP Billiton, Andrew Mackenzie, entend poursuivre les efforts de productivité engagés par son prédécesseur, Marius Kloppers, afin de répondre au déclin de la demande chinoise en métaux et à la chute des cours. 
Andrew MacKenzie (à droite), qui remplace Marius Kloppers (au centre), a rejoint BHP en 2008 et se dit « déterminé à faire porter l’effort sur la productivité. »
Andrew MacKenzie (à droite), qui remplace Marius Kloppers (au centre), a rejoint BHP en 2008 et se dit « déterminé à faire porter l’effort sur la productivité. »
Photo AFP
Andrew Mackenzie, actuellement directeur de la branche des métaux non ferreux, remplacera Marius Kloppers le 10 mai à la tête du premier groupe minier au monde.
BHP est en proie, comme ses concurrents, à la baisse de la demande et à la chute corrélée des prix des minéraux, ainsi qu’à une hausse des coûts d’exploitation qui plombent ses résultats opérationnels.
Le premier groupe minier mondial a ainsi annoncé un plongeon de 43 % de son bénéfice semestriel, la chute la plus prononcée qu’il ait accusée en plus d'une décennie. « Un recul substantiel des cours des matières premières et des devises robustes chez les pays producteurs, telles que le dollar australien et le peso chilien, ont pesé sur les marges et la rentabilité », souligne le groupe dans un communiqué. Mais le départ de Kloppers, prévu de longue date, n’est pas lié à ces difficultés, selon le groupe et des analystes.

Pérenniser. MacKenzie, qui a rejoint BHP en novembre 2008 après plus de vingt ans chez le pétrolier BP puis quatre ans chez l’autre grand minier anglo-australien, Rio Tinto, estime d’ailleurs que l’entreprise est en « bonne santé » et dispose d’ores et déjà des mécanismes permettant de pérenniser son activité.
« Je suis déterminé à faire porter l’effort sur la productivité. Nous avons commencé tôt, en saisissant une opportunité pour commencer à travailler sérieusement sur la productivité », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision australienne ABC.
« Les premiers fruits (de cet effort) se refléteront dans les résultats du semestre en cours », a assuré l’Ecossais de 56 ans.
Interviewé dans la même émission, Marius Kloppers a mis en garde les miniers contre la baisse de la demande en provenance de Chine. « Je pense qu’au cours des cinq années à venir, l’Australie et BHP Billiton continueront à profiter d’une forte demande de la Chine mais nous allons passer de taux de croissance de la demande en métaux situés entre 15 et 20 % par an, à 2-4 % par an », a-t-il dit. « Cela veut dire que les fournisseurs seront capables de satisfaire cette demande, et dès lors, vous devez comprimer les coûts et prendre en compte le fait que les prix ne seront d’aucune aide », a prévenu M. Kloppers.

Surprise. L’annonce du départ du Sud-Africain, 50 ans, est une surprise, même si BHP avait confirmé du bout des lèvres, en novembre dernier, être à la recherche d’un successeur, comme l’affirmait le Financial Times.
BHP Billiton est un producteur de fer, de diamants, de charbon, de pétrole et de bauxite. En 2006, elle est la plus grande entreprise minière du monde et est considérée, avec Anglo American et Rio Tinto, comme une entreprise minière intégrée verticalement.
Plusieurs géants miniers viennent de remplacer leur patron. Cynthia Carroll doit quitter Anglo American et être remplacé par Mark Cutifani, actuel directeur général du groupe sud-africain AngloGold Ashanti.
Le mois dernier, c’était au tour de Rio Tinto d’annoncer la démission de son PDG, Tom Albanese.
Ces géants miniers ont traversé plusieurs années fastes, grâce à l’envolée des cours causée par la forte demande des pays émergents, notamment la Chine.
Ils s’étaient aussi lancés dans une campagne d’acquisitions surpayées en pleine bulle des matières premières.
Mais les prix ont chuté depuis deux ans et nombre de groupes ont à présent la gueule de bois, obligés d’inscrire des milliers de dollars en dépréciations d’actifs.
A bientôt.
René.

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