dimanche 20 janvier 2013

Salut à tous ceux qui résistent à la propagande des journalistes inféodés au système qui leur offre des tas d'avantages. Informez-vous, informez-vous et faîtes le savoir !

Résistance ! Résistance !
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, si, nous,  chacun de nous veut survivre à peu près en bonne santé, il faut s'opposer à ceux qui cherchent à nous contrôler par l'alimentaire. Pour ne pas qui dire qui nous empoisonnent à petit feu.

(source : Scooped by Damoclès)


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Agriculture : la guerre des semences


Agriculture : la guerre des semences | Nature to Share | Scoop.it
La Confédération paysanne exige l'abrogation d'une loi qui signerait, selon elle, la mort de la biodiversité.

La loi du 28 novembre 2011, votée par l’UMP et obligeant les agriculteurs à payer dès lors qu’ils sèment ou ressèment, sera-t-elle abrogée par le gouvernement PS ? C’est ce que réclame depuis des mois la Confédération paysanne, dénonçant une "loi Hadopi des semences", un "racket" au profit des multinationales et une atteinte à la biodiversité. L’idée : protéger les semences par un certificat d’obtention végétale (COV).
Un droit immémorial

Le syndicat minoritaire agricole s’apprête cette semaine à interpeller l’ensemble des parlementaires français. Pour leur remettre en mémoire les promesses de celui qui n’était alors que candidat à la présidentielle, François Hollande. Lequel expliquait alors que les agriculteurs "perdaientun droit immémorial d’utiliser gratuitement les semences de ferme". Avec cette assurance en cas de victoire : "Les socialistes ont proposé des évolutions et une discussion pour une autre loi. Ils n’ont pas été entendus. Il faudra y revenir." 

Les agriculteurs peuvent utiliser leurs semences

Si la loi a été votée, les décrets d’application ne sont pas sortis. "Mais le ministre de l’Agriculture a expliqué que la loi ne faisait que respecter les engagements internationaux de la France (un règlement européen de 1994, Ndlr)", s’inquiète l’Héraultais Guy Kastler, délégué général du réseau Semences paysannes et spécialiste de la question à la Confédération paysanne. Le courrier adressé aux élus insiste sur le fait que la France ne respecte pas d’autres traités, à l’instar de l’un d’eux, sur les ressources phytogénétiques, prévoyant que les agriculteurs "peuvent conserver, utiliser, échanger et vendre leurs semences de ferme". Guy Kastler interprète ainsi le statu quo depuis un an : "Le syndicat majoritaire a demandé au gouvernement de ne pas bouger, parce qu’on est en pleines élections aux chambres d’agriculture. Le gouvernement, de toute façon bien embêté, en a profité pour traîner."

Une plante bourrée de produits chimiques

"C’est donner beaucoup de responsabilité à la FNSEA vis-à-vis de ce gouvernement", rétorque l’Héraultais Jérôme Despey, administrateur du syndicat majoritaire. La FNSEA précise que "les petits producteurs, avec moins de 92 tonnes de céréales, en sont exonérés" et soutient la loi au nom de la "nécessaire rémunération des créateurs"... Un argument battu en brèche par Guy Kastler : "On rémunère des projets privés, avec une agriculture dépendant du bon vouloir de cinq ou six multinationales. C’est un problème de souveraineté alimentaire et politique. Ça diminue énormément la diversité du choix de l’aliment et ça nous oriente vers une alimentation toxique". Et Kastler d’expliquer qu’une plante doit être bourrée de produits chimiques si la semence n’est pas habituée au sol. "Alors que si vous replantez les mêmes, vous les adaptez. C’est ce qu’on fait depuis que l’agriculture existe."

Le germe Terminator

On saura vite si la Confédération paysanne a gain de cause. Et si elle parviendra dans le futur à enrayer un vieux rêve des industriels, au pays des OGM, beaucoup plus efficace qu’une taxe : le germe Terminator, aujourd’hui interdit, rendant les graines de seconde génération stériles.
« SI ON PART SUR LES ANIMAUX, ON EST CUIT ! »

« C’est vraiment des guerres, ces histoires de semences, s’insurge Christophe Brodu, chevrier bio à Villeveyrac, ex-président héraultais du syndicat caprin. Le végétal, c’est ce qui nourrit la planète. Si en plus on part sur les animaux, on est cuit ! » 

Semences animales

Car les enjeux sur la biodiversité ne se bornent pas aux semences végétales. Les semences animales sont aussi dans le collimateur : à partir de 2015, il y aura une obligation de recourir à une insémination artificielle certifiée ou à des mâles certifiés. Les aides financières seront conditionnées au respect de ce processus de certification qui découle d’une directive européenne.

Catastrophe biologique inimaginable

Le choix des reproducteurs n’en serait donc que plus contraint. A la Confédération paysanne, Guy Kastler l’image avec l’exemple des vaches Prim’Holstein : « Il y a 60 à 80 reproducteurs, tous issus de quatre taureaux. Je ne sais pas si vous voyez la diversité qu’on est en train de détruire ! On congèle le sperme pour des descendances quinze ou vingt ans après. On prépare une catastrophe biologique inimaginable si demain on a une maladie sur les génotypes qu’on a sélectionnés. »

Des reproducteurs certifiés

Christophe Brodu confirme : « Des chèvres de certains de mes collègues ont les mamelles qui traînent par terre tellement on a fait une sélection à outrance pour plus de rendement. Elles seraient incapables d’aller dans la garrigue, comme les miennes. Je suis sur des bêtes rustiques, chez moi, c’est l’arc-en-ciel des chèvres. Ces règles, ça revient à perdre l’autonomie sur nos fermes. » Et selon lui, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une course à la production : « On vient de faire une expérimentation au niveau régional. J’ai des litrages de lait dérisoires par rapport à d’autres élevages. Certains de mes confrères me disent qu’il faut faire de la sélection génétique pour produire beaucoup de lait, et que c’est normal d’en passer par des reproducteurs certifiés. Mais l’idée, ça ne doit pas être faire du lait pour du lait. Surproduire est une erreur. Il faut coller le plus possible à la nature. »


Résistance ! Résistance !
Lorsque les publicités cherchent à vous faire croire qu'il faille manger cinq légumes ou fruits par jour, ils mentent. Comment faisaient-ils avant ?
Parce que manger cinq légumes ou cinq fruits imbibés de pesticides, c'est accéléré l'accumulation de petits Tchernobyl dans votre corps qui un jour entreront en inter-action
Et, ce jour là, vous serez obligé de prendre des petites pilules de toutes les couleurs provenant de l'industrie pharmaceutique pour vous soulager, qui, elles provoqueront des effets secondaires indésirables qui nécessiteront d'autres traitement.
Sur votre fin de vie, vous serez alors devenu le client idéal pour l'industrie pharmaceutique.....à vie !
Comme vous en doutez, l'industrie de l'agro-alimentaires et pharmaceutique (chimique) ont les mêmes actionnaires.
Mais, rassurez-vous, mes cinq chers lecteurs, ils continuent à chercher à chercher, à trouver d'autres voies pour nous voies pour nous faire ingurgiter encore plus de poisons.


USA: un nouvel additif pour la désinfection des fruits et légumes

USA: un nouvel additif pour la désinfection des fruits et légumes | Nature to Share | Scoop.it
L’Autorité américaine de sécurité des aliments (FDA) a approuvé un amendement à la réglementation sur les additifs alimentaires autorisant l’usage d’un nouvel agent antimicrobien pour la désinfection de l’eau de lavage des fruits et légumes.

En réponse à une demande d’autorisation déposée par Ecolab, l’utilisation du dodécylbenzène sulfonate de sodium (SDBS) est désormais autorisée dans les eaux de lavage des fruits et légumes, à une dose maximale de 111 mg/kg et sans obligation de rinçage à l’eau claire, afin de réduire la présence de microorganismes.

Le SDBS était déjà autorisé comme solution de nettoyage ou aide à l’épluchage chimique des fruits et légumes.

source vigial copyright vigial

Alors, je ne vous dis pas mes chers lecteurs, dans quel état physiologiques vont être nos enfants à l'âge de trente ou même plus jeunes puisque ces chères têtes blondes ou autres déclarent des maladies graves beaucoup plus jeune.
Pourtant, des méthodes simples s'avèrent efficaces pour ne pas avoir à s'inscrire dans les prescriptions médicales "complices" de l'industrie pharmaceutique.

(source : les Moutons Enragés)


Deux importantes maladies d’enfance réduites de 50% par un acte tout simple

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 Détritus à l’extérieur d’une école de Karachi au Pakistan
Il ne s’agit nullement de magie noire ou d’anciennes croyances périmées mais tout simplement du bon vieux sens commun.
Les fondements d’une bonne santé passent obligatoirement par une meilleure hygiène, un environnement sain et une alimentation biologique.
Mais quel impact ces éléments peuvent-ils avoir sur la décroissance des maladies ?
Je pense qu’avec les preuves qui sont apportées par une nouvelle étude, la réponse à cette question est particulièrement précieuse surtout pour les parents qui envisagent de faire vacciner leurs enfants.
Pourquoi ?
Les officiels de la Santé aux Etats-Unis, les Centres de Contrôle des Maladies utilisent un langage chargé d’émotion pour déclarer que ce sont les vaccins – et pas une meilleure hygiène ou un meilleur assainissement – qui ont sauvé le monde des maladies mortelles.
C’est la raison pour laquelle je veux vous avertir. Ceux qui veulent pousser les vaccins banalisent souvent ou sous-estiment l’information que je vais partager avec vous. Cette information détruit complètement ce qu’on leur a fait croire pendant tellement d’années.
LA REGLED’OR
Un des fameux secrets que les partisans des vaccins veulent éviter comme la peste est le suivant : un acte d’une simplicité déconcertante a été capable de réduire deux maladies de 50% ou plus. Le point le plus important à retenir est que la diminution de la morbidité, le taux d’incidence de la maladie, les personnes touchées par la maladie n’ont rien à voir avec les vaccins !
Pour avoir une réponse claire et nette à ces questions, tournons-nous vers Karachi au Pakistan.
En 2002, un essai contrôlé et randomisé (règle d’or de la recherche scientifique) a été réalisé par le Dr Stephen P. Luby à Karachi, au Pakistan.  L’objectif de l’étude était d’évaluer le lavage des mains avec du savon dans un contexte où les maladies infectieuses sont les principales causes des maladies d’enfance et des décès ; [1-3]
Cette étude est connue sous le nom : « Etude de Karachi sur la Santé et le Savon »
Il est important de garder à l’esprit  que la variable étudiée était le lavement des mains et non pas une amélioration de l’hygiène de vie (traitement des eaux usées, eau potable, meilleure alimentation, meilleur stockage, ou encore les vaccins.)
A Karachi, les eaux usées contaminent l’eau potable. Les matières fécales contaminent l’environnement. Ce sont ces éléments qui donnent à l’étude tout sa force !
Le pouvoir des choses simples et de l’éducation
Ci-dessous quelques points pertinents à connaître à propos de l’étude de Karachi [3]
  • 25 quartiers ont reçu du savon antibactérien (contenant 1,2% de triclocarban) ou du savon ordinaire.
  • 11 quartiers ont servi de témoins, de contrôle. Dans ces quartiers, pas de promotion de l’hygiène et pas de distribution de savon.
  • L’aspect et l’odeur des deux types de savon étaient identiques.
  • Les deux types de savon ont été emballés de la même manière. Ni les familles, ni les agents de terrain n’étaient au courant des types de savon distribués.
  • Les agents de terrain ont expliqué aux familles les problèmes de santé pouvant résulter de la contamination des mains en leur donnant les instructions nécessaires.
  • Les agents de terrain ont encouragé les familles à se laver les mains  avant de préparer la nourriture, avant de manger, avant de nourrir les bébés et après avoir été aux toilettes.
  • Les agents de terrain ont encouragé les familles à prendre un bain quotidien et à utiliser du savon.
Voici ce qui s’est passé dans la suite :

Une diminution spectaculaire des maladies
Au début de l’article, j’avais signalé que certains types d’information pouvaient être  minimisés, voire rejetés. Comme vous allez le constater les résultats ont été spectaculaires.
Comme l’a signalé l’étude, il n’y a pas eu de grandes différences entre les différents groupes au cours des 6 premiers mois (à peine 6%).
Comme montré par le graphique ci-dessous, les plus grands changements sont survenus au cours de la deuxième moitié de l’année.
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Source : Karachi Health Soap Study [3]
Les résultats de l’étude furent analysés après 51 semaines.

Résultats sur les diarrhées chez les enfants de moins de 15 ans
  • Avec savon antibactérien : diminution de 47% de l’incidence des diarrhées par rapport au groupe contrôle.
  • Avec savon ordinaire : diminution de 52% de l’incidence des diarrhées par rapport au groupe contrôle.
Résultats  sur les problèmes respiratoires des enfants de moins de 15 ans
  • Avec savon antibactérien : diminution de 45% de l’incidence des pneumonies par rapport au groupe de contrôle.
  • Avec le savon ordinaire : diminution de 50% de l’incidence des pneumonies par rapport au groupe contrôle.
Il est essentiel de souligner encore une fois que l’Organisation Mondiale de la Santé classe la pneumonie (infections des voies respiratoires inférieures) et la diarrhée comme les maladies numéro un et numéro deux qui tuent, chaque année dans le monde, plus de 3,5 millions d’enfants. [3-5]
Ces éléments semblent bien corroborer les théories d’Antoine Béchamp et de Weston Price : Le terrain, c’est tout. La maladie n’est rien. [6]
Considérant que les personnes qui ont fait partie de l’étude de Karachi buvaient la même eau, mangeaient les mêmes aliments, avaient des installations de plomberie identiques (ou pas du tout), etc., il est de la plus haute importance de se poser une question. Si le simple lavage des mains peut diminuer la morbidité de la diarrhée et de la pneumonie de 50% ou plus, que se passerait-il si en plus, les gens de cette région disposaient de meilleures installations sanitaires, d’un meilleur stockage des aliments et d’une meilleure alimentation ?
On obtiendrait, dans ces conditions, des données plus importantes encore en ce qui concerne la comparaison entre le lavage des mains et les vaccinations. Si cette étude et cette comparaison pouvaient être réalisées, compte tenu de la sécurité que présente le lavage des mains par rapport aux vaccins, le programme de vaccinations risquerait de recevoir un coup mortel.
Nous savons tous que quand le niveau de vie augmente, les taux de morbidité et de mortalité diminuent.
A titre d’exemple, on a pu observer qu’aux Etats-Unis les taux de mortalité (pas de morbidité) ont diminué bien avant l’introduction des vaccins (il est à noter qu’il n’y avait pas de vaccin contre la fièvre scarlatine)
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Quels sont les éléments qui ont pu permettre pareille chute des taux de mortalité ? Il est évident que ce ne sont pas les vaccins.
Si, par rapport à une maladie déterminée, dans un délai de 6 mois, les vaccins avaient réussi à provoquer une chute de 50% de la morbidité ou de la mortalité, les médias se seraient emparés de la nouvelle et l’auraient diffusée à tous horizons, avec toutes les louanges que l’on peut imaginer…
Même si les autorités de santé reconnaissent l’importance de l’hygiène, du lavement des mains, elles estiment que ce n’est pas suffisant et qu’il faut aussi se faire vacciner.
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CONCLUSION
Quelle est la morale de cette histoire ? Les données révélées par l’étude de Karachi ne sont rien moins que spectaculaires. Chez les enfants qui se sont lavés avec du savon on a pu enregistrer une réduction des taux de diarrhée de 52% et de la pneumonie de 50%. Il est évident qu’une bonne hygiène a un impact significatif sur la réduction des maladies…
Pourrait-on imaginer les résultats d’une étude comparative entre les pratiques d’hygiène et les vaccins pour diminuer l’incidence des maladies ? Quel en serait le résultat ? Je parierais, sans problème, sur les pratiques d’hygiène. Tout un chacun tient en ses mains le pouvoir réel et passe-partout de se garder en bonne santé.
Références
  1. http://en.wikipedia.org/wiki/Randomized_controlled_trial
  2. http://en.wikipedia.org/wiki/Levels_of_evidence
  3. Luby, Stephen P., Mubina Agboatwalla, Daniel R. Feikin, John Painter, Ward Billhimer, Arshad Altaf, and Robert M. Hoekstra.“Effect of Handwashing on Child Health: A Randomised Controlled Trial.” The Lancet 366, no. 9481 (July 16, 2005): 225–233. doi:10.1016/S0140-6736(05)66912-7. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16023513
  4. WHO Pneumonia Fact Sheet: http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs331/en/
  5. WHO Diarrhoeal Fact Sheet: http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs330/en/
  6. http://www.naturalnews.com/030384_Louis_Pasteur_disease.html
  7. http://www.cdc.gov/rotavirus/about/prevention.html
  8. http://www.cdc.gov/Features/Pneumonia/
  9. http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2009/06/25/vaccine-doctor-given-at-least-30-million-dollars-to-push-vaccines.aspx
Source: expovaccins


Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

PS : (source : InfoOGM)

UE : LE MIEL CONTAMINÉ PAR DES OGM NE PEUT ÊTRE MIS SUR LE MARCHÉ SANS AUTORISATION SPÉCIFIQUE
par Christophe NOISETTEPauline VERRIERE , septembre 2011
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Abeilles
Le 6 septembre 2011, la Cour de Justice de l’Union européenne a rendu sa décision en réponse aux trois questions préjudicielles posées par le tribunal administratif de Bavière (sud de l’Allemagne). Elle considère que « du miel et des compléments alimentaires contenant du pollen issu d’un OGM sont des denrées alimentaires produites à partir d’OGM qui ne peuvent être commercialisées sans autorisation préalable », suivant en cela l’avis de l’Avocat général, présenté en février 2011 [1].

Rappel des faits : en 2005, un apiculteur allemand, M. Karl Heinz Bablok, découvrait des traces de pollen de maïs génétiquement modifié dans son miel. Considérant que cette présence rendait ses produits apicoles impropres à la commercialisation et à la consommation, il a alors décidé de porter plainte devant le tribunal administratif de Bavière contre ce Land qui avait expérimenté du maïs Mon810 dans des champs situés à 500 mètres de ses ruches [2].
Cette affaire a soulevé plusieurs questions d’interprétation du droit européen. Pour rappel, le tribunal allemand, par le biais du mécanisme des questions préjudicielles [3], demandait : si un OGM, pour être considéré comme tel, doit forcément contenir du matériel apte à la reproduction (le pollen peut-il être considéré comme un OGM ?) ; si le pollen ne rentre pas dans la définition d’un OGM, s’il pouvait être considéré comme étant « produit à partir d’OGM » ; enfin, il demandait si « la présence de pollen de maïs GM dans ces produits apicoles [constituait] une “altération substantielle” de ces derniers, en ce sens que leur mise sur le marché devrait être soumise à autorisation ».
La Cour a en tout point suivi les conclusions de l’Avocat général. Elle considère tout d’abord« qu’une substance telle que du pollen issu d’une variété de maïs génétiquement modifié, qui a perdu sa capacité de reproduction et qui est dépourvue de toute capacité de transférer du matériel génétique qu’elle contient, ne relève plus de [la notion d’OGM] ». La Cour constate aussi « que lorsqu’une substance telle que du pollen contenant de l’ADN et des protéines génétiquement modifiées n’est pas susceptible d’être considérée comme un OGM, des produits comme du miel et des compléments alimentaires contenant une telle substance constituent [...] “des denrées alimentaires […] contenant [des ingrédients produits à partir d’OGM]”. Si le pollen ne peut être considéré comme un OGM, il peut en revanche être “produit à partir d’OGM” ».
En ce qui concerne le miel, la Cour souligne que le pollen n’est pas un corps étranger ni une impureté, mais une composante normale de ce produit, de sorte qu’il doit effectivement être qualifié d’« ingrédient ». En conséquence, la Cour conclut que du miel constitué en partie de pollen de maïs génétiquement modifié « relève du champ d’application du règlement et doit être soumis au régime d’autorisation prévu par celui-ci avant sa mise sur le marché ». Le miel contenant ce pollen doit donc disposer d’une autorisation spécifique de mise sur le marché, et cela comme le précise la CJUE, indépendamment de la quantité d’OGM contenue dans le produit litigieux.
En effet, le maïs Mon810 est autorisé à l’alimentation humaine, selon la procédure 258/97 (procédure abrogée et remplacée par le règlement1829/2003), uniquement pour la farine, le gluten, la semoule, l’amidon, le glucose et l’huile de maïs. Le pollen de maïs Mon810 n’était donc pas couvert par l’autorisation. Monsanto a demandé le renouvellement de cette autorisation, selon le règlement 1829/2003 pour l’ensemble des utilisations possibles du maïs Mon810 (y compris donc le pollen), mais ce renouvellement n’a toujours pas été accepté. En attendant, c’est l’ancienne procédure d’autorisation qui est en vigueur, et donc ce sont ses modalités qui s’appliquent. La CJUE conclut donc que le miel contenant ce pollen ne peut être commercialisé en l’absence d’une autorisation spécifique.

Rappelons que la CJUE donne une interprétation du droit européen et ne tranche pas le litige national. Il convient maintenant à la juridiction allemande d’appliquer cette interprétation à l’affaire. Désormais toute affaire qui met en jeu une situation similaire dans un État membre devra appliquer cette même interprétation du droit.
L’affaire Bablok n’est donc pas terminée... Cette interprétation ne préjuge pas de l’indemnisation effective, ni de son montant, de l’apiculteur dans sa plainte contre le Land bavarois. Mais quelle que soit la décision de la justice allemande, les apiculteurs ont maintenant un nouvel outil juridique pour se défendre contre les contaminations, mais seulement par des plantes GM visitées par des abeilles dont l’autorisation n’a pas été demandée pour le pollen en tant que tel. La portée de ce jugement semble donc limitée pour le futur, puisqu’on se doute que les entreprises auront soin d’obtenir les autorisations y compris pour le pollen. Interrogé par Inf’OGM, Olivier Belval, président de l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), considère cependant que cette décision a, à l’heure actuelle et dans le contexte actuel, des conséquences énormes, notamment pour les apiculteurs espagnols, entourés de champs de maïs Mon810, qui pourront faire valoir leur droit à réparation pour interdiction de vente du miel contaminé par des OGM... Il attend avec impatience le verdict de la CJUE sur la clause de sauvegarde française sur le maïs Mon810 (8 septembre) et espère, en cas de jugement défavorable à cette clause, « que, fort du jugement d’aujourd’hui, le gouvernement français va tout faire pour déposer une nouvelle clause de sauvegarde, en bonne et due forme ».

PS 2 : Les savant fous ont encore frappé !
(source : Actuwiki)


Du riz OGM avec des gènes de foie humain

Nouvelle incroyable qui nous fait sortir de notre retraite hivernale tant elle est effarante et scandaleuse. On se rapproche sournoisement du fameux film de science-fiction (d’anticipation selon Wikipédia, c’est tout dire) Soleil Vert, dans lequel les êtres humains qui n’ont pas les moyens d’acheter des aliments naturels à cause de leurs prix exorbitants, mangent un aliment de synthèse, produit par une multinationale, qui s’avérera être fabriqué à partir de cadavres humains.
soleil-vert
Selon le site américain WorldTruht TV, de réputation sérieux, la Société Ventria cultive dans le Kansas, du riz OGM contenant des gènes de foie humain dans le but d’en extraire les protéines artificielles et fabriquer des produits pharmaceutiques.
Pratique scandaleuse au regard de la morale humaine universelle et des risques pour l’Humanité dont plus de la moitié dépend pour sa survie du riz quand on sait la capacité de propagation des graines OGM.
Le Monde serait-il irrémédiablement devenu fou?

« A moins que vous achetiez du riz « certifié biologique », vous pourriez peut-être manger du riz contaminé avec de véritables gènes humains.
Il s’agit d’un riz OGM réalisé par la société de biotechnologie  Ventria Bioscience  qui est actuellement cultivé sur 3.200 hectares à Junction City, Kansas – et peut-être ailleurs – et la plupart des gens n’ont aucune information à ce sujet.
Depuis environ 2006, Ventria  procède discrètement à la culture d’un riz OGM contenant des gènes de foie humain dans le but d’extraire les protéines artificielles produites par ce « Frankenrice » (contraction de « Frankenstein et « rice », riz  en anglais- ndrl) afin de les utiliser dans des produits pharmaceutiques. Avec l’approbation de l’US  Department of Agriculture  (USDA), Ventria  a utilisé l’une des céréales les plus largement cultivées au Monde aujourd’hui, et l’a transformée en un catalyseur pour produire de nouveaux médicaments.
A l’origine, la culture de ce riz OGM, qui se décline en trois variétés approuvées (http://www.aphis.usda.gov/brs/biotech_ea_permits.html ), a été limitée à l’environnement de laboratoire. Mais en 2007, Ventria a décidé d’exporter le riz à l’extérieur. L’entreprise a d’abord essayé de planter les cultures dans le Missouri, mais a rencontré une résistance de Anheuser-Busch et d’autres, qui ont menacé de boycotter tout le riz de l’Etat dans le cas où  Ventria  commence à planter son riz à l’intérieur des frontières de l’Etat ( http://todayyesterdayandtomorrow.wordpress . com ).
Ventria  s’est finalement rabattue sur  le Kansas, où elle a développé sa culture du riz OGMdans le but de fabriquer des médicaments sur 3.200 hectares à Junction City. Et alors que ce riz OGM à base de gènes humains n’a jamais été approuvé pour la consommation humaine, il est maintenant cultivé dans des champs ouverts où le risque de contamination et la propagation effrénée de se gènes indésirables est pratiquement acquis.
  »Ce n’est pas un produit que tout le monde veut consommer», a déclaré Jane Rissler de l’ Union of Concerned Scientists (UCS) au Washington Post en 2007.  »Il n’est pas sage de produire des médicaments en dehors des plantes. »Bien que des dizaines de milliers de réactions hostiles ont eu lieu et que beaucoup s’inquiètent à juste titre la propagation des gènes OGM, l’USDA a approuvé la culture ouverte du riz Ventria alors que la  Food and Drug Administration (FDA) avait refusé l’approbation du riz OGM de Ventria en 2003.(http://www.kansasruralcenter.org/publications/PharmaRice.pdf ).Le riz «pharmaceutique» OGM pourrait causer davantage de  maladies, indique le rapport
Outre la menace de contamination et de propagation sauvage, ce riz OGM, qui est soi-disant cultivé pour aider les enfants du tiers monde à surmonter la diarrhée chronique, peut provoquer à l’inverse d’autres maladies chroniques.
«Ces médicaments issus du génie génétique pourraient exacerber certaines infections, ou provoquer des réactions dangereuses du système immunitaire ou allergiques», a déclaré Bill Freese, analyste de la politique scientifique au  Centre for Food Safety (CFS), qui a publié un rapport en 2007 sur les dangers du riz OGM de Ventria.
Vous pouvez consulter ce rapport ici: http://www.centerforfoodsafety.org
Les sources de cet article:
 Source: WordlTruth.TV (en américain, traduction Eldon)

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