mardi 29 janvier 2013

Salut aux socialistes du gouvernement français, vous oubliez de combattre les paradis fiscaux et de faire une vraie réforme bancaire en séparant les secteurs de la spéculation et de gestion des comptes et de crédit aux entreprises. Vous avez été acheté ou quoi ?

Mes chers cinq lecteurs, ils modifient la nature et la remplaceront sans doute.
Sans que nous soyons au courant et sans que nous puissions rien y faire.

(source : Nature to share)

La malédiction des huîtres génétiquement modifiées (OVM)


On l'appelle huître "triploïde" ou plus poétiquement "huître des quatre saisons"... Vous l'avez sans doute déjà consommée sans le savoir, car elle représente une part importante de la production ostréicole. La triploïde a subi des manipulations chromosomiques importantes, la faisant passer de deux à trois paires de chromosomes et la rendant stérile. Pas très anodin... car, légalement, elle n'est pas un OGM mais un OVM, c'est-à-dire un organisme vivant modifié. 

Danger pour la biodiversité 

Face aux risques de prolifération de ces organismes manipulés, une réglementation plus contraignante devrait voir le jour... dans les prochaines années. "Il y a un véritable consensus de la communauté scientifique mondiale sur les risques liés aux OVM et sur l'importance d'une évaluation avant la mise sur le marché", explique Jean-Patrick Le Duc, du Muséum national d'histoire naturelle.

"Aujourd'hui, ils ne sont pas assez évalués ni encadrés alors que l'on n'a aucun recul. Les cas des huîtres triploïdes ou du saumon transgénique - qui constitue désormais l'essentiel de l'offre du saumon d'élevage - sont emblématiques : on les a introduits massivement au risque de déséquilibrer complètement les écosystèmes, sans appliquer le principe de précaution. D'après moi, l'huître triploïde constitue un danger pour la biodiversité et l'hécatombe ostréicole qui sévit depuis 2008 pose la question de la fragilité de ces organismes modifiés."

Maturité accélérée

Développée depuis 15 ans au sein de l'Ifremer, l'huître triploïde a été initialement conçue pour augmenter la production durant l'été. Théoriquement stérile, elle ne produit pas de laitance (gamètes) entre mai et août et remplace donc avantageusement l'huître naturelle, laiteuse durant cette période de reproduction. La triploïde réserve un autre avantage de taille pour les producteurs : plutôt que se reproduire, elle met à profit son énergie pour grandir plus vite et arrive ainsi à maturité en deux ans contre trois bonnes années pour l'huître naturelle.

"Pour fabriquer la triploïde, plusieurs méthodes se sont succédé", explique Jean-François Samain, ancien directeur de recherche à l'Ifremer. "La première technique nécessitait l'utilisation d'un produit mutagène au stade embryonnaire. En théorie, c'est sans risque, mais pour des produits destinés à l'alimentation humaine, je déconseille ce genre de procédés... Aujourd'hui, certaines écloseries (sites de reproduction des huîtres) l'utiliseraient encore. La deuxième méthode mise au point donnait des individus résistants, mais c'était un processus plus long. Aussi, en 2007, un troisième procédé plus rapide a vu le jour et prédomine aujourd'hui." À savoir : on crée une huître tétraploïde, dotée de quatre paires de chromosomes, sorte de super mâle qui féconde des millions de femelles diploïdes (deux paires de chromosomes).

Risque de dissémination 

Procédé coûteux et complexe, l'huître tétraploïde serait vendue 1 000 euros l'étalon aux écloseries et nécessite des installations hautement sécurisées pour éviter tout risque de dissémination de la précieuse semence. "Nous ne sommes pas à l'abri d'une manipulation malheureuse et un tel accident pourrait signer la fin des huîtres naturelles", s'inquiète Jean-François Samain. D'autant qu'il existerait des écloseries clandestines en France, notamment en Bretagne.

Devant ce risque de dissémination, l'association des ostréiculteurs traditionnels a déposé une requête devant le tribunal administratif de Rennes contre l'Ifremer pour "développement de biotechnologies sans en mesurer les conséquences". Benoît Le Joubioux, qui dirige ce mouvement, souhaite que le principe de précaution soit appliqué et réclame des zones de préservation des huîtres naturelles, surtout après l'épisode de l'herpèsvirus, qui décime depuis plusieurs années tous les élevages. "En 2009, après le début de l'épidémie, l'Ifremer a constaté que la mortalité touchait surtout les triploïdes - jusqu'à 95 % des jeunes huîtres -, mais aujourd'hui on ne comprend plus rien ! L'épidémie s'est étendue à tout le bassin et il n'y a plus aucun repère, tout crève."

La fin de l'huître naturelle ?

Alors que les anti-triploïdes accusent les huîtres modifiées d'être moins résistantes et d'avoir ainsi propagé partout l'épidémie, les pro-triploïdes soutiennent qu'il s'agit d'un virus particulièrement virulent qui n'a rien à voir avec leur protégée. Au sein d'un milieu conchylicole divisé, les expertises se succèdent et les soupçons s'accumulent sur l'implication des nouvelles venues dans cette pandémie.

L'huître modifiée sonnera-t-elle la fin du coquillage naturel ? Pour arrêter cette épidémie, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon demandent un moratoire afin de suspendre l'introduction des triploïdes dans la mer. En attendant, des consommateurs avertis la boudent déjà. En l'absence d'étiquetage, on la reconnaît à sa coquille qui rebique comme la proue d'un bateau, mais certains ostréiculteurs couperaient cette partie pour faire passer la belle incognito."

Vous avez remarqué mes chers lecteurs, "Pas très anodin... car, légalement, elle n'est pas un OGM mais un OVM, c'est-à-dire un organisme vivant modifié. "
Eh, oui, tout ça, passe à l'as, les saumons transgéniques, les forêts transgéniques et bientôt, les hommes transgéniques.
Mais, au Mexique, le gouvernement pourrait agir pour que des millions de paysans ne se retrouvent dans la misère et.........aux Etats-Unis, transformant par la même la mixité ethnique de ce pays.
Car, et, c'est là le paradoxe de Mosanto, cette société pousse des millions de mexicains à immigrer illégalement aux States. Pas sûr que cela plaise aux WASP.

(source : ActuWiki)


OGM au Mexique: Un crime contre le maïs paysan et indigène, un crime contre l’humanité

(Mexico, 20 novembre 2012) Les multinationales Monsanto, DuPont et Dow attendent l’aval du gouvernement mexicain au cours des prochains jours pour semer 2,4 millions d’hectares de maïs transgénique au Mexique, une surface équivalente à la superficie du Salvador. La situation est des plus préoccupantes, le Mexique étant au cœur de la diversité du maïs dans le monde. Des milliers de variétés y sont cultivées dans les campagnes par les communautés paysannes et indigènes. De nos jours, le maïs est l’un des trois aliments les plus consommés au niveau mondial. Par conséquent, la contamination des maïs au Mexique par de dangereux OGM constitue une menace pour le monde entier.
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Des milliers de variétés locales de maïs sont cultivées par les communautés paysannes du Mexique, chacune d’elles étant le produit de climats, sols, écosystèmes et cultures différents. C’est depuis le Mexique que le maïs fut exporté à travers le monde, devenant un aliment crucial pour nombre d’autres peuples, notamment au sud de l’Afrique, en Asie et dans toute l’Amérique Latine. Néanmoins, ces dernières décennies, le maïs a également attisé les convoitises de l’industrie et des multinationales. Ces dernières ont créé des variétés de maïs hybride dépendant d’agrotoxiques et autres intrants que les paysans et paysannes doivent acheter. Elles ont également créé des variétés de maïs transgénique qui à ce jour (2011) couvrent une superficie de 51 millions d’hectares dans le monde.
« La situation est alarmante, car le gouvernement mexicain privilégie les multinationales au détriment du bien-être des paysans et de notre santé » a déclaré Alberto Gómez, de la Via Campesina au Mexique. « Cela fait vingt ans que le gouvernement mexicain met en péril notre souveraineté alimentaire en ouvrant l’agriculture au libre-échange, nous inondant de maïs bon marché de piètre qualité, et faisant sombrer dans la pauvreté des milliers de paysannes et paysans. Maintenant ils veulent nous empoisonner avec du maïs transgénique. Nous ne les laisserons pas faire.»
De récentes études publiées en France démontrent que le maïs transgénique pourrait présenter de graves risques pour la santé. Ces risques ne sont pas évalués de façon adéquate. Dans le cadre de ces études, des rats nourris avec ce maïs présentaient de fortes incidences de cancer et leurs organes vitaux étaient endommagés. Au Mexique, ces entreprises cherchent notamment à semer la variété de maïs transgénique utilisée dans les études françaises, le maïs NK 603.
Par ailleurs, les OGM sont contraires aux droits des paysannes et des paysans. « Les plantes transgéniques contaminent toutes les cultures paysannes, via des gènes brevetés par les multinationales, et empêchent ainsi les paysans d’utiliser leurs propres semences. Voilà pourquoi en Europe nous avons fait pression pour qu’aujourd’hui les lois interdisent les OGM dans nos campagnes et nos aliments. Les Européens et le reste du monde doivent soutenir le peuple mexicain dans sa résistance aux multinationales. Le bien-être du monde entier en dépend », a souligné Guy Kastler, de la Via Campesina en France.
Les organisations de la Via Campesina du monde entier se joignent à la société civile et les paysans et paysannes mexicains qui s’opposent aux demandes de Monsanto et exigent leur rejet. La Via Campesina enjoint les organisations et les citoyens à mener des actions dans leur pays pour rendre compte de l’attitude irresponsable du gouvernement mexicain. « Il nous faut agir partout et condamner cette agression contre le maïs mexicain, qui est une agression contre l’humanité toute entière », soutient Francisca Rodríguez de la Via Campesina au Chili. « Les semences paysannes sont un trésor des communautés paysannes et indigènes. Ce sont les seules semences à nourrir le monde de façon saine et sans l’apport d’agrotoxiques. Ce sont les seules dont la diversité permet de s’adapter au changement climatique. On ne peut se permettre de perdre ces semences de maïs à cause de la contamination par les OGM.
La Via Campesina appelle ses organisations à lancer un assaut d’envergure, à rester vigilant face à cette offensive et à mener des actions dans tous les pays : plaintes au siège des multinationales Monsanto, DuPont, Dow, et des gouvernements les soutenant ; plaintes devant des instances telles que la FAO ou la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) des Nations Unies ; pressions sur les ambassades du gouvernement mexicain à travers le monde ; actions et manifestations ; diffusion d’informations via tous les canaux possibles. Les peuples du Mexique et les communautés paysannes résistent aux multinationales. Repoussons cette attaque contre la vie dans le monde entier!
NON AU MAÏS TRANSGÉNIQUE! DEHORS MONSANTO!
MONDIALISONS LA LUTTE, MONDIALISONS L’ESPOIR!
Pour nous contacter: lvc-communication@viacampesina.org

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.

Ps : Dormez bien, mes chers cinq lecteurs. (source : l'Express)


Pesticides: les Français en ont plein le sang

Par , publié le 
Les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands. C'est ce qui ressort d'une étude inédite de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).
Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes. 
Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant). 
Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l'on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d'autres types de pesticides, dits "organochlorés". Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands! 
Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l'air, le sol, l'eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l'époque dans les encres d'imprimerie et les adhésifs, le site du ministère de l'Ecologie rappelle qu'ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone.  
Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains.  



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