lundi 14 janvier 2013

Salut à nous à ceux qui veulent construire un monde meilleur. On peut le faire en abandonnant la majorité de la population, mais que serions-nous ?

Et, voilà, mes cinq chers lecteurs, le Soudan du sud, à peine indépendant des arabo-musulmans du nord, les voilà qui vend ses terres à d'autres arabes, le Qatar et Abu-Dhabi en l'occurrence.
Rappelons-nous que sur ces millions d'hectares, puisqu'il y a la Chine et bien d'autres qui ont acquis des terres au Soudan, il y a des peuples. Des peuples qui vont être chassés par les nouveaux propriétaires de leur propre terre.
Parce que évidemment, le gouvernement ne les a même pas consulté. Il s'est simplement accaparé de leur terre, de leur maison et a été sympa de leur laisser leur femme.
Voilà, un gouvernement déjà corrompu, et qui sans doute avait préparé ces cessions de terre avant même l'indépendance officielle.
Bande de pourris qui vont vendre leur peuple !

(source : Médiapart)

« État Soudan cède 880 000 hectares de terres labourables ». Centaines de milliers d'hectares acquis par le Qatar et Abu-Dhabi

Accaparement de terres agricoles ou Land Grabbing

Prises de contrôle de millions d’hectares de terres agricoles dans des pays étrangers, nouveaux défrichements destinés à étendre les terres cultivées, vives inquiétudes à propos de possibles spoliations foncières au détriment des populations locales… autant de façons de rendre compte d’un phénomène en pleine expansion : le Land Grabbing ou accaparement de terres. Face au spectre d’une pénurie de denrées alimentaires et de terres agricoles, divers investisseurs se sont déjà emparé de plusieurs dizaines de millions d’hectares de terres cultivables, principalement dans les pays en développement et plus particulièrement en Afrique. En l’absence de régulation concernant ces transactions, on peut se demander si elles constituent pour les populations locales de véritables opportunités de développement ou, au contraire, de réelles menaces de spoliation et d’appauvrissement.

Les modalités d'acquisition d'actifs agricoles à grande échelle sont peu connues, du fait de leur caractère confidentiel. En effet, les agents économiques concernés – États comme firmes privées – préfèrent travailler dans la discrétion en raison du caractère stratégique et des risques politiques propres à ces opérations : les populations locales pourraient, comme ce fut le cas à Madagascar avec le projet de Daewo, protester vivement, voire renverser le gouvernement en place.



Depuis 2007, les médias se sont largement fait l'écho d'opérations de land grabbing, c'est-à-dire de prises de contrôle de terres agricoles par des investisseurs étrangers, parfois en surmédiatisant certaines d'entre elles – ainsi du projet envisagé en 2008 par l'entreprise sud-coréenne Daewo à Madagascar, qui n'a finalement pas abouti.
Toutefois, en se fondant sur différentes estimations dont celles de l'O.N.U., on peut avancer que 30 millions d'hectares de terres agricoles dans le monde – soit un peu plus que la surface agricole de la France – , dont près de 20 millions situés dans des pays en développement, seraient effectivement passés sous contrôle étranger de 2006 à 2009.
Selon un rapport de la Banque mondiale (septembre 2010), les investisseurs (locaux ou étrangers) auraient manifesté un intérêt pour plus de 40 millions d'hectares de terres agricoles au cours de la seule année 2008, terres situées pour les trois quarts en Afrique subsaharienne.
Plus complexe que ne le laissent souvent paraître les médias, dans la mesure où il concerne non seulement des terres mais également d'autres actifs agricoles (exploitations, usines de transformation des produits alimentaires, etc.), le land grabbing ne constitue pas véritablement un phénomène nouveau – il a été largement pratiqué à l'époque coloniale –, même s'il a connu récemment une nette et brutale accélération. Celle-ci souligne l'importance des préoccupations tant de souveraineté que de sécurité alimentaire qui font que les actifs agricoles, et en particulier les terres, sont devenus une ressource stratégique au même titre que le pétrole ou certains minerais.
http://www.universalis.fr/encyclopedie/land-grabbing-accaparement-de-terres-agricoles/

Et, pour finir, cet autre articles des brindherbes engagés sur le rattrapage par l'industrie de l'agro-alimentaire de l'agriculture bio.





OGM : LEUR CULTURE EN EUROPE AUGMENTERAIT LES HERBICIDES DE 72%


Dans un rapport publié fin 2012 par Greenpeace, l’agronome et économiste Charles Benbrook estime qu’une autorisation sans restrictions de cultures de maïs, betterave à sucre et soja génétiquement modifiés pour résister au glyphosate en Europe augmenterait systématiquement l’usage des herbicides.
L’Union européenne s’apprête à autoriser 26 cultures transgéniques, parmi lesquelles 13 génétiquement modifiées (GM) pour tolérer le glyphosate, principe actif de l’herbicide Roundup notamment. Glyphosate, dont l’utilisation augmentera inéluctablement. Jusqu’à 10 fois plus qu’aujourd’hui pour être exact, prévient Charles Benbrook, professeur d’économie au centre de l’agriculture soutenable de l’université du Washington.
Dans un rapport qui lui a été mandé par Greenpeace, le chercheur a modélisé l’évolution de l’usage des herbicides en Union européenne, selon 3 modèles d’adoption de cultures de maïs, soja et betterave sucrière ayant subi une modification génétique pour tolérer le glyphosate, dite Roundup Ready (RR). Pour ce faire, il a utilisé les données disponibles sur l’usage des herbicides aux Etats-Unis, qui cultive des plantes RR depuis 1996 et utilise du glyphosate comme pesticide depuis les années 70.
Tolérer un herbicide a un prix
Premier scénario, la technologie RR est autorisée par l’UE et adoptée par les agriculteurs avec autant d’enthousiasme qu’elle le fut aux Etats-Unis, sans restriction d’usage. L’épandage de l’ensemble des herbicides augmenterait alors de 72% pour l’ensemble des cultures de maïs, soja et betterave, selon le rapport de Benbrook. Une croissance due quasi-uniquement à l’explosion de l’épandage de glyphosate qui serait 800% supérieur à aujourd’hui.
Deuxième scénario, plus modéré que le précédent : l’UE impose des restrictions à l’utilisation de la technologie Roundup Ready. Par exemple, l’interdiction de planter des cultures deux ans d’affilée sur un champ donné, dans l’espoir de prévenir l’émergence de mauvaises herbes résistantes. L’utilisation totale d’herbicides augmenterait alors « seulement » de 25%, et celle du glyphosate seulement, de 400%.
Enfin, dernière possibilité : ces OGM ne sont pas autorisés en UE et l’agriculture conventionnelle reste dominante. Alors, que l’usage de l’ensemble des herbicides pour les 3 cultures diminuerait de 1% dans l’Union d’ici 2025, celui du glyphosate augmenterait de 88%.
Pourquoi cette surenchère en herbicides dans les deux premiers scénarios ? Parce que tolérer un herbicide a un prix : la dépendance vis-à-vis de ce même herbicide. Les paysans épandent plus souvent et en plus grandes quantités du glyphosate sur leurs champs supportant le glyphosate. «Clairement, quand des agriculteurs paient plus cher pour des semences tolérant un herbicide, ils souhaitent en profiter en épandant au maximum l’herbicide associé». Or, cette dépendance entraîne l’apparition de résistances parmi les mauvaises herbes.
Echec du système Roundup Ready
Car les chères indésirables s’adaptent à leur milieu, comme le prouve l’expérience américaine. Amarante, vergerette du Canada, ambroisie… elles sont 24 à avoir évolué pour résister au glyphosate épandu aux Etats-Unis. «En 2012, entre un tiers et la moitié des cultures de coton, maïs et soja du pays étaient infestées par au moins une espèce résistante au glyphosate», lit-on dans le rapport de Greenpeace. Résultat : les agriculteurs étatsuniens utilisent jusqu’à 3 herbicides, en plus du glyphosate, pour se débarrasser de ces indésirables. Les quantités épandues par hectare seraient deux fois plus importantes dans les champs infestés par des mauvaises herbes résistantes au glyphosate, que dans les autres. «Le système Roundup Ready échoue là-bas au même rythme qu’il a été adopté», conclut Charles Benbrook dans son rapport.
Et l’apparition de résistances peut être très rapide. Aux Etats-Unis, 4 ans ont suffi pour que soit recensée une super-mauvaise herbe après le déploiement de la technologie RR. Cette vitesse pourrait être supérieure en Europe, terreau fertile puisque le glyphosate y est utilisé depuis plusieurs années. «L’approbation et la plantation à large échelle de variétés culturales RR créeront les conditions idéales pour accélérer à la fois la propagation des herbes résistantes, et l’émergence de nouvelles». Il y aurait déjà 12 mauvaises herbes résistantes au glyphosate en UE.
Aujourd’hui, le modèle agricole américain se dirige vers les cultures résistantes non plus à un herbicide, mais plusieurs, dans l’espoir de faire la peau aux mauvaises herbes résistantes au glyphosate. Une stratégie «aussi sensée que déverser de l’essence sur un incendie pour l’éteindre», prévient Greenpeace. L’avertissement vaut pour l’Europe.
Source : bioconsomacteurs.org

Dernière inspiration, si, j'ose dire, concernant le Mali.
Bientôt, si, les States s'impliquent un peu plus, il sera nécessaire d'attendre les djihadistes sur leurs routes de replis et les liquider.
A bientôt.
René.

PS :  Quand, déciderons-nous de faire du désert mauritanien une zone agricole ?
Cela est possible !
PS2 :Si, le parti communiste en France tente de se débarasser de Jean Luc Malanchon pour les élections municipales. Il a tord parce qu'ils ne représentent plus rien sans la dynamique qu'il a enclenché.
Rendez-vous aux élections municipales !

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