lundi 21 janvier 2013

Salut à ceux qui comprennent que nous détruisons ce qui nous fait vivre. Ils seront les maîtres d'un monde qu'ils auront fait disparaître.

Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, en France,  Mosanto et compagnie n'ont pas besoin de se payer les services de société de sécurité et de mercenaires patentés, les gros agriculteurs empoisonneurs font le travail. Ils se permettent de menacer les personnes qui menacent les intérêts des grosses boîtes qui dealent les pesticides.

(source : C Durable.info)

Planète



Communiqué de France Nature Environnement

Nitrates : l’intérêt général prévaut sur celui de quelques agriculteurs

Algues vertes : réduire les pollutions à la source
mercredi 16 janvier 2013
Posté par David Naulin , Cyrille
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Un retard qui va coûter cher à la France
Le 16 janvier 2013, en pleine période de campagne pour les élections aux chambres d’agriculture, les adhérents de la FNSEA sont appelés à manifester pour la journée nationale d’action intitulée « Laissez nous faire notre métier, nous sommes les experts de la terre  ». En toile de fond de cette manifestation, un rejet des réglementations environnementales, notamment sur le sujet chaud des nitrates. Entre les intérêts particuliers d’une profession et l’intérêt général, France Nature Environnement rappelle les priorités.
  Sommaire  
La France est avec la Grèce la seule nation européenne qui est menacée par Bruxelles faute de pouvoir répondre aux objectifs de qualité de l’eau. « Face à cette situation dramatique et à l’inefficacité des différents programmes d’action pour régler ce problème, la France ne peut pas aujourd’hui se permettre de perdre encore davantage de temps pour actualiser sa réglementation nitrates » revendique Jo Hervé, président d’Eau & Rivières de Bretagne. Sur le plan environnemental comme sur le plan financier, il serait suicidaire d’attendre les sanctions et amendes européennes sans rien faire. Les astreintes imposées à la France, jusqu’au retour total à la conformité, sont évaluées à plus de 150 000 euros par jour !
Des assouplissements au détriment de l’environnement
De nombreux assouplissements ont déjà été mis en œuvre ces dernières années : relèvement des seuils d’autorisation pour les élevages intensifs de volailles et bovins, suppression des enquêtes publiques pour les regroupements d’installations, augmentation des plafonds d’épandage de lisier. Rappelons qu’un millier de captages a été abandonné en France ces dernières années et qu’une quinzaine de départements est touchée par les marées vertes. Il est indispensable que l’Etat protège l’eau et applique enfin la directive européenne de 1991. Nous en sommes aujourd’hui à la fin du quatrième programme d’action et les dernières évaluations montrent une progression de la pollution par les nitrates.
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L’intérêt général passe avant les intérêts particuliers
Directive nitrates, moratoire sur le stockage de l’eau, installations classées pour la protection de l’environnement : les trois « monstres administratifs » remis en cause par la FNSEA sont avant tout des règlements visant à protéger l’intérêt général. L’amélioration de la qualité de l’eau que l’on boit, la disparition des marées vertes et la préservation des milieux aquatiques relèvent de l’intérêt général. Il est donc logique que l’Etat réglemente dans ce sens et non en suivant les recommandations de l’un des syndicats agricoles, qui par définition, prétend défendre avant tout les intérêts d’une partie de la profession.
Bruno Genty : «  Tous les secteurs économiques voient leurs activités encadrées par une réglementation. L’agriculture ne doit pas faire exception et il est illusoire de croire que le seul « bon sens paysan » permettra une agriculture propre. Il est tout à fait compréhensible qu’un secteur raisonne en fonction d’objectifs et de priorités économiques, mais sans réglementation, les questions sociales, sanitaires, environnementales ne peuvent être satisfaites. Cela n’empêche pas de construire les réglementations de concert avec l’ensemble des acteurs concernés, mais il ne faut pas perdre de vue l’objectif, à savoir la défense de l’intérêt général. »

 20 Août 2009

François Fillon a annoncé une mission interministérielle sur la gestion du risque des algues vertes et Chantal Jouanno a dévoilé les résultats d’une étude soulignant que les algues vertes sont un vrai risque pour la santé. Réaction de France Nature Environnement.
Selon cette étude, les algues vertes en décomposition sur les plages "présentent un vrai risque pour la santé". Elle précise que la concentration d’hydrogène sulfuré peut dépasser "les doses mortelles". Les détections obtenues au-dessus de la vase ont montré des teneurs en hydrogène sulfuré de 200 ppm (parties par million). Dans certains endroits, la concentration avoisine les 1 000 ppm. On sait que, au-delà de 500 ppm, la dose peut être mortelle
José Cambou est la pilote du réseau santé-environnement de FNE. « C’est désormais un fait avéré que les algues vertes dégagent des doses mortelles de gaz. Insister sur les risques sanitaires nous semble plus qu’important. La prévention ne peut se limiter à la pose d’un panneau sur une barrière en bord de plage – puisque tout le monde ne lit pas forcément le français – et au ramassage des algues, ce qui ne règle pas le problème à la source. »
Mettre en place une véritable politique de prévention France Nature Environnement demande une réelle réduction des pollutions qui entraînent une prolifération des algues vertes. José Cambou : « Il est temps de mettre en place une véritable politique de prévention et que les problèmes environnementaux et sanitaires liés aux pollutions aux nitrates ne soient plus niés par une partie du monde agricole. Ce lobbying est inadmissible. »
Jean-Claude Bévillard est pilote du réseau agriculture de FNE. « L’élevage hors-sol produit en Bretagne une quantité de déjections qui dépasse largement la capacité d’absorption du milieu naturel. Les expédients mis en œuvre sont inefficaces. La responsabilité du modèle agricole intensif est évidente, tant en matière d’élevage que de cultures, mais aussi celle de l’industrie agro-alimentaire et de l’agro-business en général. »
Si la situation n’évolue pas, la France pourrait se retrouver une nouvelle fois condamnée par la Cour de Justice de l’Union Européenne et s’exposer à des amendes record. Raymond Léost, pilote du réseau juridique explique : « Elle n’avait pas mis en œuvre des programmes de reconquête de la qualité des eaux brutes nitratées, destinées à la fabrication d’eau potable. Il ne faut pas oublier que les algues vertes sont en milieu terrestre la cause de l’eutrophisation des lacs, plans d’eau et des rivières. »
Le problème est ancien : la question des algues vertes a été soulevée par le Professeur Lefeuvre, ancien président de France Nature Environnement, dès les années 70.
Jean-Claude Bévillard conclut : « Conformément aux engagements du Président de la République à l’issue du Grenelle de l’environnement, FNE demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national. »

 Des menaces contre André Ollivro, porte-parole de l’association Halte aux marées vertes

André Ollivro, porte-parole de l’association Halte aux marées vertes, a été victime d’intimidations et de menaces. France Nature Environnement et Côtes d’Armor Nature Environnement lui apportent tout leur soutien dans un communiqué de presse.
Les mottes de paille déposées devant chez lui. Un avis d’obsèques dans sa boîte aux lettres. De l’huile dans le réservoir de son camion. Du fumier devant sa porte. André Ollivro, porte-parole de l’association Halte aux marées vertes, a été victime de menaces à répétition. Face à une situation devenue insupportable, une plainte est déposée.
France Nature Environnement, fédération nationale des associations de protection de la nature, et Côtes d’Armor Nature Environnement, fédération départementale, lui témoignent tout leur soutien.
Les associations locales alertent les pouvoirs publics depuis de nombreuses années sur la prolifération des algues vertes. « Elles ont énormément travaillé sur le sujet et sont constamment confrontées à l’hostilité ouverte de certains agriculteurs. Il faut du courage pour militer dans ces conditions », souligne Thierry Dereux, président de Côtes d’Armor Nature Environnement et administrateur de FNE. « De notre côté, nous leur apportons tout notre soutien, moral, mais aussi logistique, en les appuyant dans leurs démarches administratives, juridiques » continue-t-il.
« Les associations concernées se retrouveront lundi soir, précise Thierry Dereux.Nous souhaitons accompagner André Ollivro dans ses plaintes et réfléchir à la suite des évènements. »
Sébastien Genest, président de France Nature Environnement : « Nous soutenons pleinement le combat mené avec courage par les militants des Côtes d’Armor contre les marées vertes. Nous exprimons tout notre soutien à André Ollivro et l’accompagneront si besoin pour saisir la justice. »
France Nature Environnement demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national, conformément aux engagements du Grenelle de l’Environnement.
Sébastien Genest conclut : « Une fois encore, comme nous le prouve André Ollivro, la défense de l’intérêt général n’est pas toujours une partie de plaisir. Malgré une prise de conscience de plus en plus forte des problèmes environnementaux, les écologistes sont toujours victimes de pression. La force du mouvement France Nature Environnement, c’est d’être là pour ses militants dans ces moments difficiles à vivre. »


Et, pour finir, je vous propose cet article de Boursorama, concernant la Chine qui continue à stocker et agir sur les prix des matières premières. Je vous propose de vérifier et d'ensuite, vous poser des questions.


La Chine se prépare à un évènement planétaire imminent 



La Chine ne se contente pas de construire des cités capables de loger des centaines de millions d'habitants loin des côtes, elle constitue également de gigantesques stocks de matières premières.
A chacun d'en tirer ses propres conclusions... 

Les experts agricoles des Nations Unies font état d’une anomalie, d’après les chiffres la Chine a importé 2,6 millions de tonnes de riz en 2012, quatre fois plus que les 575 000 tonnes importées en 2011. Il n'y a pas de raison évidente pour que les importations aient augmenté dans de telles proportions, puisqu'il n'y aucune pénurie de riz en Chine. Apparemment les Chinois profiteraient de la faiblesse des prix internationaux, mais cela indique surtout que la Chine constitue de vastes réserves de riz, cultivé au Canada. Pourquoi la Chine se mettrait-t-elle subitement à stocker ces millions de tonnes de riz, sans raisons apparentes ? Peut-être lié au fait que la Chine accélère son dispositif militaire et lancerait des préparatifs de guerre dans le Pacifique et en Asie centrale.

Si 400% d’augmentation des stocks de riz ne suffisent-pas pour vous convaincre que les Chinois se préparent à un événement important à court terme, observez ce qui se passe en Australie : deux grands distributeurs de lait maternisé du pays ont indiqué qu'ils étaient incapables de subvenir à la demande intérieure. Des magasins à travers le pays sont en rupture, essentiellement en raison des exportations massives vers la Chine de lait déshydraté.

Une hausse des exportations de l'une des marques de lait pour nourrisson les plus populaires d'Australie a provoqué un spectacle inhabituel dans ce pays riche : des étagères vides dans certains points de vente de premier plan.

Les Chinois ont peut-être un problème avec leur lait maternisé, du style du scandale de la contamination du lait qui les a touché il y 4 ans ?

En plus du stockage alimentaire, ils diversifient leurs avoirs libellés en dollars, dans des biens physiques. En effet, en seulement un mois, en 2012, ils ont importé et stocké plus d'or que la totalité de l'or des coffres de la Banque centrale européenne. Leurs stocks de métaux précieux ont augmenté si rapidement ces dernières années, que la quantité réelle des avoirs chinois restent un mystère complet pour les occidentaux. Il se pourrait que la République Populaire soit maintenant le deuxième plus grand pays de thésaurisation dans le monde, derrière les États-Unis. Nous n'aurons aucune certitude tant que la Chine ne communiquera pas officiellement ses chiffres, mais vu la cadence de stockage qui est d’un peu moins de 1000 tonnes par an, il est pratiquement certain que la Chine soit au minimum le deuxième plus grand détenteur d'or au monde, dépassant l'Allemagne avec ses 3.395 tonnes et en second lieu les États-Unis.

Mais les Chinois n’achètent pas seulement des métaux précieux, ils acquièrent à vitesse grand V des métaux industriels.

Le prix ​​du fer était à son niveau record il y a 15 mois, à 153,90 $ la tonne. La remontée des prix, qui a commencé en Décembre 2012, serait principalement due à la reconstitution de leurs stocks, afin de répondre à une hypothétique stimulation économique intérieure.

La version médiatisée de la Chine reconstituant ses stocks, en prévision d'une reprise économique, est assez amusante, étant donné qu’il y a 8 mois l’agence Reuters rapportait que la Chine avait des surplus, et que leurs installations de stockage étaient saturées !

Les entrepôts de métaux sont tellement pleins, qu’ils stockent le cuivre sur des parkings. Au port de Qingdao, qui abrite un des plus important port chinois pour le minerai de fer, des centaines de tas de minerais, haut comme des immeubles de trois étages, débordent dans la zone stockage des céréales, et pratiquement jusque dans les rues adjacentes.

Plus au sud, les entrepôts sous douane de Shanghai utilisent aussi des parkings pour stocker le minerai de cuivre en surabondance, ce qui serait de mauvais augure pour les prix mondiaux des métaux et soulève des questions quant à la capacité de la Chine à soutenir sa croissance économique, alors que le reste du monde vacille. Pourquoi la Chine stockerait massivement du minerai de fer alors qu'elle en possède déjà d'énormes quantités excédentaires ?

Quelque chose nous dit que cela n'a rien à voir avec une hypothétique reprise économique ou les théories économiques, en termes d'analyse traditionnelle. 

Pourquoi la Chine a-t-elle brutalement besoin de quatre fois plus de riz d'une année sur l'autre ?

Pourquoi acheter plus de fer, lorsque vous avez déjà d’énormes surplus ?

Pourquoi acheter de l'or, quand le président de la Réserve Fédérale, Ben Bernanke, suggère que ce n'est qu’une relique sans valeur ? 

Pourquoi construire des villes gigantesques, pouvant loger des millions de personnes, et les conserver vides ?

Tout cela ne tient pas debout. À moins que les Chinois ne soient au courant de quelque chose que nos gouvernements occultent...

Est-il possible, dans un monde où il y des centaines de milliers de milliards de dollars de dette, où les États-Unis contrôlent indirectement la plupart des réserves pétrolières de la planète, et où des super puissances ont construit des dizaines de milliers d'armes nucléaires et dépensé des centaines de milliards de dollars en armes, que les Chinois aient conscience que les choses soient en train de prendre une tournure dramatique, dans un avenir proche ?

Les Chinois achètent des biens matériels, pas seulement des actifs sous forme papier, mais des produits physiques réels, qu’ils stockent dans tout le pays. Peut-être ont-ils décidé que les dettes américaines et européennes sont de mauvaises affaires, et que ce n'est qu'une question de temps avant que leurs systèmes financiers, économiques et monétaires, subissent un effondrement total.

Au mieux, ces signes indiquent que la République Populaire de Chine s'attend à ce que la valeur des devises (ils possèdent des milliards de réserves de change occidental) se détériorera par rapport à la valeur des matières premières physiques. Ils s'approvisionnent avant le carnage, et achètent tout ce qu'ils peuvent avant que leurs économies ne disparaissent. Au pire, ils peuvent très bien se préparer, comme l’averti l'analyste géopolitique Joel Skousen, dans son documentaire stratégique, à la prochaine décennie qui verra les Chinois et les Russes s'associer contre les États-Unis dans une épreuve de force thermonucléaire.


Bonne réflexion.
A bientôt.
René.

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