lundi 7 janvier 2013

Salut à ceux qui croient encore qu'il y a des élus honnêtes. Je suis bien content pour vous.

Et, à quand en France ?

Mauritanie: le gouvernement interdit les sachets plastiques

Créé le 02-01-2013 à 11h55 - Mis à jour à 15h29

Nouakchott proscrit depuis mardi 1er janvier 2013 la fabrication, la commercialisation et l'usage des sachets plastiques.

Cette mesure de protection de l'environnement expose ses contrevenants à des sanctions, a annoncé l'Agence mauritanienne d'information (AMI) officielle d'informations.
Elle en vigueur à partir du 1er janvier 2013, prévoit des peines de prison ferme pouvant aller jusqu'à un an et des amendes atteignant un million d'ouguiyas (2.500 euros) pour les fabricants, importateurs et utilisateurs de sachets plastiques, affirme l'AMI, citant le ministre mauritanien de l'Environnement, Amedi Camara.
INTOXICATION. Le ministre a indiqué que "la quasi-totalité (des) déchets d'emballages plastiques ne sont pas collectés et se retrouvent dans le milieu naturel, terrestre et marin, où ils sont parfois ingérés par quelques espèces marines et le bétail, entraînant leur mort".
80% des bovins tués aux abattoirs de Nouakchott sont "porteurs de sacs plastiques dans leur panse" selon le ministre mauritanien de l'Environnement.
La matière plastique représente 25% des 56.000 tonnes de déchets produits annuellement par la ville de Nouakchott, selon des statistiques officielles.
La lutte contre cette pollution par le plastique n'est pas nouvelle. Depuis 2006, le Gret (une ONG française de développement spécialisée dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités) appuie, dans la région de Nouakchott, une filière de recyclage de déchets plastiques via la pré-collecte, le traitement et l'appui aux industriels et artisans locaux pour la vente finale des produits recyclés. Ce projet, baptisé Zazou, est illustré par le film d'animation "Sidi et les Zazous" visible ci-dessous.

Sidi et les Zazous par Gret-videos
"SOLUBLE". Et quoi pour remplacer désormais les sachets hors-la-loi ? Le gouvernement et ses partenaires dont le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et des ONG locales font depuis peu la promotion de nouveaux sacs "solubles dans la nature" à base de papier notamment, pour remplacer le plastique, selon l'AMI.

Alors, qu'attends notre gouvernement pour faire pareil ?
Hélas, il écoute trop les industriels et les places financières.
Mais, passons, Hollande, de toute façon, n'est pas quelqu'un d'assez courageux pour être téméraire.
En attendant, de petites victoires continuent de nourrir l'espoir.

(source : Basta !)

Victoire de villageois chiliens face à un consortium minier

Par Sophie Chapelle (7 janvier 2013)

C’est un premier revers pour la famille Luksic, 27e fortune mondiale selon la revue Forbes en 2011. Propriétaire du consortium minier Antofagasta Minerals, ces milliardaires chiliens poursuivaient en justice des villageois pour s’être opposés à la dévastation environnementale générée par un immense réservoir de déchets miniers. Une méga-décharge de 2 700 millions de tonnes de déchets, produits par la mine de cuivre de Los Pelambres au Chili, qui risque d’ensevelir une vallée et pollue allègrement les réseaux d’eau potable (lire ce témoignage).
Le consortium minier Antofagasta accusait le comité de défense du village des Caimanes et ses quatre avocats « d’association illicite, désordre public et prévarication », suite à la mise en place d’actions juridiques contre le fonctionnement du bassin minier. Le 21 décembre 2012, après 40 jours d’audience, le tribunal oral de Ovalle (situé à 200 km au nord de Santiago) a résolu à l’unanimité d’acquitter le dirigeant du Comité de Caimanes et les quatre avocats défendant la communauté. Il a reconnu que l’on ne pouvait pas qualifier de « fausses » les dénonciations de contamination environnementales.
Cet acquittement marque la reconnaissance des droits des communautés à se défendre. Cependant, « aucune solution n’a été apportée au problème de contamination de l’eau qui continue d’être nié par les autorités sanitaires. Hormis ceux qui ont les moyens d’acheter l’eau, les habitants continuent de consommer une eau dont la présence de mercure-nickel-manganèses a été attestée mettant en danger la population », souligne Elif Karakartal du Comité de défense de Caimanes. Les avocats se disent déterminés à poursuivre leur action. Pour que le droit de vivre dans un environnement sûr et sain, le droit à l’eau et le droit à s’exprimer et à dénoncer les crimes environnementaux soient enfin reconnus."


Et, pour finir, là où la lutte contre Mosanto affronte un mur : Celui de l'emploi !

 (source : FR3 languedoc-roussillon)

Monsanto veut s'étendre à Trèbes dans l' Aude pour 50 millions d'euros

Le géant américain des semences Monsanto vient de soumettre un projet d'extension de ses installations de Trèbes. La mairie de Trèbes  se dit "très favorable à cet investissement de 50 millions d'euros".
  • Par Armelle Goyon
  • Publié le 04/01/2013 | 10:35, mis à jour le 04/01/2013 | 11:08
Au coeur du débat sur les OGM
Au coeur du débat sur les OGM
"L'entreprise, qui est établie chez nous depuis 30 ans, a déposé un permis de construire pour étendre sur 2 hectares ses installations de production de semences de colza, de maïs et de tournesol", a déclaré le premier adjoint au maire de Trèbes (DVD), Jean-Paul Ferrif. "Je ne vois pas ce qui motiverait le rejet d'un projet représentant 20 emplois de techniciens et ingénieurs et 80 emplois saisonniers s'ajoutant aux 60 CDI et 150 saisonniers actuellement liés au site", a-t-il ajouté.

Le permis de construire pourrait être accordé dans les prochaines semaines, mais Monsanto devra aussi déclarer la première phase des travaux  sur les nouveaux séchoirs et silos à la préfecture. En tant qu'entreprise classée, a précisé la préfecture, elle devra ensuite obtenir une autorisation d'exploitation avec enquête publique, pour une deuxième phase de travaux prévus d'ici la fin de 2014, visant à créer "une nouvelle unité de traitement des semences et une nouvelle unité d'ensachage et de stockage".

Le groupe américain, pionnier des organismes OGM est régulièrement montré du doigt par les altermondialistes qui dénoncent la dépendance des agriculteurs à l'égard du semencier et par les anti-OGM qui ont multiplié les manifestations contre ses sites notamment à Trèbes en février 2012.
"J'y étais", se souvient Michel Cornuet, adjoint écologiste (EELV) à la mairie de Carcassonne et conseiller à communauté d'agglomération dont Trèbes fait partie. Toutefois, souligne-t-il, "la situation économique et sociale ne permet pas de mépriser d'éventuelles créations d'emplois".

De son côté Henri Garino (PCF), lui aussi élu carcassonnais et conseiller communautaire, "imagine mal mettre un veto alors que les 124 salariés du glacier Pilpa de Carcassonne vont être bientôt licenciés et qu'il pourrait y avoir des reclassements chez Monsanto". MM. Cornuet et Garino auront leur mot à dire en tant que conseillers de la communauté d'agglomération. "Nous demanderons le maximum de garanties qu'il n'y ait pas de semences OGM", lancent-ils en choeur, très méfiants à l'égard de Monsanto, expert en maïs OGM.

Le groupe américain n'a pu être joint jeudi, mais la préfecture a souligné que le projet concerne des "semences hybrides et non d'OGM". "Les OGM sont interdits et il n'y a pas lieu de chasser des sorcières qui n'existent pas", a renchéri l'adjoint au maire de Trèbes. La mairie de Trèbes souhaite que "toutes les parties aillent vite car Monsanto a choisi Trèbes alors qu'il avait des opportunités en Roumanie et en Ukraine, il ne faudrait pas que la lenteur des procédures vienne handicaper le projet".

Selon M. Ferrif, les travaux pourraient débuter dans un mois afin que l'unité soit opérationnelle dès septembre lors de la récolte de maïs et de tournesol, pour recueillir et conditionner les semences qui seront revendues aux agriculteurs. Ces travaux de construction devraient occuper jusqu'à l'été 300 salariés des entreprises du département.

"Avec un investissement prévu de 20 millions d'euros en 2013 et 30 millions en 2014 c'est une des opérations les plus importantes de l'année dans l'Aude, et elle devrait ensuite rapporter 2 millions d'euros par an de taxe à l'agglomération de Carcassonne", souligne M. Ferrif."
Et, voilà, comment l'histoire nous racontera notre défaite qui est aussi la leur.
A bientôt.
René.

PS : (source : Actuwiki)

Le cartel de la réserve fédérale : les huit familles

Les quatre cavaliers du système bancaire américain (Bank of America, JP Morgan Chase, Citigroup and Wells Fargo) possèdent les quatre cavaliers du pétrole (Exxon Mobil, Royal Dutch/Shell, BP Amoco et Chevron Texaco) en tandem avec Deutsche Bank, la BNP, Barclays et d’autres anciens pontes européens de l’argent. Mais leur monopole sur l’économie globale ne s’arrête pas aux limites des champs pétroliers.
D’après les déclarations d’entreprises 10K enregistrées avec la SEC (NdT: la commission des cotations boursières, le “shérif” de Wall Street, ou ce qui devrait l’être), les quatre cavaliers de la banque sont parmi les 10 actionnaires majeurs de pratiquement toutes les entreprises figurant dans le ghota du Fortune 500 [1]
Alors qui sont donc les actionnaires de ces banques centralisant l’argent ? Cette information est gardée de manière plus ferme. Mes demandes aux agences régulatrices bancaires concernant la question de savoir qui possède les actions des top 25 compagnies américaines, tenant les actions des banques, ont initialement reçu un statut couvert par le Freedom of Information Act (NDT: loi sur la liberté de l’information, qui aux Etats-Unis prévoit d’empêcher le secret de l’information), avant d’être finalement refusées sous couvert de raisons de “sécurité nationale”. Ceci est très ironique, sachant que bon nombre d’actionnaires résident en Europe.
Un des monuments de la richesse de l’oligarchie globale qui possède ces compagnies de holding bancaire est la US Trust Corporation, fondée en 1853 et maintenant propriété de Bank of America. Un des récents directeurs de l’US Trust Corporation et administrateur honoraire était Walter Rothschild. D’autres directeurs furent Daniel Davison de JP Morgan Chase, Richard Tucker d’Exxon Mobil, Daniel Roberts de Citigroup et Marshall Schwartz de Morgan Stanley. [2] J.W.
McCalister, un membre éminent de l’industrie du pétrole avec des entrées dans la maison des Saouds, écrivit dans le Grim Reaper, qu’il a obtenu des informations de banquiers saoudiens, qui citaient le fait que 80% de la banque fédérale de New York, de loin la plus puissante branche de la réserve fédérale, étaient détenus par seulement huit familles, dont quatre résidant aux Etats-Unis. Ce sont les familles Goldman Sachs, Rockefeller, Lehman et Kuhn Loeb de New York, les Rothschild de Paris et de Londres, les Warburg de Hambourg, les Lazard de Paris et les Israël Moses Seif de Rome.
CPA Thomas D. Schauf confirme les dires de McCallister, ajoutant que 10 banques contrôlent les douze branches de la réserve fédérale. Il nomme N.M Rothschild de Londres, Rotshschild Bank de Berlin, la banque Warburg de Hambourg, la banque Warburg d’Amsterdam, Lehman Brothers de New York, Lazard Brothers de Paris, la banque Kuhn Loeb de New York, la banque Israel Moses Seif de Rome, Goldman Sachs de New York et la banque JP Morgan Chase de New York. Schauf également cite William Rockefeller, Paul Warburg, Jacob Schiff et James Stillman comme étant les individus qui ont le plus d’actions à titre individuel dans la réserve fédérale. [3] Les Schiff sont étroitement liés à Kuhn Loeb, les Stillman de Citigroup, qui se marièrent dans le clan Rockefeller au début du siècle.
Eustace Mullins arriva aux même conclusions dans son livre “Les secrets de la réserve fédérale”, dans lequel il montre des diagrammes connectant la Fed et ses banques membres avec les familles Rothschild, Warburg, Rockefeller et autres. [4] Le contrôle exercé par ces familles sur l’économie globale ne peut pas être exagéré et est couvert volontairement du sceau du secret. Leur bras médiatique est prompt à discréditer toute information exposant ce cartel de banques privées comme étant une “théorie du complot”. Pourtant, les faits demeurent.
La maison Morgan
La banque de la réserve fédérale est née en 1913, la même année que mourut J. Pierpont Morgan et que la fondation Rockefeller fut créée. La maison Morgan présidait sur la finance américaine depuis le coin de Wall Street et Broad, agissant déjà en quasi banque centrale américaine depuis 1838, quand Georges Peabody la fonda à Londres.
Peabody était un partenaire d’affaires des Rothschild. En 1952, l’enquêteur sur le Fed Eustace Mulins émit la suposition que les Morgan n’étaient de fait que les agents de Rothschild. Mullins écrivit que les Rothschild “…préféraient opérer de manière anonyme aux etats-Unis derrière la façade de la JP Morgan and co”. [5] L’écrivain Gabriel Kolko écrivit “Les activités des Morgan en 1895-96 à vendre des bons du trésor or américains en Europe étaient basées sur une alliance avec la maison Rothschild.” [6]
La pieuvre financière Morgan enroula rapidement ses tentacules autour du monde. Morgan Grenfell opérait depuis Londres. Morgan et Ce depuis Paris. Les cousins des Rothschild Lambert montèrent Drexel et compagnie à Philadelphie.
La maison des Morgan était impliquée avec les Astors, DuPont, Guggenheim, Vanderbilt et les Rockefeller. Elle finança le lancement de AT&T, de General Motors, General Electric et DuPont. Tout comme les banques de Londres Rothschild et Barings, Morgan devint partie prenante dans la structure de bon nombre de pays.
Dès 1890, la maison Morgan prêtait à la banque centrale d’Egypte, finançait les chemins de fer russes, renflouait les obligations du gouvernememt provincial du Brésil et finançait des travaux publics argentins. Une récession économique en 1893 renforça la puissance financière de Morgan. Cette année-là, Morgan sauva les Etats-Unis d’une panique bancaire, formant un groupement pour remonter les réserves fédéralesavec un envoi d’une valeur de 62 millions de dollars d’or des Rothschild. [7]
Morgan fut la force motrice derrière l’expansion occidentale des Etats-Unis, finançant et contrôlant les chemins de fer qui avançaient vers l’Ouest. En 1879 les chemins de fer centraux de New York, financés par Cornelius Vanderbilt-Morgan donnèrent des prix préférentiels à John D. Rockefeller pour son monopole pétrolier de la Standard Oil, scellant ainsi la relation Rockefeller/Morgan.
La maison Morgan tombe alors sous le contrôle familial Rothschild et Rockefeller. Un titre du New York Herald clame “Les géants du chemin de fer forment un trust gigantesque”. J. Pierpont Morgan qui déclara un jour “la compétition est un pêché” se réjouissait maintenant, “pensez un peu que tout le traffic ferrovière en compétition à l’Ouest de St Louis est placé sous le contrôle d’une trentaine d’hommes.” [8] Morgan et le banquier de d’Edward Harriman Kuhn Loeb obtenaient un monopole sur les chemins de fer, tandis que les dynasties banquières Lehman, Goldman Sachs et Lazard rejoignaient les Rockefeller à contrôler la base industrielle états-unienne. [9]
En 1903, les huit familles établirent le Banker’s Trust. Benjamin Strong du même organisme fut le premier gouverneur de la banque de la réserve fédérale de New York. La création de la réserve fédérale en 1913 fusionna la puissance des huit familles à la puissance militaire et diplomatique du gouvernement américain. Si leurs prêts internationaux n’étaient pas repayés, les oligarques pouvaient maintenant déployer les fusiliers marins américains (NdT: traduction la plus proche pour “US Marines ») pour collecter les dettes. Morgan, Chase et Citibank formèrent une alliance internationale syndiquée de prêteurs sur gage.
La maison Morgan était dans les petits papiers de la maison Windsor britannique et de la maison italienne de Savoie. Les Kuh Loebs, Warburgs, Lehmans, Lazards, Israël Moses Seifs et Goldman Sachs étaient également très proches des maisons royales européennes. Dès 1895, Morgan contrôlait le flot d’or qui entrait et sortait des Etats-Unis. La première vague des fusions américaines étaient dans sa prime enfance et était promue par les banquiers. En 1897, il y eut 69 fusions d’entreprises industrielles. En 1899, il y en eut 1200. En 1904, John Moody, le fondateur de Moody’s Investor Services, dit qu’il était alors impossible de séparer les intérêts des Rockefeller et des Morgan. [10]
La méfiance du public envers l’alliance se propagea. Beaucoup les considéraient comme des traitres à travailler avec le vieux système financier européen. La Standard Oil de Rockefeller, les aciers américains de Andrew Carnegie et les chemins de fer de Edward Harriman étaient tous financés par le banquier Jacob Schiff de  Kuhn Loeab, qui lui travaillait en relations étroites avec les Rothschild d’Europe.
Plusieurs états de l’ouest des Etats-Unis banirent les banquiers. Le populiste William Jennings Bryan fut trois fois le candidat présidentiel démocrate de 1896 à 1908. Le thème central de sa campagne anti-impérialiste fut de dire aux citoyens que les Etats-Unis étaient en train de tomber dans le piège de “l’esclavage financier au capital britannique”. Teddy Roosevelt battît Bryan en 1908, mais fut forcé à la suite de ce feu de brousse anti-impérialiste de faire passer le décret anti-trust. Il s’attaqua ensuite au trust de la la Standard Oil.
En 1912 eurent lieu les auditions Pujo, qui s’occupèrent des concentrations de pouvoir à Wall Street. La même année, Mme Harriman vendît ses parts substantielles de la banque du New York Guaranty Trust à J.P Morgan, créant ainsi Morgan Guaranty Trust. Le juge Louis Brandeis convainquît le présidfent Woodrow Wilson de terminer les situations d’inter-relations de comités directeurs. La loi anti-trust Clayton fut passée en 1914.
Jack Morgan le fils et successeur de J. Piermont, répliqua en demandant aux clients de Morgan Remington et Winchester d’augmenter la production d’armement. Il décida que les Etats-Unis devaient entrer dans la première guerre mondiale. Pressé par la fondation Carnégie et d’autres instances de l’oligarchie, Wilson céda. Comme Charles Tansill écrivit dans “L’Amérique s’en va en guerre”: “Même bien avant que la poudre ne parle, la firme française des frères Rothschild câbla à Morgan and co à New York suggérant le flottement d’un prêt de 100 millions de dollars, dont une partie substantielle serait laissée aux Etats-Unis pour payer les dépenses françaises pour des achats de produits américains.”
La maison Morgan finança la moitié de l’effort de guerre américain, tout en recevant des commissions pour avoir introduit des sous-traitants comme General Electric, DuPont, les aciers Américain, Kennecott et ASARCO. Tous étaient des clients de Morgan. Morgan finança également la guerre des Boers britannique en Afrique du Sud et la guerre franco-prussienne. La conférence de la paix de Paris en 1919 fut présidée par Morgan, qui mena les efforts de reconstruction à la fois de l’Allemagne et des alliés. [11]
Dans les années 1930, le populisme refît surface après que Goldman Sachs, Lehman et autres banques eurent profité du crash de 1929. [12] Le président du comité bancaire du parlement américain Luois McFadden (démocrate-New York) dit de la grande dépression: “ce ne fut pas un accident. Ce fut planifié… Les banquiers internationaux pensèrent à créer une situation de désespoir afin de pouvoir en émerger comme nos dirigeants absolus.”
Le sénateur Gerald Nye (démocrate-Dakota du nord) présida une enquête sur les munitions en 1936. Nye conclua que la maison Morgan précipita les etats-unis dans la première guerre mondiale pour protéger des emprunts et pour créer un essort de l’industrie de l’armement. Nye produisit plus tard un document dont le titre était “La prochaine guerre”, qui réferrait cyniquement au “truc de le vielle déesse démocratie”, par lequel le Japon pourrait-être dupé dans une seconde guerre mondiale. En 1937, le secrétaire à l’intérieur Harold Ickes, mit en garde de “l’influence des 60 familles américaines”. L’historien Ferdinand Lundberg plus tard écrivit un livre ayant le même titre. Le juge de la cour suprême de justice William O. Douglas décria “l’influence de Morgan… la plus pernicieuse dans la finance et l’industrie aujourd’hui.”
Jack Morgan répondit en rapprochant les Etats-Unis de la seconde guerre mondiale. Morgan avait des relations très étroites avec les familles Iwasaki et Dan, les clans les plus riches du Japon, qui possédaient Mitsubishi et Mitsui respectivement, depuis que ces deux compagnies émergèrent des shogunats du XVIIème siècle. Quand le Japon envahit la Manchourie et massacra les paysans de Nankin, Morgan minimisa l’incident. Morgan avait aussi d’étroites relations avec le fasciste italien Benito Mussolini, tandis que le nazi allemand Dr. Hjalmer Schacht était la liaison entre la banque Morgan et l’allemagne durant la seconde guerre mondiale. Après la guerre, les représentants de Morgan rentrèrent Schacht à la Bank for International Settlements (BIS) à Bâle en Suisse. [13]
La maison Rockefeller
La BIS est la banque la plus puissante du monde, une banque centrale globale pour les huit familles qui contrôlent les banques centrales de presque toutes la nations occidentales et des pays en voie de développement. Le premier président de la BIS fut le banquier de Rockefeller Gates McGarrah, un officiel de la Chase Manhattan Bank et de la réserve fédérale. McGarrah était le grand-père de l’ex-directeur de la CIA Richard Helms. Les Rockefeller, tout comme les Morgan, avaient des relations très étroites avec Londres. David Icke écrit dans “Les enfants de la matrix”, que les Rockefeller et les Morgan n’étaient que des “prête-noms” pour les Rothschild. [14]
La BIS est une propriété de la réserve fédérale, de la banque d’Angleterre, de la banque d’Italie, banque du Canada, banque de Suisse, banque de Hollande, banque fédérale Allemande et la banque de France. L’historien Carroll Quigley écrivit dans son épique livre “Tragédie et Espoir” que la BIS faisait partie d’un plan, celui de “créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées et capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son entiereté… un contrôle s’exerçant de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert à travers des accords secrets.” Le gouvernement américain avait une méfiance historique à l’égard de la BIS, et fit pression sans succès pour qu’elle soit abandonnée en 1945 à la conférence de Bretton-Woods. Au contraire de cela, la puissance des huit familles fut exacerbée avec la création par la conférence de Bretton-Woods du FMI et de la banque mondiale. Le banque fédérale américaine ne prit des parts à la BIS qu’en Septembre 1994. [15]
La BIS détient au moins 10% des fonds de réserve d’au moins 80 banques centrales au monde, du FMI et autres institutions multilatérales. Elle sert d’agent financier pour les accords internationaux, collecte les informations sur l’économie globale et sert de prêteur ou de dernier rempart pour éviter un effondrement financier global général. La BIS fait la promotion d’un agenda de fascisme monopolistique capitaliste. Elle donna un prêt de soudure à la Hongrie dans les années 1990 pour assurer la privatisation de l’économie de ce pays. Elle servit de canal de financement d’Adolf Hitler pour les huit familles, emmené par Henry Schroeder des Warburgs et la banque Mendelsohn d’Amsterdam. Un certain nombre de chercheurs assument que la BIS est en fait le centre du blanchiement d’argent du traffic de drogue global. [16]
Ce n’est pas une coïncidence si la BIS a son QG en Suisse, la cache financière préférée pour la richesse de l’aristocratie globale et quartier général de la loge franc-maçonne P2 italienne Alpina et Nazi International. D’autres institutions que contrôlent les huit familles inclues le Forum Economique Mondial (Davos NdT), la Conférence Mnnétaire Internationale et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Bretton Woods fut une aubaine pour les huit familles. Le FMI et la banque mondiale étaient centrales à ce “Nouvel Ordre Mondial”. En 1944, les premiers bons de la banque mondiale furent amenés par Morgan Stanley et la First Boston. La famille française Lazard devint plus impliquée dans les intérêts de la maison Morgan. Lazard Frères, la banque d’investissement la plus importante de France, est la propriété de Lazard et des familles David-Weill, vieille tradition bancaire de Gênes représentée par Michelle Davive. Un directeur récent et PDG de Citigroup fut Sanford Weill.
En 1968, Morgan Guaranty lança Euro-Clear, une banque basée à Bruxelles spécialisée dans le système de négoce des sécurités Eurodollar. Ce fut la première aventure automatique. Certains appelèrent Euro-Clear “la bête”. Bruxelles sert de QG pour la nouvelle banque centrale européenne (BCE) et pour l’OTAN. En 1973, les officiels de Morgan se rencontrèrent secrètement aux Bermudes pour opérer la résurrection illégale de la vieille maison Morgan, 20 ans avant que la loi Glass Steagal fut abandonnée. Morgan et les Rockefeller donnèrent l’apport financier de départ pour Merrill Lynch, la propulsant dans le top 5 des banques d’investissement américaines. Merrill Lynch est maintenant une partie de Bank of America.
John D. Rockefeller utilisa sa richesse du pétrole pour acquérir Equitable Trust, qui avait absorbé plusieurs grandes banques et entreprises dans les années 1920. La grande dépression de 1929 aida Rockefeller à consolider sa puissance. Sa banque Chase, fusionna avec la banque de Manhattan de Kuhn Loeb pour former la banque Chase Manhattan, ainsi cimentant une relation familiale de longue durée. Les Kuhn-Loeb avaient financé, avec les Rothschild, la quête de Rockefeller pour devenir le roi du pétrole. La banque National City Bank de Cleveland donna les fonds à John D. Rockefeller dont il avait besoin pour s’embarquer dans le monopole de l’industrie pétrolière américaine. La banque fut identifiée dans une enquête du congrès comme étant une des trois banques des Rothschild aux Etats-Unis dans les années 1870; quand John D. créa pour la première fois la Standard Oil dans l’état de l’Ohio. [17]
Un des associés de Rockefeller dans la Standard Oil était Edward Harkness dont la famille fut amenée à contrôler Chemical Bank. Un autre fut James Stillman, dont la famille contrôlait Manufacturers Hanover Trust, Les deux banques ont fusionné sous l’ombrelle de JP Morgan Chase. Deux des filles Stillman marièrent deux des fils de William Rockefeller. Les deux familles contrôlent une grosse part de Citigroup également. [18]
Dans les affaires des assurances, les Rockefeller contrôlent Metropolitan Life, Equitable Life, Prudential and New York Life. Les banques de Rockefeller contrôlent 25% de tous les biens des 50 plus grandes banques commerciales des Etats-Unis et 30% de tous les biens des 50 plus grosses compagnies d’assurance aux Etats-Unis. [19] Les compagnies d’assurance – la première aux Etats-Unis fut créée par les franc-maçons – jouent un rôle important dans la donne de l’argent de la drogue aux Bermudes.
Les entreprises sous contrôle des Rockefeller incluent Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoran, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Honeywell, International Paper, Pfizer, Mororola, Monsanto, Union Carbide et General Foods.
La fondation Rockefeller a des liens très étroits avec les fondations Carnegie et Ford. D’autres aventures philanthropiques de la famille incluent le fond des fréres rockefeller, Rockefeller Institute for Medical Research, General Foundation Board, Rockefeller University et l’Université de Chicago, qui vomit régulièrement un flot continue d’économistes d’extrême droite, apologistes du capital international, incluant Milton Friedman.
La famille possède 30 Rockefeller Plaza, où l’arbre de Noël national est allumé chaque année et le Centre Rockefeller. David Rockefeller fut instrumental dans la construction des tours du WTC. La maison de famille des Rockefeller est un complexe dans la partie bourgeoise de New York appelée Pocantico Hills. Ils possèdent également un duplex de 32 pièces sur la 5ème avenue à Manhattan, un manoir à Washington DC, le ranch Monte Sacro au Vénézuéla, des plantations de café en Equateur, plusieurs fermes au Brésil, une grande propriété à Seal Harbor, dans le Maine et des stations balnéaires dans les Caraïbes, Hawaïï et à Porto Rico. [20]
Les familles Dulles et Rockefeller sont cousines. Allen Dulles créa la CIA, assista les nazis, couvra l’assassinat de Kennedy de la commission Warren et fît une alliance avec la confrérie des Frères Musulmans pour créer des assassins conditionnés. [21]
Son frère John Foster Dulles fut président des trusts bidons de la Goldman Sachs avant l’effondrement de la bourse en 1929 et aida son frère à renverser des gouvernements au Guatémala et en Iran. Tous deux étaient membres de la société secrète Skull & Bones, du Conseil en Relation Etrangère (CFR) et franc-maçons au 33ème degré. [22]
Les Rockefeller furent instrumentaux pour former le club de Rome et son agenda de dépopulation, dans leur propriété familale de Bellagio en Italie. Leur propriété de Pocantico Hills donna naissance à la Commission Trilatérale. La famille est une pourvoyeuse de fonds importante pour le mouvement eugéniste, qui accoucha d’Hitler, du clonage humain et de la forme courante d’obsession génétique sur l’ADN qui court dans les cercles scientifiques américains.
John Rockefeller Junior fut à la tête du conseil de la population jusqu’à sa mort. [23] Son fils du même nom est un sénateur élu pour la Virginie de l’Ouest. Son frère Winthrop Rockefeller fut lieutenant gouverneur d’Arkansas et demeure l’homme le plus puissant de cet état. Dans une interview avec le magazine Playboy en Octobre 1975, le Vice-président Nelson Rockefeller, qui était aussi gouverneur de l’état de New York, articula les vues globalistes et arrogantes de sa famille de cette façon: “Je crois absolument dans une planification mondiale totale de l’économie, des affaires sociales, de la politique, de l’armée…”
Mais de tous les frères Rockefeller, c’est le fondateur de la commission trilatérale et président de la banque Chase Manhattan David qui propulsa l’agenda fasciste de la famille sur la scène globale. Il défendit le Shah d’Iran, le régime d’apartheid d’Afrique du Sud, et la junte militaire de Pinochet au Chili. Il fut le plus grand financier du CFR, de la commission trilatérale et (pendant la guerre du Vietnam), du comité pour une paix effective et durable en Asie, une aventure affairiste pour ceux qui faisaient leur argent et vivaient du conflit.
Nixon lui proposa d’être son secrétaire au trésor (ministre des finances, NdT), mais Rockefeller déclina l’offre, sachant que sa puissance était bien supérieure en étant à la tête de la banque Chase Manhattan. L’écrivain Gary Allen écrivit dans son livre “Le dossier Rockefeller” en 1973: “David Rockefeller a rencontré 27 chefs d’Etat, incluant les dirigeants de la Chine et de l’URSS.”
En 1975, après Le coup de la Nugan Hand Bank et de la CIA contre le premier ministre australien Gough Whitlam, son successeur nommé par la couronne britannique se dépêcha d’aller aux Etats-Unis où il rencontra Gerald Ford après avoir rencontré David Rockefeller. [24]
[à suivre...]
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Article original en anglais : The Federal Reserve Cartel: The Eight Families, publié le 1er juin 2011.
Traduction : Résistance 71
Nous avons traduit ici un article de Dean Henderson qui décortique le panier de crabes de la haute finance internationale pour nous. Il confirme ici que les banques centrales n’ont de « centrale » que le nom, et qu’elles sont des entités privées, dirigées pour le profit et mettre le contrôle total de l’économie mondiale dans le moins de mains possible.
Les banques sont un outil d’oppression sans précédent et des armes de destruction massive qui doivent être éradiquées si nous désirons vivre libre. Le néo-esclavagisme orchestré par le cartel des banques privées et bel et bien en marche. Il suffit de lui dire NON pour que tout s’arrête et que nous reprenions notre destinée en main.
Oui, c’est aussi con que cela: être capable de dire NON ! en masse et s’y tenir…
– Résistance 71 –
[1] 10K Filings of Fortune 500 Corporations to SEC. 3-91
[2] 10K Filing of US Trust Corporation to SEC. 6-28-95
[3] “The Federal Reserve ‘Fed Up’. Thomas Schauf. www.davidicke.com 1-02
[4] The Secrets of the Federal Reserve. Eustace Mullins. Bankers Research Institute. Staunton, VA. 1983. p.179
[5] Ibid. p.53
[6] The Triumph of Conservatism. Gabriel Kolko. MacMillan and Company New York. 1963. p.142
[7] Rule by Secrecy: The Hidden History that Connects the Trilateral Commission, the Freemasons and the Great Pyramids. Jim Marrs. HarperCollins Publishers. New York. 2000. p.57
[8] The House of Morgan. Ron Chernow. Atlantic Monthly Press NewYork 1990
[9] Marrs. p.57
[10] Democracy for the Few. Michael Parenti. St. Martin’s Press. New York. 1977. p.178
[11] Chernow
[12] The Great Crash of 1929. John Kenneth Galbraith. Houghton, Mifflin Company. Boston. 1979. p.148
[13] Chernow
[14] Children of the Matrix. David Icke. Bridge of Love. Scottsdale, AZ. 2000
[15] The Confidence Game: How Un-Elected Central Bankers are Governing the Changed World Economy. Steven Solomon. Simon & Schuster. New York. 1995. p.112 [16] Marrs. p.180
[17] Ibid. p.45
[18] The Money Lenders: The People and Politics of the World Banking Crisis. Anthony Sampson. Penguin Books. New York. 1981
[19] The Rockefeller File. Gary Allen. ’76 Press. Seal Beach, CA. 1977 http://www.globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=25080 Page 7 of 8 The Federal Reserve Cartel: The Eight Families   6/2/11 9:26 AM
[19] The Rockefeller File. Gary Allen. ’76 Press. Seal Beach, CA. 1977
[20] Ibid
[21] Dope Inc.: The Book That Drove Kissinger Crazy. Editors of Executive Intelligence Review. Washington, DC. 1992
[22] Marrs.
[23] The Rockefeller Syndrome. Ferdinand Lundberg. Lyle Stuart Inc. Secaucus, NJ. 1975. p.296
[24] Marrs. p.53
Dean Henderson est l’auteur de « Big Oil & Their Bankers in the Persian Gulf: Four Horsemen, Eight Families & Their Global Intelligence, Narcotics & Terror Network and The Grateful Unrich: Revolution in 50 Countries.»


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