mardi 20 juillet 2010

Salut grand Manitou! Tes fils attendent que tu te réveilles pour leur rendre l'orgueil, la force et la liberté.

Aujourd'hui, je vous propose une définition du verbe Talibaniser. A mon avis, il s'agit d'une situation où même le désir est mort. Donc, lorsque la terre où un individu se talibanise, c'est qu'il perd l'essence même du désir.
Par exemple, une entreprise qui se talibanise, c'est parce que les salariés ont tellement perdu le désir qu'ils finissent par se jeter par les fenêtres.
En tout cas, c'est un terme qui mérite d'entrer dans la panthéon de ceux qui ont droit d'existence dans le dictionnaire.
Et, en parlant de désir, parlons du désir forcené des banques de nous dépouiller. Sauf que le gouvernement laisse faire, même si un rapport fait des propositions pour encadrer les frais bancaires.

"Tarifs bancaires : un rapport qui déçoit et pas de projet de loi
Par Conso.net

La ministre de l'Economie s'en remet à la bonne volonté des banques et à la concertation au sein du Comité consultatif du secteur financier (CCSF). Parce que consensuelles, certaines mesures proposées seront appliquées. D'autres ne verront pas le jour dans tous les établissements, sauf si une loi est votée. C'est ce que réclame l'UFC-Que choisir.
(...)Christine Lagarde veut que les changements dans le secteur viennent avant tout des établissements bancaires et de futurs travaux et concertations au sein du CCSF.
« Seule une loi permettra d'arrêter les frais », estime pourtant l'Union fédérale des consommateurs (UFC-Que choisir). L'association salue « la lucidité du constat » dressé par le rapport, mais « s'alarme de l'absence de détermination gouvernementale à réformer » :
« C'est à un plan de non-bataille que nous risquons d'assister. La ministre fait confiance aux banques. […] Autant demander à un sourd de tendre l'oreille ! »
(...)Le rapport part d'un double constat : les frais sont élevés, fondés de plus en plus sur des forfaits de services (« packages »), tandis que l'information tarifaire est trop complexe. Les rapporteurs écrivent :
« Un consommateur français ayant un profil européen moyen […] dépensera chaque année un montant 14,5% plus élevé que la moyenne des six principaux partenaires (Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, Belgique). »
(...) Y a-t-il vraiment gratuité des retraits ?
Le rapport recommande à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et au CCSF de vérifier si « la gratuité des retraits d'espèces auprès de l'agence où le compte de dépôt est ouvert » est respectée. Façon de dire que ce n'est pas toujours le cas aujourd'hui…
Et le rapport précise que « les prix des forfaits connaissent une hausse de l'ordre de 3% par an » -au-delà donc de l'inflation. En revanche, ceux des opérations de banque à distance diminuent."

Merci, la ministre de l'économie. Heureusement, que vous êtes là pour soutenir les banques. Sans vous, mon dieu, elles risqueraient de ne pas pouvoir faire sur le dos des français les bénéfices escomptés, sans compter verser les bonus, les primes aux traders, les dividendes et fournir quelques retraites chapeaux.
Ouf, mais, heureusement, vous étes là pour les soutenir.
Quant-à soutenir les français ? Bof, peut-être au prochain quinquennat de votre président adulé des foules ?
Et, ça sera tout pour aujourd'hui parce que j'ai la flemme.
Je suis en train de m'endormir à cause de la chaleur étouffante.
A bientôt.
René.

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