jeudi 17 septembre 2009

Salut messieurs les ex fonctionnaires de France Telecom. Vous êtes les explorateurs de la future société que nous propose Sarkozy.

Bon, le gouvernement tient ferme sur sa politique de relance par l'investissement. La relance par la consommation, pour lui, c'est une politique inappropriée.
Pourtant, le nouveau gouvernement japonais, lui a décidé de s'y coller.
Article du Monde du jeudi 17 septembre, p6.

"La nouvelle équipe devra mettre en oeuvre les promesses de campagne du PDJ. Axée sur la volonté de redresser l'économie par le soutient à la consommation, sa politique doit se traduire par l'octroi de multiples allocations aux ménages, pour l'éducation des enfants notamment, et aux demandeurs d'emploi, dont le total devrait coûter 16.800 milliards de yens (126 milliards d'euros) en 2013.
Tâche difficile dans un contexte de finances publiques dégradées et avec l'engagement de ne pas augmenter la taxe sur la consommation (5%)".

Ainsi, le Japon comme l'Australie parie sur une relance par la consommation. Donc, si eux aussi s'y mette, c'est que cette stratégie n'est pas aussi nulle que veut bien le dire le gouvernement français. En stigmatisant ainsi ceux qui prônent le contraire, tel votre serviteur, la ministre de l'économie et son président ne se donnent d'autre choix que de plomber un peu plus l'économie si il s'avère qu'ils ont torts.
Sauf, qu'en France, il y a plus place à un autre choix que celui imposé de tout là haut. Comme en Chine en quelque sorte. Et, d'ailleurs pour parler de la Chine, un article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour concernant le Dalaï Lama.

"Les Chinois kiwis contre le séjour du Dalaï-lama
Une trentaine de communautés chinoises des îles du Nord et du Sud de la Nouvelle-Zélande ont soumis au Premier ministre, au ministre des Affaires intérieures et aux sénateurs néo-zélandais une pétition appelant à refuser l’entrée du Dalaï lama dans le pays. Une visite du Dalaï lama est prévue le 6 décembre. Les communautés chinoises ont exprimé leur forte opposition à cette visite et souhaitent que le gouvernement entende les voix venant de la communauté chinoise avant de prendre sa décision".

Alors devant une telle attitude, je me demande, "Mon dieu, ces gens là sont-ils chinois ou néo-zélandais ?" et de quel droit se permettent-ils de dicter la politique étrangère de leur pays d'accueil ?
Mais, peut-être est-ce cela que l'on appelle l'intégration réussie ?
Mais, basta de ces considérations, des évènements plus considérables se préparent sur cette planète comme le suggère un rapport de la Banque Mondiale.
Toujours le Monde, p4.

"Or, s'ils continuent (les pays en voie de développement) de se développer au rythme actuel en copiant le modèle des vieux pays industrialisés dont la consommation immodérée notamment de pétrole, de charbon est à l'origine du dérèglement climatique, la hausse des températures à la fin du siècle ne sera pas de 2°C - la limite que le Groupe d'expert inter-gouvernemetal sur l'évolution du climat (GIEC) recommande de ne pas dépasser - mais de 5°C. Un scénario que personne ne préfère envisager".

Et, si ce scénario, nous allions devoir l'envisager beaucoup plus vite qu'à la fin du siècle ?
Parce qu'entre-nous faire respecter à l'Inde, à la Chine une quelconque norme environnementale, cela ne va pas être du gâteau.
La seule façon de les obliger à modifier leur habitus, est de taxer leurs marchandises dont la chaîne de fabrication ne respecterait des normes environnementales internationales.
Il n'y en aura pas d'autre ! Qu'on se le dise.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte. Il est temps que je reprenne le boulot.
A bientôt.
René.

ps : pas eu le temps de corriger.

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