mardi 15 septembre 2009

"Celui qui se lève tard ne voit pas le lézard en train de se brosser les dents". Proverbe Masaï. Comprenne qui pourra.

Salut aux camarades du front du nord. Les commissaires politiques déciment tous les camarades.

Bon, un article en passant des Nouvelles Calédoniennes de ce jour sur l'activisme de la Chine dans les îles du Pacifique.

"La Chine offre dix bateaux au Vanuatu
Cette annonce a été faite par l’ambassadeur de Chine au Vanuatu, Chang Shu King, lors de la cérémonie de remise des clefs, au Premier ministre Edward Natapei, d’une nouvelle usine de pêche financée par Pékin. Selon
M. Chang, ces dix bateaux de pêche permettront au gouvernement du Vanuatu de mieux exploiter ses propres ressources marines et d’en faire ainsi bénéficier la population. Cette assistance chinoise devrait permettre au gouvernement de se lancer dans la pêche au thon, jusqu’à présent l’apanage des bateaux de pêche étrangers. M. Natapei a d’ailleurs précisé qu’à l’heure actuelle, le Vanuatu ne perçoit que 1% de la valeur des prises de thon dans les eaux de l’archipel. Ces 10 bateaux aideront aussi plus de 20 thoniers chinois à alimenter la nouvelle usine en mesure de traiter 600 tonnes de thon par mois".

Qu'elle est belle, qu'elle est belle la Chine lorsqu'elle s'occupe d'aider l'un des états les plus pauvres de la planète à se développer.
Ne vous semble-t-il pas mes chers trois lecteurs que l'occident devrait en prendre de la graine. Surtout, si ce sont des marins chinois qui naviguent sur lesdits bateaux. Mais, ne soyons pas mauvaise langue, la Chine a assurément pensé à former des marins ni-vanuatais.
A moins que, à moins que ?
Par contre, les Etats Unis, loin de songer à développer les îles du Pacifique, préfère leur balancer les témoins de leur interventionnisme humanitaire.
Toujours dans les Nouvelles Calédoniennes.

"De Guantanamo à l’archipel de Palau
L'archipel de Palau, dans l'océan Pacifique, va accueillir au moins quatre Chinois ouïghours détenus à Guantanamo mais blanchis de tout soupçon de terrorisme, a annoncé Johnson Toribiong, le président de l'un des plus petits Etats au monde. Vendredi, l'un des avocats des Chinois ouïghours détenus à Guantanamo avait indiqué que deux de ses clients avaient accepté la proposition de Palau et pourraient quitter le centre de détention américain de Cuba « mi-octobre ». Ces détenus, au statut particulier puisque le Pentagone a abandonné contre eux toute accusation de terrorisme depuis des années, vivent dans le camp Iguana, un quartier séparé du centre de détention où les détenus ont une certaine liberté de mouvement".

Au moins,ces quatre là vont vivre sur une île avec cocotiers et sable blanc ce qui va les changer. Sauf que l'on peut se demander pourquoi les ricains ne les renvoient pas chez eux, dans leur famille, avec une compensation financière à la hauteur du déni qui leur a été fait. Moi, à la place des ouighours, j'attendrais un peu avant de contacter un cabinet d'avocat américain afin d'obtenir un dédommagement financier conséquent. Car, les avocats américains sont prêts à faire feu de tout bois pour se lancer dans des procès susceptibles de drainer un max d'argent.
Alors, à vos dossiers, messieurs les avocats ! Je pense qu'aux îles Palau, vous n'aurez aucun mal à retrouver ces quatre là.

Bon, mis à part ça, l'Afrique francophone se porte toujours aussi bien. Depuis, que Sarko a annoncé que la Francafrique, c'était terminé. Les dictatures ou futures dictatures ne se sont jamais mieux portés.
Et, naturellement, la France n'a pas posé de critique sur le déroulement des élections qui ont eu lieu dans des pays comme le Congo Brazzaville ou le Gabon.
Mais, à part ça, la France ne fait pas comme avant.
Décidément, notre président a des actes qui ne correspondent pas à ses paroles.
Mais, c'est une litote.
C'est comme la taxe carbone. De la façon dont elle a été concoctée, c'est plutôt un scud dirigé vers les écolos.
Par contre nous sommes contents de cette nouvelle apprise sur le net,

"La région autonome du Tibet a accueilli un nombre record de 1,37 million de touristes chinois et étrangers en août, a annoncé samedi le directeur adjoint du Bureau du tourisme du Tibet, Sun Yongping.

"Le nombre de touristes était trois fois plus élevé que celui enregistré pendant la même période de l'an dernier, a-t-il ajouté.

L'année dernière, le tourisme de la région avait été affecté par les violences du 14 mars à Lhassa, capitale régionale du Tibet.

Le tourisme a généré plus d'un milliard de yuans (146,4 millions de dollars) de revenus pour la région le mois dernier, a-t-il indiqué".

Braves touristes, je suis sûr que vous allez constater sur le terrain si il reste des tibétains, des vrais à Lhassa et non pas des chinois déguisés en tibétains pour le folklore. Je plaisante, mais, cela pourrait sans doute arriver un jour.

Bon et sur ses belles paroles qui feront fleurir mille fleurs comme disait Mao, un jour de verve, je vous salue bien bas. Et, vive le président du Vénézuela qui est en train de nous concocter une véritable république sovieti....oh, pardon, je voulais dire, une véritable république socialiste.
Et, bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Explication de la lutte historique menée par les Mapuche du Chili. (trouver sur le net)

"Le mode de vie Mapuche, ayant pour base la possession communautaire des terres, se voit boulversé par la contre-réforme agraire imposée par le régime militaire de Pinochet (mettant l’accent sur la proprieté individuelle privée). Ceci implique la perte de plusieurs milliers d’hectares de terre récuperés par des entrepreneurs « latifundistes » et par de grandes entreprises forestières.

Malgré des décisions de justice faites par les tribunaux chiliens,en faveur des communautés, les multinationales refusent de rendre les terres.

Au contraire, elles envoient des milices privées pour empêcher que les Mapuches s’y installent. Si l’Etat chilien envoie des militaires dans les regions concernées, ce n’est pas pour obliger les entreprises à respecter les décisions des tribunaux, mais au contraire pour s’assurer que les multinationales puissent continuer d’exploiter ces terres en toute liberté.

Face à cette situation s'est mis en place un mouvement Mapuche issu des communautés se mobilisant pour tenter de freiner l’expansion capitaliste des entreprises forestières, reprenant ainsi la lutte historique de leur peuple. En réaction, l’Etat chilien a entamé une politique répressive qui montre une fois de plus son engagement auprès des puissances patronales".

Aucun commentaire: