lundi 14 septembre 2009

Salut aux cigognes de passage. L'Afrique vous attend.

Et, que pense la Nouvelle Zélande de la taxe carbone ?
Articles des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

"Exit la taxe carbone ?
Comme dans la plupart des pays occidentaux, l’instauration d’une taxe carbone fait débat en Nouvelle-Zélande. Le rapport d’une commission parlementaire qui vient d’être rendu public préconise le maintien d’un système d’échanges d’émissions plutôt que l’instauration de la taxe.

La Nouvelle-Zélande devrait conserver son système d’échange d’émission de CO2 comme principal outil de lutte contre le changement climatique, selon les conclusions d’un comité parlementaire, qui n’apporte toutefois pas de précisions sur la façon dont le système actuel d’échange d’émission de CO2 pourrait être modifié. Selon lui, ce système est préférable à une taxe carbone.
Ce comité parlementaire, créé en 2008 par le gouvernement néo-zélandais, ne donne que des recommandations générales formulées dans un rapport de 132 pages. Il appartient désormais au gouvernement de décider de la forme finale du régime d’échange d’émission de CO2.
Parmi les recommandations : un système d’échange de CO2 couvrant tous les secteurs économiques est préférable à l’instauration d’une taxe carbone. Ce rapport précise aussi que des liens internationaux avec d’autres régimes au titre du protocole de Kyoto de l’ONU aiderait à assurer la liquidité et le fonctionnement efficace du régime néo-zélandais.

Avant Copenhague

Le Parti National au pouvoir, qui a déjà déclaré qu’il souhaitait la mise en place d’un système moins onéreux, devrait désormais tenter de gagner l’appui des autres partis au parlement en vue d’adopter un système d’échange modifié.
Le comité parlementaire a dû revoir le système d’échange d’émissions (ETS) de la Nouvelle-Zélande suite à un accord politique qui a vu le jour lorsque le centre-droite du Parti national est arrivé au pouvoir, l’année dernière. À cette époque, le nouveau gouvernement avait alors déclaré que le régime actuel d’échange d’émissions de CO2 était trop coûteux et trop ambitieux, avant de suspendre son application, à l’exception du secteur forestier.
« Le gouvernement va poursuivre ses discussions avec tous les partis pour aboutir à une solution qui concilie nos responsabilités environnementales et nos possibilités économiques », a déclaré le ministre néozélandais du changement climatique, Nick Smith.
L’ambition du gouvernement est de trouver un accord avant les négociations sur le changement climatique de Copenhague, en décembre prochain".

Donc, il n'y a pas consensus en Nouvelle Zélande. Par contre, en France, le président s'est précipité pour en pondre une sans laisser vraiment de place à la concertation dans ce qui ressemble plus à une manoeuvre politicienne. Du genre, nous à l'UMP, nous n'avons pas de leçon à recevoir des écologistes car moins écologistes que nous, tu meurs !
Eh, mes trois chers lecteurs, Sarko a trouvé un nouveau créneau porteur pour assurer sa main mise sur le paysage politique français. D'un côté, il attire les insatisfaits et ambitieux de tous bords politiques, de l'autre, il pique les idées qui lui paraissent porteuses. Porteuses de dynamiques et susceptibles d'introduire la confusion chez ses adversaires politiques.
Seulement, s'il retire la substantique moëlle de la taxe carbone, il s'arrange pour la neutraliser.
Même, si, perso, je suis contre cette taxe, je ne peux que noter l'habilité politicienne de la manoeuvre. A croire, qu'il ne cherche simplement à parasiter les messagers des verts sans chercher vraiment à les récupérer électoralement.

Bon, mis à part ça, des nouvelles des indiens Mapuche du Chili, qui continuent à être opprimés même sous un gouvernement socialiste. Même si cet aparté date du mois de janvier 2008, il est révélateur du mépris dans lequel sont tenus les Mapuche du Chili, sans parler de ceux de l'Argentine qui vivent un sort encore plus misérable.

"Un jeune mapuche de 22 ans assassiné par la police chilienne.

Informations actualisées le 17 janvier à travers différents sites d'informations

Lors d'une occupation de terres et au milieu de violents incidents, Matías Catrileo Quezada est mort ce matin d'une balle dans le dos,tirée par les
forces de police, sur le fundo Santa Margarita de la commune de Vilcun.
Mathias Catrileo Quezada qui était étudiant de l'université de la Frontera de Temuco, avec d'autres membres de communauté mapuche, est entré à 6 heures 40 sur le fundo Santa Margarita, propriété de Jorge Luchsinger dans l'intention d'incendier 550 charges de fourrage qui se trouvaient sur les
lieux.

Selon un flash spécial de la télévision TVN, ce 3 janvier à 10 heures, le corps de Mathias a été emporté par les mapuche qui refusent de le restituer aux autorités, déclarant qu'ils n'avaient aucune confiance dans la justice chilienne. Les mapuche exigent que le corps soit remis à l'évêque de Temuco, monseigneur Vial qui s'est engagé dans les négociations pour la libération des prisonniers politiques. Un jeune mapuche qui a participé aux incidents s'est mis en contact avec radio Bio Bio ce matin et il a déclaré " nous marchions et les carabiniers tiraient dans notre direction avec des mitraillettes et un frère est mort. C'est Mathias Catrileo de 22 ans, il appuyait la lutte de la communauté, ici. Nous voulions faire une récupération pacifique mais les policiers sont arrivés et nous ont tiré dans le dos », selon lui les mapuche étaientune trentaine et les effectifs de la police du GOP étaient composés d'une cinquantaine de personnes.

Suite à ce drame, les services de renseignement chiliens se sont rendus sur les lieux dans l'attente de l'arrivée du juge qui doit commencer l'enquête. La zone est sous haute protection policière, et la tension déjà grande sur les lieux a monté d'un cran dans les dernières heures.
Cet incident est le plus grave qui s'est produit depuis la mort d'Alex Lemun, en novembre 2003, sur le fundo Santa Elena de la commune de Ercilla. Le secrétaire de l'intérieur Felipe Harboe, a pour sa part lancé un appel au calme aux mapuche et insisté pour que soit restitué le corps de Mathias ajoutant que « dans un état de droit il est impossible de nier la remise d'un corps », corps qui selon Harboe se trouverait actuellement dans une école de la zone de Vilcun.

Le gouvernement, pour sa part, après avoir déclaré il y a quelques jours par l'intermédiaire de Francisco Vidal porte parole du gouvernement que «les auteurs d'incidents doivent s'attendre à en payer les conséquences, et une fois capturés et inculpés, comme il convient dans un état de droit et
qu'ils ne viennent pas avec leurs grèves de la faim » ont déclaré aujourd´hui, que conformément à la loi le corps doit être restitué à la
justice chilienne. Ces très graves incidents interviennent, alors que Patricia Troncoso, prisonnière politique mapuche en est à 90 jours de
grève de la faim et présente une aggravation de son état de santé jugé extrêmement préoccupante selon les médecins qui la surveillent.

Collectif pour l'Autonomie du Peuple Mapuche".

Eh, oui, mes trois chers lecteurs, nous ne sommes pas les seuls à en baver. Alors, pour le grand village global, je crois qu'il va nous falloir attendre encore un grand long moment.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous salue bien.
A demeurre pour vous, d'en faire de même envers moi.
A bientôt.
René.

PS : la correction orthographique ne marche pas et je n'ai pas le temps de corriger le style.

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