lundi 5 janvier 2009

"Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru". Pierre Dac.

Salut aux peuples de la mer, vous êtes les prochains réfugiés climatiques.

Bon, mise à part ça, la Nouvelle Zélande a réussi son défi de faire voler un avion avec un biocarburant. Un seul mot, Bravo !

Articles des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.
Un reportage a été consacré à ce vol historique sur France 2.
"La compagnie aérienne néo-zélandaise Air New Zealand s’est félicitée de cette « victoire de l’aviation », un premier vol au biocarburant laissant augurer un avenir prometteur et pour la compagnie kiwie et pour les producteurs de jatropha...

Un mélange à 50 % de carburéacteur classique et 50 % de carburant synthétique, une huile élaborée à partir des graines de jatropha, une plante de la famille des euphorbiacées, a alimenté l’un des quatre moteurs Rolls-Royce du Boeing 747 durant un vol d’essai de deux heures.
En début d’année, Virgin Atlantic a également réalisé un vol de démonstration avec un autre mélange ; un carburant constitué d’huile de noix de coco et de noix de babasu, un type de palmier.

Des essais complémentaires vont être conduits pour certifier la compatibilité de ce carburant.

La compagnie aérienne néo-zélandaise s’est félicitée de cette « victoire de l’aviation » pour reprendre les termes de John Key, Premier ministre de Nouvelle-Zélande. Pour le capitaine, ce vol s’est déroulé de manière absolument normale en dépit de toutes les épreuves qui ont été infligées aux moteurs de l’appareil à l’occasion de ce vol test. Des essais complémentaires vont être conduits pour certifier la compatibilité de ce carburant à base d’huile de jatropha avec le kérosène des moteurs des appareils pour éventuellement aboutir à une utilisation commerciale de ce bio ou de cet agrocarburant.

Le jatropha, un poison surnommé « or vert »
Le Jatropha curcas (ou Curcas curcas) est une espèce d’arbuste de la famille des Euphorbiaceae, originaire du Brésil.
En Afrique, il est appelé pourghère, ou tabanani en sénégalais, ou bagani (« poison ») en bambara à cause de sa toxicité.
Sa graine, parfois appelée noix des Barbades (Barbados nut en anglais), contient 27 à 40 % d’une huile appelée huile de jatropha. Cette graine était utilisée dans la médecine traditionnelle, dans l’alimentation du bétail et dans la fabrication du savon de Marseille.
Plus récemment, son usage pour produire des agrocarburants s’est développé, notamment en Inde,
ce qui lui vaut le surnom de « or vert du désert ».
La graine de jatropha est à l’origine du biocarburant utilisé par Air New Zealand".

Et, volà, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles dans ce monde. Pendant que certains se battent à coups de canons ou à coup d'attentats aveugles décimant les populations civiles, d'autres travaillent pour lutter contre le changement climatique. Youpi !
Par contre l'année 2009 risque d'être l'année de tous les dangers pour l'emploi et le pouvoir d'achat.
En attendant, d'autres continuent de spéculer en catamini. Parce qu'entre nous la moralisation de la finance internationale n'est pas vraiment d'actualité. Et, cela malgré tous les discours lénifiants des autorités politiques internationales.
Plus de parachutes dorés a-t-on entendu. Alors là, je dis mon oeil.
Pour rappel, ces deux textes trouvés sur internet.

"Certes, on peut condamner à l’envi les 38 millions d’euros de Daniel Bernard, qui n’a fait à Carrefour qu’un travail pour lequel il était déjà grassement payé, les 6 millions d’euros de Patricia Russo, qui n’a eu pour mérite que de vendre une canard boiteux -la société Lucent- à Alcatel, société présidée par Serge Tchuruk... qui a lui-même touché presqu’autant pour avoir fait perdre 60% de la valeur boursière du groupe en un temps record après avoir, en treize années, multiplié volte-face stratégiques, ventes d’usines et plans de licenciements.
Sans oublier les 8,5 millions d’euros de Noël Forgeard, PDG d'EADS, remercié suite à un soupçon de délit d’initiés. Forfait qu’il dément, au prétexte qu’il ignorait la situation du programme phare de la principale filiale -Airbus- de son groupe -posture qu’aucun patron sincère ne juge crédible, sauf à devoir admettre une réelle incompétence… vraiment bien rémunérée".

« Certains grands dirigeants se versent des millions de dollars en guise de parachutes dorés et laissent des salariés sur le carreau. Ce n’est pas normal. C’est un scandale ! ». La phrase est de Barack Obama dans un de ses spots de campagne qui circule sur Internet. Si la France est l’un des pays où les dirigeants d’entreprise perçoivent les indemnités les plus faramineuses, celles accordées aux dirigeants d’entreprises sur le départ alors que celles-ci font parfois faillites, font aussi scandale outre-Atlantique.

Marcel Ospel, dirigeant de la banque suisse UBS quitte son poste avec 12,5 millions d’euros en poche, alors que son entreprise affichait une perte de 9 milliards de dollars.
Le directeur financier de Fortis a lui touché 4 millions d’euros lorsqu’il a quitté la banque en août dernier. La banque des collectivités locales françaises a dû être renflouée sur fonds publics au mois d’octobre.
Aux Etats-Unis, les Démocrates n’ont pas manqué de pointer du doigt l’indemnité de départ de 42 millions de dollars de Carly Fiorina, conseillère en communication de John McCain et ex PDG de Hewlett-Packard".

En ce qui concerne la France, il est envisagé de fiscaliser que les plus grosses indemnités de départ. Nous sommes loin des promesses électorales du candidat Sarko. Et, que l'on ne nous dise pas que la spéculation financière a été recadrée sévèrement. Tout cela n'est que pipo. La spéculation, justement, commence à repointer son nez. Les marchés se régulent au frais des gouvernements. Sans contester l'interventionisme des états, il aurait peut-être fallu appliquer des sanctions là où ça fait mal, c'est à dire au portefeuille de nos joyeux spéculateurs avant de moraliser soi disant.
Sauf que les promesses ne concernent que ceux qui les écoutent, c'est à dire : Nous !
Pendant ce temps, des milliers de propriétaires continuent à être expulsés de leurs logements au Etats-Unis. Au point que certains quartiers se désertifient. Ce qu'on évité les chinois puisque chez eux se discute la possibilité de l'accès à la propriété.
Bon, voilà pour le coup de colère d'aujourd'hui. Passons à mon beau pays de Nouvelle Calédonie qui a vu son récif être élu au patrimoine de l'humanité. Quelle belle victoire, mon dieu !
Sauf que si l'on regarde de plus près, il n'y a que six sites de ce beau récif qui ont été déclaré patrimoine de l'humanité. Parce que d'un autre côté, nous avons aussi de belles mines de nickel. Et, ces mines doivent bien évacué leurs déchets quelque part....dans le lagon par exemple. Alors, un coup d'épée dans l'eau pour les écologistes calédoniens ?
Malgré tout, la mine se porte bien en Nouvelle Calédonie comme nous le confirme un autre article des Nouvelles Calédoniennes.

17,9 milliards pour l’usine du Nord.
C’est sans doute le plus gros emprunt jamais signé localement : 17,9 milliards de francs, prêtés à la SMSP par la Financière Océor (Caisse d’Epargne) et la Bred Banque populaire, pour la construction de l’usine du Nord.

En pleine crise économique et financière, c’est un peu surréaliste et tout aussi encourageant. André Dang, le patron de la SMSP, Olivier Guesdon, directeur délégué du groupe Caisse d’Epargne (Financière Océor) et Philippe Bauduin, directeur général de la BCI (Bred) ont signé, mercredi matin à Nouméa, un contrat de prêt de 150 millions d’euros, soit 17,9 milliards de francs, sur 20 ans, remboursables à partir de 2014 et au taux défini lors du montage financier du projet Koniambo, voici deux ans.

Le projet a passé le cap des incertitudes de financement.

Les deux banquiers, comme André Dang, ont souligné combien cette signature est « une marque de confiance dans l’avenir du nickel, de la Nouvelle-Calédonie et de l’usine du Nord ». Un projet « viable, fiable et rentable », conforté par l’entrée de la SMSP dans le monde de la métallurgie via Posco, a noté André Dang qui a remercié Océor et la Bred pour leur « participation au moment le plus difficile ».
« L’usine du Nord se construit selon le calendrier prévu et les banques s’engagent à nos côtés », a insisté le patron de la SMSP en rappelant qu’un milliard de dollars a déjà été dépensé dans la construction, qui mobilise aujourd’hui 935 personnes en Calédonie même.
Le projet, a également noté André Dang, a passé le cap des incertitudes de financement liées aux défaillances de Lehman Brothers et de HSBC. Elles ont été compensées par l’obtention d’un crédit de 550 millions de dollars entièrement garanti par Xstrata, remboursable sur 25 ans avec un différé de six ans, a-t-il annoncé. 10 % seulement en a été consommé à ce jour, et 20 % seulement de l’aide financière de l’État français, via la défiscalisation, d’un montant de 223 millions de dollars. S’y ajoute le prêt signé mercredi à Nouméa, qui devrait se doubler en 2009 d’un second prêt équivalent ou supérieur (150 à 200 millions d’euros), avec les mêmes partenaires financiers et l’Agence française des Banques.
Le reste du programme de construction, a enfin annoncé André Dang, est « financé par les avances en comptes courants ».

Henri Lepot

Heureusement que l'état est là. Comme toujours, il ne prête qu'aux riches vu que la société qui exploite est une multinationale canadienne.
Ca risque pas de d'arriver en France pour soutenir le pouvoir d'achat, n'est-ce pas mes trois chers lecteurs.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

PS : L'ordi a un problème, je n'arrive pas à faire les corrections.

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