mardi 20 janvier 2009

"Aime-toi toi-même, laisse la foule te haïr". Proverbe Polonais qui va comme un gant à Sarko.

Salut à tous ceux qui marnent pour un salaire modique. Consolez-vous, nous sommes la majorité silencieuse.

Alors quoi, alors quoi !
Il paraît qu'il y a des grands patrons qui refusent de jouer le jeu en renonçant aux abus de leurs émoluments.
La preuve, ce papier trouvé sur le net nourri par un article du quotidien Le Monde.

"Ce document entendait plafonner les indemnités de départ à deux années de salaire et obliger toute personne devenant mandataire social d'une entreprise (P-DG, directeur général ou président du directoire) à renoncer à son contrat de travail. Or, dit une étude du cabinet Hewitt Associates citée par Le Monde, les pratiques de 79% des entreprises du SBF 120 - indice de référence des 120 plus grandes entreprises cotées - "ne sont pas conformes" au code du Medef et de l'Afep sur l'année 2008.

L'étude, poursuit le quotidien, précise que les dirigeants de ses entreprises bénéficient toujours d'indemnités de départ supérieures aux recommandations, soit au titre de leur mandat social (31%), soit d'un contrat de travail (48%). "Ces indemnités se superposent pour un tiers des dirigeants, aboutissant à des excès manifestes", poursuit Le Monde, selon qui 37 entreprises sur 120 auraient attribué à leurs dirigeants des indemnités dépassant le plafond préconisé.

En outre, écrit le quotidien, neuf de ces sociétés "ne donnent aucune information sur la nature des critères retenus" pour déterminer le versement des indemnités. La loi "Tepa" (Travail, emploi, pouvoir d'achat) d'août 2007 conditionne le versement d'indemnités de départ à des critères de performance. Lors de la présentation du "code de gouvernance" du Medef et de l'Afep, le président Nicolas Sarkozy avait menacé de légiférer en 2009 si les grandes entreprises ne s'y conformaient pas. La balle est dans son camp..."

Alors, donc acte. Il faut édicter une loi coercitive pour ces flambeurs du Cac 40.
Un peu de morale que diable !
Moralisons, moralisons donc !
Bon, je ne vais quand même pas vous en faire une tartine. Parce sans doute, vous pensez comme moi, c'est pourri !
Par contre, je voudrais m'exprimer au sujet de Jean François Copé, président du groupe UMP à l'assemblée nationale.
On peut dire qu'il est le deuxième après son président à être présent un max dans les médias.
Il monte au créneau pour défendre les mesures prises par le gouvernement. Il monte au créneau pour défendre son président que cela soit dans des émissions politiques ou ludiques.
Bref, il est partout.
Au point que désormais, dès que je le vois dans une émission, je zappe, histoire d'aller voir ailleurs.
Son discours est toujours le même, sa façon de se présenter également, genre le gentil qui defend les méchants.
Un zeste de familiarité, trop ne s'en faut, un zeste d'humour, histoire de neutraliser les virulents, un zeste de critique frolant souvent la mauvaise foi. Mais, surtout pas de langue de bois.
Pour l'instant, il est omniprésent, pas encore omnipotent comme son patron.
Sans compter qu'il est le meilleur maire de France, en l'occurence la ville de Meaux où il a tout réussi.
Ce qui n'est pas de l'avis de certains habitants qui pense qu'il en fait trop pour les beaux quartiers même s'il a agit en remodolant les cités à l'abandon.
Et, il défend tous les membres du gouvernement. A dieu ne plaise, cet homme est un homme orchestre.
Naturellement, il critique tous les membres de l'opposition qui n'ont pas d'idées selon lui. Il a été dernièrement à se commettre à attaquer Besancenot, qu'il accuse "d’incarner l’extrême gauche dans ce qu’elle a "de plus agressif et de plus violent" et de mener une lutte des classes désuète".
Bof,pour moi, la lutte des classes est toujours d'actualité autrement pourquoi le gouvernement chercherait à moraliser les moeurs de nos grands patrons.
Ensuite, défendre les travailleurs pauvres contre la classe qui les oppriment et s'en met plein les poches. Je ne vois pas ce qu'il y a d'aggressif dans l'histoire puisque c'est la réalité que nous vivons.
Et, il me semble que nous sommes en démocratie, n'est-il pas vrai ?
A moins que cela ne le soit plus pour très longtemps ?
Alors, réfléchissez-y, mes chers trois lecteurs et faites moi part de vos réflexions.
Et, sur ce bien le bonjour chez vous.
René.

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