vendredi 30 janvier 2009

"Ne frappe pas à la porte d'un autre, si tu ne veux pas qu'on frappe à la tienne". Proverbe Turc.

Salut à tous les travailleurs pauvres. Rassurez-vous, nous sommes de plus en plus nombreux.

Alors, hier grève générale et unitaire. Beaucoup, beaucoup de monde dans la rue, mais, le gouvernement n'en a rien à carrer.
Même, les employés du restaurant le Fouquet sur les champs élysées ont manifesté.
C'était là où Sarko, notre président bling bling était venu fêter sa victoire à l'élection présidentielle.
De plus, le secteur privé était largement représenté. Presque deux millions de personnes dans la rue. Ca, c'est formidable !
Enfin, les français se mobilisent,c'est pas trop tôt !
Donc, bravo mes trois chers lecteurs et bravo à moi qui y était aussi.
A voir la suite. En tout cas, les élections européennes s'annoncent mauvaises pour la parti présidentiel. Espérons que la gauche sache s'unir et se mette à son tour à faire des propositions.
Bon, une autre bonne nouvelle qui concerne les balaines.
Article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

"Pas de compromis avec les Japonais
L’Australie est opposée à l’éventualité d’un compromis international, qui accorderait au Japon le droit de chasser les baleines près de ses côtes en échange d’une réduction de ses prises dans l’Antarctique.

Le président de la Commission baleinière internationale (CBI), William Hogarth, a émis l’hypothèse de laisser le Japon pêcher les baleines dans les eaux territoriales en échange d’une réduction de ses prises dans le sanctuaire antarctique, lors d‘une négociation le week-end dernier, à Hawaii.
« Le gouvernement australien ne partage pas cette position », a déclaré Peter Garett, le ministre de l’environnement.
Chaque année, le Japon tue plus de 900 baleines dans les eaux de l’Antarctique, prétextant des programmes de recherches scientifiques, pour contourner le moratoire sur la pêche commerciale de la CBI, en place depuis 1986. La CBI regroupe 80 pays qui tentent depuis des années de parvenir à un compromis pour réglementer la chasse et la conservation des baleines.

Chaque année, le Japon tue plus de 900 baleines dans les eaux de l’Antarctique

Au fil des ans, l’organisation s’est transformée en lieu d’affrontement entre les Etats « chasseurs » - Japon, Norvège et Islande - et « protecteurs » de l’espèce, dont l’Australie, la France, la Nouvelle-Zélande, et le Brésil.
« Notre position n’a pas varié d’un iota. Nous sommes déterminés à mettre un terme à cette pseudo pêche scientifique et restons implacablement opposés à la chasse commerciale », a martelé Peter Garett.
Le ministre australien des Affaires étrangères, Stephen Smith, a, pour sa part, indiqué qu’une « série de suggestions et de propositions possibles » avaient été élaborées par la CBI, mais sans donner plus de détails. Quelle qu’elle soit, toute proposition formelle devra d’abord être soumise à la réunion intermédiaire de la CBI en mars, mais « d’ici là beaucoup d’eau va couler sous les ponts », a-t-il déclaré. Le sommet annuel de la CBI est prévu sur l’île portugaise de Madère du 22 au 26 juin.

Jérôme Gavelle

Les Japonais continuent à manger de la baleine
Le Japon reste sourd aux protestations qui s’élèvent dans le monde entier pour dénoncer la poursuite de la chasse à la baleine. Il faut dire qu’une large part de la population nippone ne comprend pas qu’on veuille la priver d’un de ses mets préférés.
« Pourquoi certains disent-ils que nous ne pouvons plus manger ce que nous avons l’habitude de manger depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ? », s’interroge Koji Shingu, propriétaire à Tokyo d’un restaurant qui propose de la baleine. Makoto Ito, le PDG de Kyodo Senpaku, armateur de la flotte nippone de chasse à la baleine, fait valoir que montrer des images de baleines tuées en mer est injuste, parce que mettre à mort des animaux pour se nourrir n’est jamais un très beau spectacle.
« Il y a aussi des scènes de meurtres de vaches et de poulets », observe-t-il. Makoto Ito ajoute que la chasse scientifique faite par son entreprise, en lien avec l’Institut national japonais de recherche sur les cétacés, sert à montrer qu’il y a suffisamment de baleines de Minke en Antarctique.
Un argument qui, selon lui, permet de lever l’interdit sur la pêche à la baleine à visée commerciale.
Enfin, les images d’étrangers interférant dans ce qui est perçu comme une pêche traditionnelle a contribué à éveiller un sentiment pro-pêche chez les Japonais.
Toutefois, les jeunes générations sont de plus en plus adeptes de viande rouge et de nourriture occidentale, et sans un coup de pouce publicitaire, la pêche à la baleine pourrait bien disparaître d’elle-même au pays du Soleil levant."

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Bien le bonjour chez vous.
René.

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