vendredi 16 janvier 2009

"Si tu es riche mais point généreux, c'est comme si tu n'avais rien". Proverbe Africain.

Salut aux camarades du front du nord. Les brigades internationales sont arrivés. N'oublions pas "No passaran".

Alors, si je m'écoute, je pars au soleil, sur une plage de sable blanc et sous les coccotiers, ne vous en déplaise.
Seulement, j'ai pas un kopeck et j'ai pas de vacance. Donc, on reste sur place dans ce Paris froid et humide en hiver.
C'est qu'il fait froid dans notre belle capitale polluée, mais, moins que Mexico, ça, je vous l'accorde.
Bon, vous me direz que ce vague à l'âme est un peu minable si on compare avec les bombardements de Gaza qui tuent plus de civils que de combattants du Hamas.
Israël ne sortira pas grandi de ce conflit meurtrier. Notamment à cause du net où les photos et les vidéos circulent sur les victimes dont de nombreux enfants.
La sympathie dont a bénéficié Israël notamment à l'époque des kiboutz finira par s'effacer dans la mémoire collective occidentale. Car aujourd'hui, c'est le marty du peuple palestinien qui efface peu à peu celui du peuple juif vécu lors de la Shoa. Les générations actuelles ne sont plus celles de l'après guerre et le travail de mémoire ne reçoit plus le même écho auprès des jeunes générations.
A cause du net, le martyr du peuple palestinien remplace celui du peuple juif.
Et la question qui se pose est, "pourquoi ces deux là ne s'entendent pas alors qu'ils pourraient faire tant de choses ensemble ?"
Mais, ça, c'est de l'utopie.
Et, en parlant d'utopie, même en France, elle se fait la malle. Parce qu'il faut le dire, notre gouvernement nous ramène à une époque que nous préfererions oublier. Il y'en même à l'UMP qui regrette qu'il y ait trop de démocratie en France parce qu'elle les empêche d'aller de l'avant.
Pourtant qu'ils se rassurent le gouvernement s'y emploie.
- Les médias publics seront bientôt sous contrôle,
- le droit de grève va être muselé,
- la justice sera à la botte.
Bref, toutes les garanties que normalement offre la démocratie au citoyen lambda seront mises sous le boisseau.
En attendant, les acquis sociaux sont rognés,l'âge de la retraite passe à 70 ans, les remboursements de santé perdent de leur consistance, l'enseignement a de moins en moins de moyens et l'université se privatise.
Bref, c'est l'Amérique !
Seulement, en Amérique, ils pensent justement faire le contraire en renouant avec le New Deal de John Kennedy.
Décidement, notre président de France qui a beaucoup de bagou, mais pas beaucoup d'idées, a un train de retard.
Le système américain a failli capoter et lui, il se contente de faire du copié collé. Mais, où est donc le génie français ou même européen ?
Bof ! Que dire de plus ?
Surtout, lorsque les syndicats et les partis politiques gardent la bouche ouverte comme des carpes sans réparties.
Alors, je crie "et pourquoi au lieu de sauver les capitalistes prédateurs n'essaieront nous pas de mettre en place la société des loisirs".
Au moins en développant des activités de loisirs pour les chômeurs et les retraités nous pourrions créer un nouvel pôle d'emploi. En sachant que comme les futurs clients ne seront pas trop argentés, il faudra viser des activités collectives ludiques.
Mais, malheureusement, cette proposition est encore une vue de l'esprit idéalistique en quelque sorte.
Qu'est-ce que vous voulez, on se refait pas. On rêve ou ne rêve pas en couleurs.
Mise à part ça, Barack Obama ne va pas réduire les émoluments du lobby militaro-industriel. Pourtant, les milliards dépensés à son profit seraient bien nécessaire pour assurer une bonne couverture sociale pour les citoyens américains. Même des spécialistes de l'armée sont d'accord pour considérer qu'il ne sert à rien d'entretenir un arsenal nucléaire capable de détruire 10 fois la planète.
Pas très bon comme début à mon avis.
Quant à l'Afganistan, ce ne sont pas 30.000 soldats de plus qui vont éradiquer les talibans. A moins qu'il ne s'imagine obliger l'armée pakistanaise à prendre en sandwich lesdits talibans. Là, peut-être que ?
Bon, sur ces bonnes paroles, je vous laisse réfléchir.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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