jeudi 24 juillet 2008

"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes". Arménien. Et, après, les turcs n'aiment pas les arméniens.

Salut à tous les oiseaux migrateurs. Vous avez raison, tout ce qui est sur terre se dirige vers la lumière.

Bon, que dire aujourd'hui, à part que je dois faire mon méa culpa.
En effet, comme tout le monde, je me suis permis sur un ressenti de condamner Fidel Castro et de le traiter de vieille momie d'une autre époque.
Réellement, j'ai eu tort parce que si je regarde ce qui se passe en France où le gouvernement place les inégalités en fonctionnement de républicain, je prends peur.
Alors, maintenant, je me dis, les frères Castro tenaient le choc pour qu'au moins, il continue à exister dans le monde un pays où l'égalité, même si elle existe dans le dénuement, reste un exemple de ce qui peut être.
Mea culpa, mea culpa, Fidel ! C'est toi qui a raison.
Partout dans le monde les solidarités étatiques trépassent. C'est le monde du fric roi qui tel un tsunami ravage le globe. Toi et Cuba, vous êtes les derniers à nous montrer l'exemple et à démontrer que c'est encore possible.
Bientôt, nous en France, si nous sommes pauvres ou même de la classe intermédiaire nous ne pourrons nous soigner à moins d'allonger des bakchichs.
Que, c'est dur la vie et pourtant, personne n'est prêt à se défendre ou à se battre.
Même nos syndicats ont une combativité qui arrange le gouvernement. Et, nos partis politiques ont une aisance dans la contradiction qui fait son lit.
Au moins Fidel, tu tiens la route qui un jour sera un phare pour tous ces peuples qui se soumettent et se démettent de leur dignité.
Alors, reste solide à la place que tu as toujours eu, mais, néanmoins accepte la critique. Même si jamais dans ta vie, tu ne l'as fait.
Ton pays peut encore être ce phare qui un jour nous redonnera l'envie de nous battre. L'envie de nous battre pour nous, l'envie de nous battre pour que nos industriels ne finissent pas d'empoisonner notre monde.
Parce que ce jour là, il faudra tous les balayer, les socialos, les communistes et tous ces gens de droite qui nous disent que chacun a sa chance et que celui qui crève ou à qui ses enfants ont été enlevés est un perdant de la vie sans intérêt.
Maintenant, c'est vrai, nous ne sommes pas capables de nous rebeller contre ceux qui prétendent nous défendre. Mais, au moins, nous savons que là-bas, à Cuba, existe une société où l'égalité passe pour une injustice sociale. Et, bien, moi, si, on me le demande, c'est cette société que je préfère.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite bien le bonjour chez vous et n'oubliez pas, si vous êtes incapables de vous battre, tâchez de conservez votre libre arbitre.
René.

PS : Et, si Castro m'invite chez lui, c'est sûr, je viens.

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