jeudi 28 février 2008

"Une fois que le serpent a mordu, sa victime devient vénéneuse ". Proverbe apache.

Salut aux trois millions de mal logés et aux 100.000 sdf de France. Croyez en mon expérience. Ils en ont rien à foutre de vos tronches.

Eh, oui, mes chers amis, c'est la misère. Mais, bientôt, elle va se traduire en couleur printanière. Peut-être pas pour les sans papiers qui de plus en plus sont exclus des centres d'hébergements et de la couverture sociale dite Aide Médicale d'Etat.
En France, t'es sans papier, tu crèves !
C'est pas que je dise qu'il faille les accueillir ou leur donner des papiers, ça serait plutôt dire, il y a des moyens plus humains de les amener à faire le retour. C'est pas parce qu'ils vont crever sur les trottoirs de Paris qu'ils vont se décourager vu que la misère est encore pire chez eux.
La solution classique est la répression et vu que les caisses de l'état sont vides et que même avec les français, le gouvernement se montre indifférent, c'est pas avec eux qu'il fera un effort.
Mais, quand même, c'est pas à l'honneur de la France de les traiter comme des parias. A la limite, filez leur une petite somme pour qu'ils puissent se retourner une fois arrivés chez eux.
Mais, les caisses sont vides et l'humanisme a pris la tangente.
D'ailleurs, il y a longtemps qu'il s'est fait la malle dans notre beau pays à la pointe du combat pour toutes les solidarités. Y'a qu'à voir, dès qu'un dictateur est en danger d'être remplacé par un autre dictateur, on se précipite à son secours. Faut dire que l'on sait ce que l'on a, et on ne sait pas ce que l'on perd. Parole de scout !
Parce que faut dire qu'en France, le système économique s'est bâti sur des ententes qui mettent en coupe réglé le citoyen. Et, après, il se dit que la France est le pays des droits de l'homme.
Droits de l'homme, oui, mais pas pour tout le monde.
Alors, si, nous reparlions de solidarité.
Par exemple, si, à Paris, où ailleurs, chaque pâté de maison s'organisait en comité pour acheter directement les produits à la ferme. C'est un exemple que je donne. Ah, oui, il faut un camion !
Dans ces conditions, l'arrondissement se découpe en blocs et chaque blocs s'achètent un camion ou le loue. Ensuite, chaque blocs s'adressent à une région différente et procède à des échanges de produits.
Naturellement, il faut s'organiser.
D'abord, une organisation de petits paysans qui font dans la poly activités, comme par exemple la Confédération Paysanne.
Leur proposer cette relation directe du consommateur au producteur.
Voir le type de produits souhaités par les habitants du bloc et les quantités potentiels, ensuite négocier en direct avec les producteurs.
Puis, prévoir le calendrier de livraison et de vente sur place.
Sur ce type, d'activité dont le but est de réduire les coûts, il faut un minimum de personnel. Par exemple, ne tenir compte que du salaire du chauffeur du camion. La gestion de l'organisation étant dévolue à des bénévoles de chaque blocs.
Donc, un seul salarié, le chauffeur qui vient à une date déterminée, à un endroit fixé d'avance et toujours le même pour que les habitants du bloc viennent chercher la marchandise. Donc, marchandises distribuées à partir du camion.
De cette façon, vous consommateurs en réduisant les coûts intermédiaires et les marges des grandes surfaces, vous pourrez vous fournir en produits de qualité à moindre coût.
Naturellement, cette proposition est une proposition taillée à la serpe. A vous, si vous êtes intéressés de l'affiner.
Et, toujours dans l'objectif de vous prendre en main et d'arrêter de vous faire avoir bêtement en reprochant à d'autres de vous prendre pour des gros cons !
Mais, pour cela, il vous faut recommencer à rêver à un monde meilleur que seul vous êtes capable de mettre en place. Parce que le consommateur n'est pas la dernière roue du carrosse. Il est en bout de chaîne celui sans qui rien ne peut se faire.
Alors, au lieu de vous laisser faire prendre pour des gogos, prenez vous en main !
Ah, que de bonnes paroles, me direz-vous. Mais, il faudrait quelqu'un qui nous entraîne, qui nous montre le chemin.
Sur ce point précis, je vous citerais l'exemple de Jésus Christ et voyez comme il a mal fini.
Quant-à Ingrid Betancourt, il ne fallait pas en faire un drapeau. Vous l'avez condamnée à la maltraitance.
Quant-à Hilary Clinton, courage, rien n'est encore décidé.
Quant-à moi et ma banque, courage, il s'agit d'un abus de position dominante qui concerne toutes les banques. Mais, est-ce que la loi en tient compte ?
Est-ce que nous ne pourrions pas entamer des actions pour que ce délit soit pris en compte par la loi ?
Il y a là quelque chose à réfléchir en obligeant nos députés à s'en saisir par le biais d'un référendum populaire, par exemple. Il paraît que ça se fait en France ?
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite le bonjour chez vous. Et, en vous quittant, je me demande si un jour, j'arriverais à vous convaincre qu'ils n'ont pas toutes les cartes en main et qu'ils vous en restent quelques unes.
A bientôt.
René.

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