mardi 26 février 2008

"Quant à son oeil ce n'était pas grand chose". Proverbe espagnol

Salut à tous les diables de Tasmanie, faites gaffe, il paraît que vous allez disparaître !

Bon, que dire de tout ce mic-mac ?
En vrai, je ne sais pas. A part que ma banque me course grave. Déjà, qu'elle m'a mis interdit de tirer des chèques, ça, je veux bien car j'avais abusé au delà de mon découvert. Mais, lorsque je fais des efforts pour ne plus dépasser mon découvert, la banque me prend des frais de la mort. Si, je compte bien, plus de 400 euros au mois de décembre, 400, au mois de janvier, déjà plus de 300 au mois de février.
Malgré ça, en me serrant la ceinture, je pensais au moins, d'abord ne plus dépasser mon découvert, ensuite en réduire le montant.
Ce mois-ci, patatrac, le crédit lyonnais pour ne pas le citer me supprime le droit au découvert. Du coup, je ne peux payer mon premier tiers provisionnel et je me tape 10%.
Hier, ils m'envoient une lettre en me disant que j'ai dépassé de 68 euros mon découvert et que je dois le régler immédiatement ou ils me font passer à la commission de recouvrement.
Mon salaire qui devait couvrir ce plus le 25 a du retard. Donc, à nouveau dans la merde.
Par contre, lorsque j'avais vu mon conseiller financier, il m'avait suggéré pour couvrir mon solde et mon crédit revolving de 800 euros et mon crédit à la consommation de 3000, de faire un nouvel emprunt à 15% d'intérêt.
15%, mais, c'est un taux d'usurier. Et, gentiment, il m'avait dit sur quatre ans. Là, c'est du vol à main armé !
Alors, comme je n'avais pas répondu à cette suggestion, je pense que ma banque fait tout pour m'obliger à prendre cet emprunt. Déjà, que je suis pris à la gorge, le retard de salaire ne m'arrange pas du tout.
Perso, je ne trouve pas normal que la banque me pousse au fond du gouffre. Heureusement, pour moi, je n'ai pas de loyer, sinon, je plonge grave.
Alors, imaginez une pauvre nana avec un gamin qui est obligé de faire un crédit à la consommation pour assurer le bien être de son gamin. Le moindre écart, le moindre obstacle et elle se retrouve dans les mains de son banquier qui n'en a rien à foutre de sa situation.
Et, comme les crédits à la consommation sont relativement lourds, j'en ai vu qui proposaient 18% d'intérêt. C'est carrément de la folie mentale !
Sauf, qu'il paraît que toutes les banques font ça.
Alors, ça veut dire quoi ?
Ça veut dire tout simplement que le système s'est construit sur une notion de profit qui prime toute considération humaine. T'es là pour cracher et si tu craches pas, tu crèves !
Malheureusement, vu la conjoncture qui ne va pas s'améliorer, des ménages mono-parentales ou pas qui sont obligé de prendre des crédits, il y en a de plus en plus. Donc, de plus en plus qui seront ou qui sont à la limite de la capacité à rembourser et que leurs banques vont faire plonger. Est-ce moral ?
Est-ce que les banques ont une éthique autre que le profit à tout prix ?
Parce qu'il me semble qu'il n'y a pas que les magasins qui pressent les consommateurs comme du citron, il y a le système bancaire et que si le gouvernement ne veut pas se retrouver avec une mini-crise comme aux Etats-Unis, il ferait bien d'intervenir d'une façon ou d'une autre.
Bon, voilà, ça sera tout pour aujourd'hui, mais, si nous réussissons le boycott, je suis sûr qu'on trouvera un moyen de faire pression sur le système bancaire.
Ecrivez-moi, si vous avez des idées. Je me ferais un plaisir de les présenter sur mon blog.
Sur ce, bien le bonjour chez vous.
René.

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