jeudi 30 avril 2020

(Un virus meurtrier plus dangereux médiatiquement que sur le terrain (200.000 morts pour l'instant au niveau mondial pour 7 milliards d'habitants) et qui règle tous les problèmes à lui seul en fermant leur "gueule" aux peuples, le temps de leur peaufiner une prison de laquelle, ils ne pourront plus sortir. Mais, il n'est pas fabriqué, c'est la faute à "pas de chance". note de rené)



Les difficultés économiques de la Turquie donnent à Poutine une autre chance de faire pression sur Erdogan

par Moon of Alabama.
L’aspirant Sultan de Turquie a dit à la Banque Centrale de la République de maintenir la valeur de la livre turque en dessous de 7 lires par dollar américain.
La Banque Centrale a également été invitée à ne pas augmenter son taux d’intérêt. L’économie doit continuer sa croissance !
Il ne reste plus qu’une seule chose que la banque puisse faire. Elle doit dépenser ses réserves de devises étrangères pour acheter de la lire sur le marché libre afin d’éviter qu’elle ne continue à baisser.
Malheureusement, ces réserves sont limitées :
« Le rythme de l’épuisement des réserves de la Banque Centrale de la République de Turquie (CBRT) s’est accéléré en réponse à la faiblesse de la lire turque (TRY). Les économistes de TD Securities estiment que la CBRT va complètement épuiser les réserves internationales nettes cette semaine ».
« Compte tenu de la tendance actuelle, nous estimons que les réserves totales seront épuisées au plus tard la 3ème semaine de septembre, au plus tôt la 3ème semaine de juillet ».
« Avant que toutes les réserves ne soient épuisées, nous pensons que la CBRT va augmenter les taux de façon spectaculaire et probablement introduire des contrôles stricts sur les capitaux. La Turquie pourrait également solliciter un soutien multilatéral si ce scénario se concrétise ».
Sous la présidence d’Erdogan, l’industrie turque a contracté de nombreuses dettes libellées en dollars américains. Elles doivent être remboursées dans une devise étrangère. Une lire qui coule rendra les prêts libellés en devises étrangères beaucoup plus difficiles à rembourser. Des taux d’intérêt plus élevés alourdiront les dettes des consommateurs locaux et réduiront la demande locale. Le boom alimenté par la dette qu’Erdogan avait créé ces dernières années sera suivi d’un grave effondrement.
Cela va probablement freiner l’appétit d’Erdogan pour de nouvelles aventures en Syrie et en Libye. Le Qatar, son partenaire dans ces crimes, a ses propres problèmes en raison de la forte chute des prix du pétrole. La dernière fois que la lire turque a été sous pression, Erdogan a reçu un important prêt du Qatar. Mais maintenant, le Qatar lui-même doit emprunter des milliards pour se maintenir à flot.
Le Fonds Monétaire International est donc le seul endroit où Erdogan peut recevoir de l’argent frais. Les prêts du FMI sont assortis de conditions sur lesquelles les États-Unis ont une grande influence. Nous pouvons être sûrs que l’administration Trump aura des « conditions » qui ne plairont pas du tout à Erdogan.
La situation crée une autre ouverture pour la Russie. Poutine pourrait offrir à Erdogan un coup de main, et quelques milliards de dollars de prêts provenant des abondantes réserves de la Russie, pour le ramener enfin sous contrôle.
Dans l’ensemble, nous nous attendons à des développements intéressants.
traduit par Réseau International

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