jeudi 31 janvier 2019

Petite réflexion sur le Venezuela, mes chers cinq lecteurs.

Un destin à la syrienne se profile-il pour le Venezuela avec une guerre civile meurtrière, un président à la assad qui se maintient au pouvoir avec l'appui de l'armée nationale et du peuple, des milices armées soutenues par les States avec des bases arrières en Colombie et au Brésil et une base russe en soutien dans le pays ?
Les tueurs économiques n'ont pas réussi à provoquer le renversement du pouvoir par la rue. La CIA n'a plus de recette magique, ne reste aux banques et aux multinationales américaines qui bavent devant les richesse du pays que la guerre civile. L'intervention militaire directe des States semblant passer de mode se met en place une guerre par procuration en somme.
Les vénézuéliens feraient bien de regarder dans quel état est la Syrie avant de se lancer dans une telle aventure dont le terme se rapproche si, il est confirmée que des forces spéciales US sont arrivées en Colombie.
Mais, la région est une poudrière qui risque de relancer les guerrillas en Colombie alors que le Brésil est en passe d'en devenir une. L'Equateur, également, n'en sortira pas indemne.
Les élections semblent avoir été correcte puisque l'opposition domine l'assemblée nationale.
C'est comme en France, lorsque le président n'est pas de la même couleur politique que l'opposition, cela s'appelle la cohabitation et on ne déclenche pas une guerre civile pour autant.
Peut-être attendre la prochaine élection présidentielle en 2025 semble plus raisonnable à moins, pour trancher, de négocier l'organisation d'un référendum dont les termes seraient négociés entre le pouvoir et l'opposition.
Le problème étant que les States continueront à chercher à étouffer l'économie du pays et que les States désormais va pousser à la guerre civile.
En tout cas, ce pays est un bon exemple de ce peut mettre en place la finance américaine et anglo-saxonne, soutenue par l'union européenne pour étouffer un pays.
Et, l'on sait que provoquer une guerre civile présentée par leurs médias appartenant à des milliardaires comme conflit libérateur ne leur fait pas peur. Même dans leur propre pays, ils hésiteraient pas à la déclencher pour protéger leurs intérêts.

rené

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