mercredi 31 octobre 2018

Stockage de données en poudre : l’invention qui va remplacer les clés USB

Le stockage de données en poudre, voilà une idée qui pourrait sembler totalement surréaliste. Et pourtant, les chercheurs de l’Université de Gand, Belgique, sont parvenus à développer cette technologie. Une innovation qui pourrait bien remplacer les clés USB et les disques durs dans un futur pas si lointain…
Dans la nature, le stockage de données est omniprésent. Les informations génétiques sont stockées dans l’ADN des humains, des animaux ou même des plantes. C’est en s’inspirant de ce phénomène naturel que les chercheurs en chimie, biochimie et informatique de l’Université de Gand, Belgique, ont élaboré une nouvelle technique de stockage de données révolutionnaire.
Grâce à leur invention, il est possible de stocker une information légère telle qu’un code QR ou un texte court sous forme de poudre. Les données peuvent ensuite être déchiffrées par le biais d’une méthode d’analyse biochimique grâce à un programme informatique développé par les chercheurs.
Un second programme permet d’automatiser le processus de traduction du code QR aux molécules, et vice versa. Les molécules peuvent ainsi faire office de lien vers un site web, un plan de ville, ou encore une application.

Stockage de données en poudre : une alternative écologique aux supports de stockage en métal

stockage données poudre futur
Pour le moment, cette technique permet uniquement de stocker d’infimes quantités de données. Cependant, à terme, les chercheurs envisagent de parvenir à stocker la même quantité de données qu’une clé USB grâce à cette méthode.
S’ils y parviennent, cette invention pourrait bien révolutionner le stockage de données. La poudre pourrait devenir une alternative viable aux clés USB, disques durs et autres supports de stockage. Or, cette technologie serait plus respectueuse de l’environnement.
En effet, contrairement aux supports de stockage traditionnels, la poudre ne nécessite par l’utilisation massive de métaux lourds. De plus, elle ne requiert pas l’utilisation de serveurs énergivores pour assurer la sécurité des données. Pour plus d’informations sur cette innovation, consultez l’étude complète publiée dans la revue Nature Communications.

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