vendredi 30 mars 2018


Les Britanniques veulent toujours du Brexit
Par : Benjamin Fox | EURACTIV.com | translated by Mathilde Mortier
 29 mars 2018

Le Brexit devrait toujours avoir lieu selon la majorité de la population. Près de quatre personnes anti-Brexit sur dix jugent que les résultats du référendum doivent être respectés et qu’ils doivent accepter le vote de la majorité. [Andy Rain/EPA/EFE] 

Bien que les Britanniques jugent que le Brexit devrait toujours avoir lieu, quatre personnes sur dix estiment que les négociations sont « un désastre total ».

44 % des Britanniques estiment que les négociations menées par le gouvernement sont un « désastre total » à ce jour, selon un nouveau sondage de ComRes, publié le 29 mars. Seulement 3 % des personnes interrogées les qualifient d’« excellentes ».
Néanmoins, le Brexit devrait toujours avoir lieu selon la majorité de la population. Près de quatre personnes anti-Brexit sur dix jugent que les résultats du référendum doivent être respectés et qu’ils doivent accepter le vote de la majorité.
Les Britanniques restent profondément divisés. 65 % des anti-Brexit veulent un deuxième référendum, contre 10 % des anti-UE. 71 % des anti-Brexit estiment que l’économie du pays sera définitivement endommagée par sa sortie de l’Union.
En revanche, les partisans du Brexit sont bien plus optimistes et pensent que le Royaume-Uni parviendra à négocier des accords commerciaux avec des pays tiers de l’UE et que l’économie britannique ne sera fragilisée que pendant une courte période.
Malgré tout, 29 % des personnes interrogées craignent qu’elles soient plus pauvres lorsque le Royaume-Uni quittera l’Union européenne. Les participants sont également sceptiques sur le fait que le gouvernement May parviendra à négocier un accord commercial avant le Brexit.
La population risque de changer d’avis lorsque les conditions de l’accord de sortie seront plus claires et souhaitera un second référendum, estiment les militants anti-Brexit.
L’enquête a été menée à la suite du sommet européen du 22 et 23 mars, au cours duquel les dirigeants européens se sont accordés sur une période de transition de 21 mois après la sortie officielle du Royaume-Uni.
Le pays continuera d’avoir pleinement accès au marché unique et devra respecter ses règles et participer au budget européen pendant cette période. Au cours du sommet, les négociations sur le futur accord entre l’UE et le Royaume-Uni ont officiellement débuté.

(Une sortie à prix prohibitif. note de rené)

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