lundi 26 juin 2017

PREMIER ARBRE PHOTOVOLTAÏQUE PLANTÉ À NEVERS

Une initiative écologique inédite a récemment vu le jour à Nevers, dans la Nièvre. Il s’agit d’un « arbre » doté de panneaux photovoltaïques en guise de feuilles. Il permet aux habitants de se connecter gratuitement au Wifi et de recharger leurs mobiles. Installé Place Carnot, il se compose d’un tronc métallique qui rassemble plusieurs panneaux solaires fixés sur les branches.
À la fois remarquable et étrange, l’arbre digne d’une oeuvre d’art contemporain attire l’œil.
Son étrangeté se justifie par l’amas de feuilles carrées qui forment ainsi une zone d’ombre profitable grâce à un banc installé dans la continuité du tronc. Le dessin global de cette construction futuriste a été inspiré de l’acacia du désert israélien.

Intégration originale du photovoltaïque en plein centre-ville

Car cette oeuvre est le fruit d’une collaboration entre des entrepreneurs français et israéliens. Le premier prototype a vu le jour en Israël en 2014. C’est également dans un parc au nord de ce pays que le premier modèle a été implanté, avant d’être importé en Europe occidentale.
Il a ensuite été installé dans une dizaine de villes aux quatre coins du globe (notamment aux USA), avant que le concept ne débarque en France.
Spécialisé dans l’installation de centrales solaires, Michael Lasry souhaitait rendre cette énergie propre visible et accessible à tous, car en Israël, « on manque de beaucoup de choses, mais nous avons beaucoup de soleil ».
Une manière intelligente de récupérer de l’énergie à diverses fins, pour produire de l’électricité ou de l’eau, que ce soit en plein centre-ville d’une mégalopole ou en plein désert. Son créateur précise qu’il voulait créer un arbre autonome d’une durée de vie de 40 à 50 ans, pour pouvoir le placer dans les zones reculées du globe demandeuses de ce type d’outils indispensables.

Une multiplication logique à l’avenir

Le maire de Nevers, Denis Thuriot, a indiqué à l’AFP que ce concept s’inscrivait comme un « symbole de l’engagement numérique mené par la ville depuis 2014 ». Il allie ainsi de manière parfaite utilité et écologie, à travers une intégration originale et positive.
Concrètement, il permet donc de recharger les téléphones portables, de surfer en Wifi gratuitement, de se protéger du soleil la journée et sert d’éclairage public la nuit. Il permet également de distribuer de l’eau fraîche ou de recharger des vélos électriques.
Cette multitude de services n’est pas facturée aux usagers par la ville. Heureusement, l’arbre produit plus d’énergie qu’il n’en consomme et stocke le surplus dans une batterie au lithium. Son coût s’élève à 60 000 euros, mais l’entreprise prône les échanges avec les collectivités pour promouvoir une image (très) positive.
À quand des forêts d’eTree connectées ?

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