Washington Post a évoqué les évolutions qui se sont produites ces derniers jours en Syrie pour conclure que les « rebelles pro-américains » s’entretuaient plutôt que de combattre Daech.
« Les évolutions qui se sont produites récemment dans le nord de la Syrie prouvent comment les rebelles, soutenus par les Etats-Unis, sont engagés dans ces conflits intérieurs au lieu de lutter contre Daech. Après que les rebelles syriens eurent repris un village du nord aux miliciens kurdes, ces deux groupes, tous les deux soutenus par les Etats-Unis, sont entrés en conflit. Les affrontements ont pris de l’ampleur lorsque la Turquie et les « rebelles syriens » qu’elle soutient ont décidé de contrer la progression des Kurdes et de les empêcher d’étendre leur contrôle sur les zones limitrophes avec la Turquie ».
La guerre, qui fait rage actuellement entre les Kurdes syriens et les forces de l’Armée syrienne libre, fait craindre une sorte de laxisme dans la lutte contre Daech.  Les forces syriennes, soutenues par la Turquie, ont réussi à reprendre une dizaine de villages aux miliciens kurdes alors qu’un seul village a été libéré des mains de Daech », indique Washington Post sans aller jusqu’à évoquer ce que cachent réellement ces querelles.
Le 24 août 2016, l’armée turque a envoyé ses forces dans le territoire syrien, dans le cadre d’une opération baptisée « Le Bouclier de l’Euphrate ». Elle a occupé la ville frontalière de Jarablus rien qu’en quelques heures.  La Turquie soutient le groupe terroriste « Armée syrienne libre » qui a pour mission de faire reculer les miliciens kurdes vers l’ouest de l’Euphrate.
Photo: L’armée turque à la frontière syrienne.