samedi 16 août 2014

(blog à finir et à corriger)

Question mes chers cinq lecteurs, "Est-ce que les multinationales américaines sont capables de déstabiliser la France comme elles ont déstabiliser l'Ukraine ?"
La réponse est "OUI !"
Mais, quels moutons mettront-ils à notre place ?

(source : les Moutons Enragés)

Ukraine : dans Slaviansk « libérée », des ukrainiens de l’ouest ont remplacé les habitants en exil…

Je rendais compte ici même il y a un peu plus d’un mois, d’un plan délibéré de la junte de Kiev que l’on peut qualifier d’épuration ethnique et destiné à remplacer les habitants russophone du Donbass considérés par le pouvoir en place comme des sous-hommes, par des ukrainiens de l’ouest. Certaines déclarations de responsables politiques allaient d’ailleurs dans ce sens, comme celle du ministre de la défense Mikhaïl Koval ou encore du premier ministre Iatseniouk qui a ouvertement utilisé le qualificatif de « sous-hommes ».
Un témoignage d’un habitant de Slaviansk, reprise par l’armée ukrainienne, traduit par le blog Bertrand du Donbass, vient confirmer l’implantation d’ukrainiens de l’ouest en remplacement des habitants en exil dans cette ville…
A Slavianskoccupée par les troupes ukrainiennesles résidents locaux ont pratiquement disparuLa ville est littéralementinondée de migrants qui parlent dans un dialecte étranger, et qui prennent les logements de ceux qui sont partis pour échapper à la campagne de bombardement ukrainienne.

Ceci est rapporté par l’un des rares habitants de Slaviansk qui, confiant dans la propagande officielle ukrainienne, a pris la décision de retourner dans sa ville nataleL’image qu’il en a vu est terrifianteIl s’est rendu compte que les informations sur le retour chez eux des citoyens de Slaviansk ne sont que d’ignobles mensonges.

« S’il vous plaît, tenez compte de notre appelLes gens ont disparu de Slaviansk!
Je suis originaire de Slavianskrésidant ici déjà depuis 27 ansJe devrais plutôt dire «ancien résident», ayant quitté la ville il y a trois moisquand il devenait dangereux de resterPendant tout ce temps, j’ai trouvé refuge avec mes parents à OdessaJ’ai pris la décision de revenir quand tous les médias ukrainiens ont commencé à dire que tout à Slaviansk était revenu à la normaleque plus de 60% des habitants étaient revenus. »
« Durant mes trois mois d’absence mon appartement est resté intact malgré les obus des bombardements de la junte et les voyous en maraudeJ’avais à peine commencé à défaire mes valises quand j’ai entendu le bruit de la porte de mon voisin s’ouvrir dans le couloir. Je pensais que ce devait être mon voisinSergueï Ivanovitchmais j’ai vu apparaitre un jeune homme inconnu pour moiA ma question sur son identité, il a répondu qu’il était le fils de Sergueï Ivanovitch« .

« Petit problème ici - le fils de mon voisin est mort dans un accident de voiture il y a 3 ans - et il se trouve qu’il était mon ami d’enfance.J’ai alors décidé de rendre visite à mes autres voisins pour leur demander qui ce mec était vraimentpeut-être était-il réellement un filsdont je n’avais aucune idée. »
« La plupart des appartements étaient restés vides, mais pas tous. Et ceux qui étaient occupés l’étaient par des personnes totalement inconnues pour moi. Ils se sont présentés comme les nouveaux locataires ou des parents de mes voisins. »

« Je connaissais tout le monde dans mon immeublemais je voyais ces gens pour la première fois de ma vieJe voulu ensuite rendre visite à mes connaissances ailleursceux dont je savais qu’ils avaient décidé de rester dans la ville en état de siège, mais ne réussi à trouver nieux, ni personne, même de vaguement familierJ’ai essayé de retrouver de vieux amis, en essayant tous les numéros de téléphone que je connaissais - mais personne n’a répondu. »
 

« Me direz-vous où sont mes amis, junte de Kiev ? Comme je l’ai appris par la suite, la même expérience a été partagée par d’autres quisont rentrés chez eux après l’occupation de la ville par l’armée de KievLes rues sont pratiquement dépourvues de passantsceux que l’on y voit déambuler ne sont clairement pas des locaux. »
« Ils parlent ukrainien, et s’ils essaient de parler russe, on peut percevoir un fort accent ukrainien de l’OuestPeut-être que nous sommes tous devenus fousmais je suis loin d’être le seul qui pense que la population de Slaviansk a été remplacée par des acteurs de la junte,dans le seul but de cacher le fait soit de l’extermination de la population localesoit de son expulsion. »
« S’il vous plaît passer ce message, tout le monde doit savoir ce qui se passe dans notre ville après sa soi-disant « libération »! »
(Trad. Bertrand G.)

En attendant, mes chers lecteurs, la campagne française est devenue une zone mortelle pour les amateurs de retraite loin des villes polluées.

(source : Sud Ouest)

Une étude régionale (Poitou-Charentes) montre que les décès dus à Parkinson et aux lymphomes sont plus importants dans les zones de vignoble



Pesticides et santé : surmortalité autour des vignes
La culture dominante sur une commune est considérée comme un « indicateur indirect d'exposition aux pesticides ». ARCHIVES T. K.© PHOTO 
KLUBA TADEUSZ


Les auteurs ont confronté des données existantes sur la région Poitou
Charentes jamais croisées jusque-là. Le résultat de l'étude « Pesticides et santé », qui se penche sur le lien entre territoires et mortalité, est frappant sur un point : il montre une surmortalité pour la maladie de Parkinson (+ 29 %) et pour les cancers du système lymphatique (+ 19 %) dans les communes de la région où la culture principale est la vigne. Une surmortalité constatée par rapport à la mortalité régionale.
Ces deux maladies font partie des pathologies étudiées par les chercheurs du monde entier parce qu'elles sont susceptibles d'être liées à une exposition à des pesticides.
Les deux Charentes
Dans son préambule, l'« étude écologique du lien entre territoires et mortalité en Poitou-Charentes entre 2003 et 2007 » (son sous-titre), publiée en juin par l'Observatoire régional de la santé (1), rappelle que nous sommes une région très agricole. De 1990 à 2008, les grandes cultures (maïs, blé, etc.) représentaient 75 % des terres agricoles, la vigne 5 %. « Or grandes cultures et vignes sont parmi les plus utilisatrices de pesticides. »
La vigne plus particulièrement. L'étude rappelle qu'en 2005, « les deux départements du sud de la région ont consommé à eux seuls 70 % » des 2 600 tonnes de pesticides vendues au secteur agricole cette année-là dans la région, « notamment du fait des produits utilisés pour le vignoble du Cognaçais. »
Comité de pilotage
Quelles relations entre les pesticides utilisés en agriculture et la santé de toute la population peut-on éventuellement noter ? L'Observatoire régional de la santé, sollicité par la Région, a tenté de répondre à cette question. Un comité de pilotage a été monté. Pour des raisons de méthodologie, de pertinence scientifique, l'étude s'est concentrée sur la mortalité et non le nombre de malades.
Selon les termes employés par les auteurs, l'objectif de l'étude était donc de « déterminer, pour la région Poitou-Charentes, le lien éventuel entre la distribution de cultures et la mortalité par certaines pathologies susceptibles d'être liées à une exposition à des pesticides ». L'expression « susceptibles de » est employée car l'état actuel de la recherche ne permet pas de « prouver » le lien direct entre les pesticides et certaines maladies.
De son côté, le terme « étude écologique » ne doit pas induire en erreur. Il s'agit bien d'une étude scientifique. Une grande partie des 200 pages est d'ailleurs consacrée à la méthodologie appliquée et à ses limites. Comment les auteurs ont-ils procédé ? Ils avaient à leur disposition plusieurs bases de données : la mortalité détaillée en Poitou-Charentes ; la base de données européennes d'occupation biophysique des sols qui permet de savoir quelle est la culture dominante dans chaque commune (2) ; le bilan détaillé des ventes de pesticides en 2005 en Poitou-Charentes ; l'ensemble des études « médicales » publiées dans le monde entier sur les liens entre pesticides et diverses maladies, et des synthèses de ces divers résultats, dites « méta-analyses ».
En fonction de la culture dominante sur une commune, considérée comme un « indicateur indirect d'exposition globale de la population générale aux pesticides », les auteurs ont composé quatre groupes : « vignes », « grandes cultures », « prairie » et « autres ».
Parmi les maladies soupçonnées d'avoir un lien avec l'exposition aux pesticides, ils en ont sélectionné sept : maladie de Parkinson, cancer du système nerveux central, cancer de la prostate, leucémie, myélome, lymphome et hémopathies malignes.
Suivant leur méthodologie, ils ont confronté le tout, pour la période 2003-2007, en prenant en compte les décès des habitants de plus de quinze ans.
Pour deux maladies seulement, les indices comparés de mortalité présentent des écarts significatifs avec la norme régionale. Et seul le territoire « vigne » est concerné par la surmortalité.
1) L'Observatoire est une structure associative qui réalise en toute indépendance des études en santé publique. L'étude « Pesticides et santé », signée Catherine Chubilleau, Mélanie Pubert, Julien Comte et Julien Giraud est disponible sur www.ors-poitou-charentes.org 2) À partir d'images satellites d'une précision de 25 m.






bbb

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