mercredi 13 août 2014

(blog à finir et à corriger)

Que va-t-il se passer en Ukraine, mes chers cinq lecteurs ?

(source : RTBF.info)

Le convoi humanitaire russe approche de l'Ukraine

MONDE | Mis à jour le mercredi 13 août 2014 à 11h08



    • Un convoi humanitaire russe visant à apporter une aide aux populations victimes des combats dans l'est de l'Ukraine poursuivait mercredi sa route dans le sud de la Russie, vers la frontière russo-ukrainienne, en dépit des mises en garde et des inquiétudes en Ukraine et en Occident, a indiqué le ministère russe des Situations d'urgence.
      "Le convoi poursuit la route", a déclaré une porte-parole du ministère. La colonne de plus de 3 kilomètres comprend environ 280 camions, selon ce ministère. La diplomatie russe a pour sa part fait état de 262 camions, dans un communiqué publié mardi soir.
      Le convoi devrait parcourir environ 500 km mercredi, selon la télévision russe, pour arriver dans la soirée à la frontière russo-ukrainienne au poste Chebekino-Pletnevka, entre la région de Belgorod (sud de la Russie) et celle de Kharkiv (nord-est de l'Ukraine, sous contrôle des forces gouvernementales).
      La presse russe s'enthousiasmait mercredi de la mission de ce convoi qui est parti tôt mardi de la base militaire d'Alabino, au sud-ouest de Moscou, avec plus de 1800 tonnes d'aliments, de médicaments et de générateurs.
      "Trois kilomètres d'aide", titre le journal officiel Rossiïskaïa gazeta, alors que le quotidien populaire Tvoï Den fait l'éloge de cette "Route de la Vie".
      Le président russe Vladimir Poutine a justifié lundi l'envoi de cette aide par les conséquences "catastrophiques" selon lui de l'offensive d'envergure menée par l'armée ukrainienne contre Donetsk et Lougansk, les deux derniers bastions des insurgés séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.
      Mais l'Ukraine, qui accuse la Russie d'armer les rebelles prorusses - ce que dément Moscou -, a prévenu qu'un tel convoi ne pourrait pénétrer sur son territoire. "Cette cargaison pourrait traverser un poste-frontière ukrainien et être rechargée dans des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge. Nous n'accepterons pas que (l'aide humanitaire) soit accompagnée par le ministère russe des Situations d'urgence ou par des militaires russes", a déclaré à Kiev le chef adjoint de la présidence ukrainienne, Valéri Tchaly.
      Mises en garde occidentales
      La Russie s'est étonnée des conditions ukrainiennes, estimant avoir donné des gages de sa bonne volonté en acceptant de passer par un poste-frontière contrôlé par l'armée ukrainienne - celui de Chebekino-Pletnevka, au nord de la grande ville ukrainienne de Kharkiv, elle aussi aux mains des forces régulières.
      Moscou a également assuré que le convoi passerait sous l'égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dès la frontière franchie.
      La Russie est cependant loin d'avoir convaincu l'Occident de ses bonnes intentions. Dans une conversation téléphonique avec M. Poutine mardi, le président français François Hollande a "insisté sur les très vives inquiétudes que suscitait la perspective d’une mission unilatérale russe sur le territoire ukrainien", selon la présidence française.
      Pour M. Hollande, une opération humanitaire ne peut intervenir sur le territoire ukrainien "qu’avec l’accord des autorités nationales ukrainiennes, tant sur le format que sur les modalités de mise en œuvre".
      Après consultation avec Kiev, les Etats-Unis se sont dits prêts à approuver l'envoi du convoi à condition qu'il soit contrôlé à la frontière et que la distribution de l'aide, une fois la frontière franchie, soit confiée à la Croix Rouge.
      "La Russie n'a pas le droit d'entrer en Ukraine de manière unilatérale sans la permission de Kiev, que ce soit sous couvert de convois humanitaires ou tout autre prétexte", a déclaré la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf.
      Selon elle, les autorités ukrainiennes "ont un plan en place dans lequel elles ont confiance. Nous serions favorables à ce plan également. Et maintenant, c'est aux Russes de jouer le jeu", a-t-elle ajouté.
      Initialement, le gouvernement ukrainien avait déclaré que la Russie pouvait tout au plus participer à une opération humanitaire internationale, destinée à la seule ville de Lougansk, menée par le CICR, et pour laquelle le président ukrainien Petro Porochenko avait obtenu le soutien des Etats-Unis et de l'Union européenne.
      Selon les images des télévisions russes, aucun véhicule militaire n'était visible mardi au sein ou à proximité du long convoi de camions. Le Kremlin a assuré que le convoi était "sans escorte militaire", alors que Kiev et les Occidentaux soupçonnent la Russie de vouloir, sous couvert d'une telle aide, voler au secours des rebelles prorusses mis en grande difficulté par l'offensive ukrainienne.
      Le CICR a pour sa part fait savoir mardi "qu'il avait encore besoin d'obtenir davantage d'informations avant de pouvoir aller de l'avant" dans son éventuelle collaboration avec l'initiative humanitaire russe.
      A bord des camions ont été stockés 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes de médicaments et de matériel médical, ainsi que 69 générateurs et 12 300 sacs de couchage, selon Moscou.
      Intenses combats
      Sur le terrain, douze membres du mouvement ultranationaliste Pravy Sektor qui combattent aux côtés des forces ukrainiennes dans l'Est ont été tués mercredi dans une embuscade à Donetsk, ont annoncé des porte-parole du mouvement.
      "Ils sont tombés dans une embuscade et ont été atteints par des tirs près de la gare ferroviaire dans le district Petrovski", dans l'ouest de Donetsk , chef lieu des séparatistes prorusses, a indiqué le porte-parole du mouvement Artem Skoropadski.
      "Douze soldats ont rejoint l'armée du ciel. C'est une tragédie pour nous. Et la mort de patriotes est une catastrophe pour l'Ukraine", a pour sa part écrit sur sa page Facebook un autre porte-parole de Pravy Sektor, Boryslav Bereza.
      Le chef du mouvement, Dmytro Iaroch, candidat à la dernière présidentielle ukrainienne et ennemi juré de la Russie où il est poursuivi pour "incitation au terrorisme" a de son côté fait état de "pertes horribles" dans ses rangs.
      Le mouvement ultranationaliste qui a été en première ligne de la contestation à Kiev ayant renversé en février le régime prorusse de Viktor Ianoukovitch, Pravy Sektor est détesté dans les régions de l'Est russophones.
      Selon la mairie de Donetsk, le district Petrovski a été le théâtre d'intenses combats et de tirs d'artillerie dans la nuit de mardi à mercredi qui ont endommagé plusieurs maisons. Cinq civils y ont été blessés.
      Plus de 1300 personnes sont mortes dans ce que la Croix-Rouge appelle une "guerre civile", et au moins 285 000 autres ont fui les combats, selon l'ONU.
      Enfin, la Russie a ouvert une enquête sur "l'enlèvement" en Ukraine d'un journaliste de l'agence de presse russe Ria Novosti, Andreï Stenine, qui n'a pas donné de signe de vie depuis une semaine.
      Le journaliste est "probablement" détenu par les services de sécurité ukrainiens pour complicité présumée avec les séparatistes prorusses, selon un conseiller du ministre ukrainien de la Défense, Anton Guerachtchenko.

      AFP

    (source : le Quotidien du Peuple)

    L'OSCE va escorter le convoi humanitaire russe destiné à l'Ukraine

    ( Source: Xinhua )

    13.08.2014 08h20

    Des représentants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) vont escorter le convoi humanitaire russe qui s'achemine vers l'est de l'Ukraine, a indiqué mardi l'ancien président ukrainien Leonid Koutchma.
    "L'assistance sera placée sous l'égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), et le convoi d'aide humanitaire sera accompagné par des représentants de l'OSCE", a affirmé M. Koutchma, médiateur dans la crise actuelle, dont les propos ont été rapportés par l'agence de presse Interfax-Ukraine.
    Il a précisé que le convoi russe qui s'achemine actuellement vers Lougansk, ville de l'est de l'Ukraine tenue par les séparatistes, franchirait la frontière au niveau de la région de Kharkov, qui se trouve elle sous contrôle gouvernemental.
    L'aide sera distribuée aux civils des régions rebelles par le bureau du CICR en Ukraine, a souligné M. Koutchma, qui a ajouté que la majeure partie des secours serait livrée aux hôpitaux, aux jardins d'enfants, aux orphelinats et à d'autres organismes d'action sociale.
    Plus tôt dans la journée, les médias d'Etat russes ont rapporté que 280 camions transportant 2 000 tonnes d'aide humanitaire avaient quitté Moscou pour la région de l'est de l'Ukraine touchée par la crise.
    Pour l'essentiel, le convoi transporte de la nourriture, du matériel médical, des médicaments, des sacs de couchage et des groupes électrogènes portables de diverses puissances.
    Les organisations humanitaires internationales ont averti que les violences prolongées dans l'est de l'Ukraine entraînaient les régions de Donetsk et Lougansk vers une crise humanitaire, car la population manque de nourriture, de médicaments, d'eau et d'électricité.
    Au moins 1 500 personnes sont mortes et plus de 285 000 personnes ont quitté leur domicile depuis que Kiev a commencé son opération militaire visant à reprendre le contrôle des villes prises à la mi-avril par les insurgés indépendantistes."


    Et, une nouvelle concernant le changement climatique.

    (source : idem)

    Les fourmis peuvent-elles sauver le monde du changement climatique ?

    ( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

    05.08.2014 08h21

    Selon une nouvelle étude qui a fait sensation, les fourmis peuvent être certains des plus puissants «entremetteurs climatiques » biologiques de la Terre. Les fourmis vivent en moyenne moins d'un an, mais une expérience à long terme de suivi des effets des insectes sur le sol laisse entendre qu'elles auraient refroidi le climat de la Terre au fur et à mesure que leur nombre a augmenté. 
    « Les fourmis sont en train de changer l'environnement », a déclaré le principal auteur de l'étude.
    Ronald Dorn, géologue à l'Arizona State University à Tempe, a découvert que certaines espèces de fourmis « grignotent » des minéraux afin de sécréter du carbonate de calcium - mieux connu sous le nom de calcaire. Et quand les fourmis font du calcaire, le processus piège et enlève un petit peu de gaz de dioxyde de carbone de l'atmosphère.
    Cette usine de calcaire fourmi est une version à petite échelle du processus planétaire de refroidissement massif qui a lieu dans les océans, connu comme la séquestration du carbone. Le calcaires déposé dans l'océan renferme plus de carbone que ce qui est présent dans l'atmosphère d'aujourd'hui.
    L'expérience menée par M. Dorn a révélé que les fourmis semblent briser les minéraux de 50 à 300 fois plus vite que du sable laissé à l'abandon sur le sol nu. Dans le même temps, les fourmis ont progressivement accumulé du calcaire dans leurs nids. M. Dorn pense que les fourmis pourraient chercher le calcium et le magnésium des minéraux et utiliser ces éléments pour faire du calcaire. Dans le processus, les insectes pourraient piéger le dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, dans la roche. La transformation pourrait avoir lieu que lorsque les fourmis lèchent les grains de sable et les collent sur les murs de leurs nids, mais M. Dorn estime que le processus reste vraiment pour l'heure un mystère scientifique." 

    Et, dans la rubrique, "Dans notre malheur, y'a du bonheur", une bonne nouvelle pour les habitants des caraïbes.

    (source : Sciences et Avenir)



    Pourquoi il faut manger de la rascasse volante

    Les toxicologues se sont trompés en classant ce poisson comme toxique. L’université d’Hawaï estime qu’on peut très bien manger de cette espèce invasive.

    La rascasse volante, bientôt dans nos assiettes ? DIRSCHERL REINHARD / HEMIS.FRLa rascasse volante, bientôt dans nos assiettes ? DIRSCHERL REINHARD / HEMIS.FR



    INTERDIT. La rascasse volante ou poisson lion (Pterois volitans) est devenu un fléau dans tout le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes, au point que l’Etat de Floride a instauré depuis 1er août dernier une interdiction totale d’importation et de vente chez les aquariophiles.

    L'espèce a envahi l'Atlantique... après la destruction d'un aquarium !

    Cette espèce originaire du Pacifique a vraisemblablement envahi les eaux de l’Atlantique à la suite de l’ouragan Andrew de 1992 qui a détruit un aquarium du sud de la Floride, libérant six spécimens.
    Depuis, ce poisson doté d’épines venimeuses a conquis toutes les eaux littorales de l’est atlantique et constitue une menace pour les espèces locales des récifs coralliens. La Martinique a ainsi monté un observatoire des prises de rascasses pour tenter de quantifier des populations en forte croissance.
    CIGUATERA. En théorie, la meilleure façon de lutter contre cette espèce serait de la manger. La rascasse volante est en effet comestible et en Guadeloupe et Martinique, elle est parfois consommée. Mais aux États-Unis, le poisson est classé comme porteur de la Ciguatera, une redoutable toxine qui génère des intoxications alimentaires sévères et cause parfois des décès.

    Aucun cas d'intoxication n'a été rapporté

    La Food and Drug Administration (FDA) a en effet réalisé des analyses qui ont révélé la présence de cette molécule potentiellement mortelle. Pourtant, aucun cas d’intoxication n’a été rapporté. L’université de Hawaï vient donc de lever ce mystère dans un article publié le 31 juillet dans environmental biology of fishes.
    Selon ces chercheurs, si les rascasses volantes sont positives aux tests de détection de la Ciguatera, c’est à cause des protéines contenues dans le venin du poisson. Cette substance n’avait en effet jusqu’ici jamais été analysé et c’est un effet de mimétisme qui a été découvert : le venin contient des protéines qui imitent l’effet de la Ciguatera.
    Et elles sont difficiles à distinguer des toxines de la Ciguatera parce qu’elles ont une activité similaire" assure Christie Wilcox, principal auteur de l’étude.
    Les chercheurs affirment donc que la chair de ce poisson est sans danger si on la fait bien cuire pour détruire les protéines. Et ils préconisent donc de relancer les projets de pêcheries à grande échelle de la rascasse volante, seul moyen de faire vraiment baisser les effectifs."

    Bon, maintenant, concernant l'Irak et la Syrie, à se demander comment l'EI peut combattre sur autant de front en même temps et autant d'adversaires.

    (source : le Vif.be)

    Syrie : avancée des jihadistes de l'EI dans la province d'Alep

    Source: Belga
    mercredi 13 août 2014 à 12h10
    Les jihadistes de l'Etat islamique (EI) ont pris le contrôle de plusieurs villages dans la province septentrionale d'Alep, a indiqué mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Alep (juillet 2013). © Image Globe
    Le groupe ultra radical a pris six villages au nord de la ville d'Alep, non loin de la frontière turque, a indiqué l'OSDH qui a précisé que les combats se poursuivaient pour le contrôle d'un nouveau village, Arshaf.
    Selon l'OSDH, l'EI a pris ces villages "après des combats violents avec les rebelles et des bataillons islamistes, restés après le retrait du Front al-Nosra de la région fin juillet".
    Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, a rejoint les groupes rebelles modérés au sein d'une coalition qui a commencé à combattre l'EI en janvier.
    Mais ces dernières semaines, Al-Nosra a commencé à combattre d'autres groupes rebelles, rendant encore plus complexe le conflit syrien qui, à l'origine, opposait le régime et des forces rebelles.
    La prise par l'EI de ces villages est une avancée stratégique qui lui permettra d'attaquer les villes de Marea et d'Aazaz, ajoute l'OSDH. Marea est un bastion du Front islamique, une coalition de groupes islamistes, qui combat l'EI. Aazaz proche de la frontière turque pourrait constituer un atout pour l'EI qui veut étendre son "califat" proclamé début juin sur les territoires saisis en Irak et en Syrie.
    L'EI a combattu au début avec l'opposition syrienne, y compris les rebelles modérés et les combattants d'Al-Nosra. Mais le groupe s'est attiré par ses violences contre les civils et les combattants rivaux et ses velléités hégémoniques, les foudres des autres rebelles engagés en Syrie.
    Les infos du Vif aussi via Facebook

    (source : Slate.fr)

    Le Liban attaqué par EIIL

    Unité de l'armée libanaise déployée à Ersal. Août 2014.REUTERS
    Unité de l'armée libanaise déployée à Ersal. Août 2014.REUTERS

    Installé en Syrie et en Irak, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ou Daech tente maintenant de s'établir au Liban et s'est heurté à l'armée libanaise. Mais faute d'aide rapide, cette dernière n'est pas de taille.
    Après la mise en coupe réglée du pays par le Hezbollah, le Liban est à présent touché par un autre danger, les bandes islamistes sanguinaires qui détruisent tout sur leur passage. Les takfiris, des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente créée en 1971, cherchent à investir le pays. Ils considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme  des apostats, donc des cibles légitimes pour leurs attaques. Ils exigent par ailleurs l'élimination de tous les non-musulmans, sans distinction.
    Ce courant sectaire, extrêmement marginal dans l’islam sunnite, s’appuie sur la violence pour imposer sa vision particulière de la charia. Contrairement aux autres mouvances de l'islam, il autorise et encourage même les actes contraires à l'islam, dans l'intérêt de leur lutte, comme tuer des innocents, violer et détruire des tombeaux.
    A l’époque contemporaine, le takfirisme a ressurgi en Algérie où le GIA l’avait utilisé pour plonger le pays dans la guerre civile. Aujourd’hui, il est soutenu par une faction de la famille royale saoudienne pour renverser le régime syrien de Bachar el-Assad. Pour parvenir au pouvoir, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ou Daech, groupe armé takfiriste présent en Irak et en Syrie n'hésite pas à procéder à des «exécutions de masse»,ce qu'il a fait à Haqrim et à Tel Abyad. L'EIIL a même aussi combattu parfois ses anciens frères d'armes et a affronté les autres djihadistes sunnites d’Al-Nosra.
    Le chef d'al-Qaida, Ayman al-Zawahiri, avait sommé en février l'EIIL de limiter son action sur le sol irakien, l'appelant à se retirer de Syrie et désignant Al-Nosra comme sa filiale officielle en Syrie. Mais l'EIIL refuse de voir ses troupes engagées en Syrie rejoindre les rangs d'Al-Nosra et semble parvenu dernièrement a un relatif accord avec eux.

    Violents combats à la frontière

    Car les takfiristes ont maintenant une autre cible après la Syrie et l'Irak, un pays également divisé sur le plan religieux et ethnique: le Liban. De violents combats avec l’armée libanaise ont eu lieu dans la région d’Ersal, à la frontière avec la Syrie. Seize militaires libanais, dont deux officiers, ont été tués ainsi qu’au moins une cinquantaine d'hommes armés et de nombreux civils. L’armée a été contrainte d’arrêter le chef islamiste Imad Ahmad Jomaa, d’origine syrienne, qui a sa propre brigade, Liwa' fajr al-Islam et qui a fait récemment allégeance à l'EIIL.

    Selon le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwagi:
    «L’incursion terroriste des islamistes n'est ni fortuite ni spontanée, mais préméditée et depuis longtemps, semble-t-il.»
    L’école technique d’Ersal, proche de la caserne 83, a été la cible des djihadistes qui ont empêché les habitants de quitter la localité en liquidant ceux qui avaient refusé d’obtempérer. Des familles entières ont été ainsi assassinées. Les témoins racontent l’intensité des combats entre l'armée et les djihadistes de l'EIIL et aussi ceux du Front al-Nosra qui se sont emparés du village frontalier d’Ersal. Le ballet des ambulances de la Défense civile et de la Croix-Rouge libanaise (CRL) a été pratiquement incessant. La population civile est tétanisée. Les dernières familles à avoir voulu quitter le village ont été massacrées. Les djihadistes veulent empêcher les habitants de quitter le village à tout prix afin de les utiliser comme des boucliers humains. A peine 10% de la population a pu s’exiler vers la plaine de Bekaa. Des milliers de réfugiés syriens avaient trouvé refuge à Ersal, depuis l'éclatement du conflit syrien en mars 2011. La ville compte aujourd'hui 35.000 habitants et 120.000 réfugiés.

    La «faute à Israël»!

    Le gouvernement libanais a trouvé un coupable tout désigné. Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, incrimine Israël dans ces attaques:
    «Nous sommes coincés entre Israël et Daech, ils se font face en théorie et se retrouvent dans la pratique et le Liban coupera un tel lien. Le combat à Gaza est le même qu'à Mossoul et Ersal. Tuer au nom de la religion n'est en aucun cas justifié.»
    Les dirigeants libanais ne sont pas unanimes à condamner ces attaques contre l’armée car certains y trouvent un intérêt dans la consolidation implicite du Hezbollah libanais qui affronte depuis deux ans les islamistes en Syrie pour sauver son allié Bachar el-Assad. Et Ersal est le lieu de passage le plus approprié pour accéder aux localités chiites environnantes.
    L'intervention du général Jean Kahwagi, qui ne se manifeste pratiquement jamais publiquement, illustre la gravité de la situation. Il a exigé un contrôle plus strict sur les camps de réfugiés syriens répandus sur l’ensemble du territoire libanais et qui comptent de nombreux adversaires et victimes du Hezbollah et de Bachar el-Assad. 

    Une armé libanaise faible

    Selon Jean Kahwagi, les soldats libanais ont dû affronter «quelque 7.000 islamistes bien entraînés, armés jusqu'aux dents et prêts à tout». Le Liban se trouve ainsi impliqué dans un conflit avec des moyens militaires limités. Toutes ces nébuleuses djihadistes tentent par tous les moyens de prendre le contrôle de la frontière avec la Syrie pour pouvoir accéder aux localités chiites environnantes, car l'objectif ultime de ces islamistes sunnites et d'attaquer les chiites et le Hezbollah.
    Pour le moment, le Hezbollah n'intervient pas directement et veut éviter de tomber dans le piège vers lequel les djihadistes cherchent à l'entraîner sur son propre sol libanais. Dans la ville d’Ersal, plusieurs dirigeants souhaiteraient que le Hezbollah aide l'armée et utilise ses moyens très supérieurs mais jusqu'à aujourd'hui le Hezbollah à résister au risque de plonger le pays à nouveau dans un conflit confessionnel. Les hommes de la milice libanaise sont pourtant nombreux à parader en tenue militaire, à quelques pas des combats, mais ils se bornent à observer sans intervenir.
    Le commandement de l'armée insiste sur l’objectif de son combat: la protection de la souveraineté libanaise et le refus de voir la guerre syrienne transposée au Liban. Mais l’armée ne dispose pas d'armements modernes et de combattants aguerris.
    Le Liban se sent aussi abandonné par les Occidentaux. Le chef de l'armée, le général Jean Kahwahji, a lancé un appel au secours:
    «Nous avons besoin, dans la bataille actuelle, d'équipements, de matériel et de technologies. Il est nécessaire d'accélérer la fourniture d'aides militaires à travers la finalisation des listes des armes demandées à la France dans le cadre de l'accord de financement saoudien et de la conférence de Rome.»
    Riyad s'était engagé à octroyer trois milliards de dollars à l'armée libanaise afin que celle-ci puisse se procurer des armes françaises. Depuis, les discussions se sont enlisées sur la liste du matériel.
    Le temps presse et le gouvernement libanais va être de plus en plus tenté de confier son destin au Hezbollah, ce qui n'est pas vraiment l'intérêt des occidentaux et de la France, «protecteur» du Liban.
    En tout cas, les djihadistes sunnites ne vont certainement pas relâcher la pression militaire. L’offensive à Ersal a pour objectif de s’implanter durablement sur le territoire libanais. Il sera peut-être bientôt trop tard pour pleurer la chute du Liban.

    Par contre sur le front anti ogm, en Inde, le nouveau gouvernement est pour.

    (source : Nature to share)

    INDE: Bras de fer autour des OGM


    INDE: Bras de fer autour des OGM | Nature to Share | Scoop.it
    Malgré les avis des scientifiques, le gouvernement indien avait décidé, en juillet, d'élargir les OGM en plein champ à de nouvelles cultures, parmi lesquelles l'aubergine, premier légume consommé dans le pays. Une décision qui divise, y compris au sein du mouvement national-hindouiste.
    Le gouvernement indien vient de céder à la pression de la société civile. Et de reculer sur les essais en plein champ de plusieurs variétés d'OGM. En effet, le 15 juillet, le gouvernement indien avait donné son feu vert pour la mise en culture en plein champ, à des fins expérimentales, de 21 plantes, dont le coton, le riz, la moutarde et l'aubergine.

    Une décision prise contre l'avis de plusieurs commissions scientifiques, et en dépit de toutes les promesses faites pendant la campagne par le Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien, formation national-hindouiste, au pouvoir depuis mai 2014), comme le rappelait quelques jours plus tard un éditorial de Jansatta, un grand quotidien en hindi : "Dans son programme électoral, le BJP s'était engagé à ce qu'aucune décision ne soit prise pour étendre les expérimentations sans évaluation scientifique préalable. Encore une fois, le ministère de l'Environnement s'est assis sur ces promesses et sur les recommandations des scientifiques. [...]

    Le ministre de l'Environnement, Prakash Javdekar, qui enthousiasme les milieux industriels, ne s'inquiète pas [des dangers des OGM] et a déjà pris pas mal de mesures antiécologiques", s'insurgeait le journal. Et "le but est évidemment d'ouvrir la voie à une généralisation de cette pratique" et de satisfaire les grosses entreprises comme Monsanto.

    Les agriculteurs – et notamment les producteurs d'aubergines, premier légume consommé dans le pays – se sont mobilisés, et de nombreuses manifestations ont eu lieu pour protester contre cette mesure. Deux groupes en particulier, le Swadeshi Jagran Manch, un groupe de pression en faveur du nationalisme économique, et le Bharatiya Kisan Sangh, un syndicat paysan, se sont dressés contre cette décision. Ils sont parvenus, le 29 juillet, à la faire suspendre, au moins de façon provisoire.

    Le gouvernement ne devrait pas reculer

    Ces deux formations appartiennent toutes les deux au Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS, Association des volontaires nationaux et maison mère du national-hindouisme), tout comme le BJP, qui est la branche politique de ce mouvement. Et "c'est la première intervention réussie de ces groupes dans le domaine économique", note le Business Standard. C'est en effet la première fois que des groupes appartenant au RSS s'opposent à une décision du BJP, issu également du RSS. La question des OGM est donc en train de provoquer la première division visible au sein de la mouvance national-hindouiste.

    Pourtant, même si des précautions doivent être prises, ce mouvement met en danger le développement de variétés génétiquement modifiées locales, et c'est pourquoi le gouvernement ne devrait pas reculer, indique le même magazine dans un éditorial publié le 30 juillet et intitulé : "Contre la science".

    Pour l'heure, seul le coton Bt, mis au point par Monsanto et qui produit un insecticide pour lutter contre le ver de la capsule, est cultivé en Inde. Il est autorisé depuis 2002 et représente plus de 90 % des cultures de coton du pays. Mais des résistances sont apparues. Et l'utilisation massive de cette variété a ouvert la porte à d'autres insectes ravageurs.

    En août 2012, l'Etat du Maharashtra, dans l'ouest de l'Inde, a d'ailleurs interdit à Mahyco, le distributeur local de Monsanto, de vendre les semences de son coton OGM."

    Oui, cela me semble dommageable pour les agriculteurs indiens et les dirige tout droit vers la perte de semence traditionnel.
    Mais, qu'importe, le changement climatique nous condamne tous à terme, même, les salauds qui ont tout fait pour le provoquer....en connaissance de cause.
    Bon, avant, nous étions tous coupable, béat devant le dieu progrès.
    Hélas, c'est le dieu profit qui a pris sa place et, lui, il a accéléré le mouvement.

    (source : Nature to share)

    Pourquoi il faut s’inquiéter de voir des trous se former en Sibérie


    Pourquoi il faut s’inquiéter de voir des trous se former en Sibérie | Nature to Share | Scoop.it
    Après la découverte d'un second trou géant dans le sol sibérien, le mystère s'éclaircit mais ce qu'il annonce est inquiétant. Ce nouveau trou se situe à environ 50 km du premier découvert à la mi-juillet 2014, il est légèrement plus petit que le précédent (pour mémoire, le premier trou observé faisait environ 30 mètres de diamètre pour 50 à 70 mètres de profondeur).

    Mysterious Universe qui rapporte la découverte cite Anna Kurchatova, une scientifique qui travaille dans la région:

    «Le réchauffement climatique accélère de manière alarmante la fonte des glaces souterraines, ce qui a pour effet de relâcher du gaz à la manière de l'ouverture d'un bouchon de champagne.»

    Ces découvertes soulèvent deux problèmes.

    Le premier est qu'elles sont des indicateurs visibles du réchauffement climatique, car ces trous se trouvent au niveau du pergélisol (une zone constamment recouverte de glace et de neige) qui perd aujourd'hui du terrain.

    Le second est plus alarmant. Le gaz qui est libéré dans l’atmosphère lors de la formation de ces trous est du méthane (CH4). Au même titre que le dioxyde de carbone, le CH4 est un gaz à effet de serre. Mais son potentiel de réchauffement global est 21 fois supérieur au CO2. On entre alors dans un cercle vicieux: de plus en plus de méthane est dégagé dans l’atmosphère ce qui augmente les températures, donc le pergélisol se réduit et de nouvelles poches de méthane éclatent, ainsi de suite.

    Les chercheurs ne sont pas étonnés de ces découvertes. Sur Slate.fr, Michel Alberganti relayait dès janvier 2012 les résultats d'une étude internationale sur le pergélisol (ou permafrost en anglais):

    «Les chercheurs estiment que leurs travaux montrent que les rejets de carbone issus du permafrost seront plus rapides que ceux prévus par les modèles actuels. Selon les dernières estimations, les quelque 18,8 millions de km2 de sols gelés dans le grand Nord retiennent environ 1.700 milliards de tonnes de carbone organique. Soit deux fois la quantité qui est présente dans l'atmosphère aujourd'hui.»

    Ces trous ne doivent donc pas être vus comme une démonstration de la «loi de la nature» mais plutôt comme un nouveau signal d'alarme sur les risques climatiques.

    vvvv

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