jeudi 14 août 2014

(blog à finir et à corriger)

Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, la stratégie se joue sur le court terme, le moyen et le long et se joue également sur plusieurs objectifs potentiels compréhensibles et identifiables et d'autres collatéraux moins évidents.
L'Ukraine en est un bon exemple.
Nous pensons que les compagnies américaines et européennes vont s'emparer des réserves de gaz de schiste ukrainiens, ce qu'elles ont fait, et pour ce faire vont nourrir le conflit appuyé par le gouvernement Obama.
Les médias européens appuient donc la thèse du méchant Poutine qui soutient les méchants ukrainiens de l'est alors que c'est le gouvernement de Kiev (extrême droite) qui les a poussé à la révolte. N'oublions pas qu'ils n'étaient pas d'accord pour l'exploitation du gaz de schiste sur leur territoire.
Donc, immanquablement, les States et l'Union Européenne allaient s'opposer à la Russie ou amener à faire croire qu'il fallait réagir. Notamment, en dénonçant la venue de volontaire russe, même tchétchènes, même afgans (musulmans) en soutien des rebelles, alors que des centaines, sinon des milliers de mercenaires sont présent du côté des forces ukrainiennes (polonais, lettons, américains).
En arrière fond, il y a le gaz de schiste à imposer à l'Europe et ça, ce sont des milliards de dollars en jeu qui fera monter le prix du gaz de schiste américain.
Se couper de l'approvisionnement en pétrole russe obligera les européens à s'engager, même la France dans l'exploitation de gaz de schiste avec les compagnies américaines en première loge.
Cela, c'est le ricochet des objectifs attendus du conflit ukrainiens.
Et, quels sont les pays dont l'environnement sera détruit, l'Ukraine et tous les pays européens.
Bravo Merkel, bravo Hollande et félicitation les compagnies américaines pour cette superbe stratégie de manipulation des peuples. Et, s'il y a des morts, pas grave, tout ça, c'est pour sa majesté "PROFIT !".

(source : Wikistrike)

Alors que le monde était captivé par la Mannschaft, Merkel a ouvert la voie pour le 'fracking' en Europe
Des négociations importantes passées inaperçues
Alors que le monde était captivé par la Mannschaft, Merkel a ouvert la voie pour le 'fracking' en Europe


Ce mois de juin, pendant que le monde entier était fasciné par les performances de la Mannschaft, la chancelière allemande Angela Merkel a fait avancer le projet de l'introduction du «fracking» en Europe à pas de géant. Tandis que les Allemands abattaient les obstacles sur la route qui les a menés à la finale, Merkel menait des négociations avec l'administration Obama qui sont passées quasiment inaperçues. Ainsi, les quelques articles parus dans le Washington PostNeoPresse et EU Observer ont été complètement ignorés par les médias.

Dans un document confidentiel, 
Non-paper on a Chapter on Energy and Raw Materials in TTIP, émanant du Conseil de l'Europe, l'Union européenne a réclamé rien de moins qu'une «garantie d'accès au pétrole et au gaz américains ».

Depuis les chocs pétroliers de la première moitié des années septante du siècle passé,
les États-Unis ont interdit les exportations de pétrole. En cas d'assouplissement de cette interdiction, les producteurs américains pourraient bénéficier d'un accès plus large au marché international. Des compagnies pétrolières américaines (ExxonMobil Corp et Wintershall, une filiale de BASF), se sont déjà positionnées pour explorer les gisements éligibles au fracking en Allemagne.

Le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (« Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP)) crée un cadre juridique qui ouvre la voie pour permettre aux entreprises d'énergie américaines d'exploiter la technique du « fracking » au cœur de l'Europe.

Au début du mois de Juin, 
le journal suisse Le Temps a rapporté que le Bundestag allemand devait approuver cette année une loi qui permettrait l'extraction de gaz de schiste à partir de 2015. L'Allemagne, qui a fait en 2011 le choix de l'abandon du nucléaire, qui couvrait un cinquième de sa production électrique, importe 35% de son gaz à la Russie. La crise ukrainienne a mis en exergue cette dépendance du pays à l'égard des livraisons russes. De plus, la hausse continue des prix de l'énergie a suscité un regain d'intérêt pour l'exploitation des gisements de gaz de schiste.

Les industriels européens payent leur électricité deux fois plus que leurs homologues américains et 20% plus que leurs concurrents chinois. De plus, les prix du gaz naturel sont 3 à 4 fois plus élevés en Europe qu'aux Etats-Unis ou en Russie, et 12% plus élevés qu'en Chine.

Quelques semaines avant que l'avion du vol MH17 ne soit abattu au dessus de l'Ukraine, Merkel avait déjà décidé que l'Allemagne devait se débarrasser de sa dépendance du gaz russe. La notion que les Etats-Unis pourraient devenir le principal fournisseur d'énergie de l'UE faisait partie des négociations secrètes que les deux blocs ont engagées pendant des mois dans le cadre de l'accord sur le libre-échange.

Merkel semble être une visionnaire ; en effet, cette semaine, le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a annoncé vouloir faire voter une loi de sanctions contre la Russie par le parlement ukrainien incluant une 
interdiction pour la Russie de faire transiter des marchandises russes à destination de l'UE (y compris le gaz russe) à travers le territoire ukrainien. Mardi, le parlement ukrainien a approuvé cette série de sanctions contre la Russie. L'UE a rappelé à l'Ukraine que l'interdiction de transit du gaz russe était susceptible de lui nuire, et le gouvernement ukrainien cherche maintenant à faire conclure des accords entre la société de gaz d'Etat ukrainienne Naftogaz et les sociétés russes opérant dans le domaine du transport de gaz et qui ne figurent pas dans la liste des entreprises sanctionnées par l'Ukraine. On ne sait pas non plus si les géants de l'énergie russes, Gazprom (à qui l'Ukraine doit plusieurs milliards de dollars) et Transneft, sont concernés par ces sanctions. Il est aussi douteux que la majorité des Européens aient compris les implications possibles de cette nouvelle loi pour eux.

Selon Neopresse, plusieurs études publiées sur les dangers du «gaz de schiste» et du «fracking » ont disparu des sites web des organismes officiels et aujourd'hui, ils affirment qu'ils sont « aussi sûrs que l'énergie nucléaire ».

 


vvvvv

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