vendredi 31 janvier 2014

(blog à finir et à corriger)

Mes chers cinq lecteurs, ILS NOUS EMPOISONNENT !
Dites-moi, quand allez-vous, vous réveillez et leur réclamer des comptes ?
A la saint glinglin ?

(source : wikistrike)

Vendredi 31 janvier 2014
 Les pesticides jusqu'à «mille fois plus toxiques» qu'annoncé selon une étude
 
 
 
 
MonsantoBtcorn_thumb.jpg
 
Le professeur Gilles-Eric Séralini, auteur d'une étude controversée sur des effets d'un OGM et du pesticide Roundup sur des rats, persiste et signe avec un nouvelle étude montrant selon lui que les pesticides sont «deux à mille fois plus toxiques» qu'annoncés.
«Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1.000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme», a-t-il déclaré jeudi à l'AFP.
Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants.
«Il y a méprise sur la réelle toxicité des pesticides», a insisté le professeur Séralini, précisant qu'il y a toxicité «quand les cellules commencent à se suicider» au contact du produit et «qu'elles meurent en quantités beaucoup plus significatives que les cellules contrôles».
L'étude, publiée il y a quelques jours dans la revue Biomed Research International (groupe Hindawi) à comité de lecture, est signée du professeur Séralini ainsi que d'autres membres de l'université de Caen, où se trouve son laboratoire, et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen).
Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des «principaux» pesticides utilisés dans le monde: trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak).
Elle conclut que sur 9 de ces pesticides, «8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif», et pointe du doigt les adjuvants qui «sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants».
Les conclusions de l'étude choc du professeur Séralini sur les effets des OGM et du Roundup sur des rats, publiée en 2012, avaient été contestées par l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
La revue Food and chemical toxicology (groupe Elsevier), qui l'avait publiée, a retiré l'article en novembre dernier. Le professeur Séralini avait relié cette décision de retrait à l'arrivée dans le comité éditorial de la revue de Richard Goodman, «un biologiste qui a travaillé plusieurs années chez Monsanto».
Conduite en secret pendant deux ans, l'étude démontrait, selon son auteur, un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec le maïs OGM, associé ou pas à l'herbicide Roundup, deux produits du fabricant Monsanto.
 
La nouvelle étude du Pr Séralini a été saluée jeudi par l'ONG Générations Futures. «Nous demandons que des tests sur les effets chroniques de ces formulations de pesticides soient rendus obligatoires au niveau national et européen au plus vite, c’est une exigence de santé publique!», a déclaré son porte-parole, François Veillerette, dans un communiqué.
 

Et, ils ne nous lâcheront pas, nous sommes de trop bon pigeons pour eux.

(source : les Moutons Enragés)

Monsanto se met au bio, Le Foll s’inquiète de ses intentions

De plus en plus d’agriculteurs ont recours à des produits naturels, dits de biocontrôle, pour réduire l’usage de produits chimiques. Ce qui aiguise l’appétit de Monsanto.
Une militante anti-OGM dénonce les pratiques de Monsanto. (PASCAL PAVANI/AFP)
Une militante anti-OGM dénonce les pratiques de Monsanto. (PASCAL PAVANI/AFP)
Les grands de l’agrochimie comme Monsanto s’intéressent de plus en plus aux solutions de « lutte biologique » dans les champs, sous le regard inquiet du ministre de l’Agriculture qui veut préserver le savoir-faire français dans ce domaine.
Pour réduire l’usage de produits chimiques (pesticides, herbicides, fongicides) et doper les productions végétales, de plus en plus d’agriculteurs ont recours à des produits naturels dits de biocontrôle. Loin du purin d’orties, il s’agit de solutions difficiles à produire à grande échelle comme des insectes (les coccinelles mangent les pucerons, le trichogramme lutte contre la pyrale du maïs…), des champignons, bactéries ou phéromones.

L’américain Monsanto place ses pions

De quoi aiguiser l’appétit des fabricants de produits phytosanitaires qui se lancent dans le secteur. En 2012, l’allemand Bayer s’est ainsi emparé de l’américain AgraQuest, spécialiste des pesticides biologiques. La même année, son compatriote BASF a acheté Becker Underwood, qui produit et vend des technologies de semences enrobées de micro-organismes.
Le suisse Syngenta est quant à lui présent sur ces produits depuis 25 ans avec Bioline mais « depuis deux ans, ils le développent très fort », commente Charles Vaury, secrétaire général d’IBMA, association qui regroupe tous les acteurs du biocontrôle en France.
En décembre, l’américain Monsanto a lui aussi posé ses pions, en s’alliant au danois Novozymes, numéro un mondial des enzymes alimentaires et industrielles.
Il faut dire que c’est un marché juteux, qui affiche des croissances à deux chiffres. Selon Monsanto, l’industrie des produits biologiques agricoles représente aujourd’hui environ 2,3 milliards de dollars par an (1,6 milliard d’euros).

Demain des géants du biocontrôle ?

L’arrivée de ces géants inquiète Stéphane Le Foll. « Face aux géants de la chimie, il faut qu’on crée des géants du biocontrôle », ambitionne-t-il.
Car dans ce domaine, la France a une longueur d’avance avec une vingtaine de petites et moyennes entreprises très innovantes sur le sujet comme Goëmar (qui travaille avec des algues notamment), Biotop (fabrication industrielle d’insectes auxiliaires de culture) ou encore Agrauxine qui a mis au point un bio-fongicide contre les maladies du bois de la vigne.
« La France a un atout très fort sur le biocontrôle », assure Charles Vaury. Et le secteur emploie déjà plus de 4.000 personnes dans l’Hexagone, selon lui.
« Comme les groupes tels que Monsanto ont une surface financière plutôt importante, ma crainte, c’est qu’ils viennent avaler ceux qui sont en train de créer des choses nouvelles », explique le ministre de l’Agriculture.
« Je sens énormément d’appétit des grands groupes. Ça bruisse de rumeurs », confirme Charles Vaury.

« Une démarche cosmétique ou véritable ?

Dans ce contexte Stéphane Le Foll a décidé de réunir en mars tous les acteurs français du biocontrôle. « Je veux voir ce qu’on peut faire pour mieux se coordonner, pour mieux se soutenir, pour leur apporter un relais au niveau international », détaille le ministre qui souhaite faire de la France un leader du biocontrôle et de l’agroécologie.
« Il faudrait que cette réunion se traduise en actes concrets », plaide le secrétaire général d’IBMA France.
Source et fin de l’article sur Tempsreel.nouvelobs.com

Pour changer de sujet, signalons la fin d'une époque.....la fin de la Sibérie, telle que nous la connaissons et son avenir industriel avec tout ce gaz et tout ce pétrole qui permettra à la Russie de se rire du gaz et du pétrole de schiste, sans compte le bitumineux.

(source : Survival International)

 

Les Nenets de Sibérie

Au nord-ouest de la Sibérie, un bébé mammouth a récemment été découvert émergeant du sol gelé en permanence par un gardien de troupeau de rennes. Mais à présent le pergélisol (ou permafrost) est en train de fondre et les industries se lancent dans l’exploitation des riches gisements de pétrole et de gaz naturel que recèle cette région.
 

© Steve Morgan
La péninsule de Yamal est une vaste région de tourbière qui s’étend du nord de la Sibérie à la mer de Kara, bien au delà du cercle arctique. Elle est mouillée à l’est par le golfe de l’Ob et à l’ouest, par la baie Baïdaratskaïa, couverte de glace la plupart de l’année.
Yamal qui, dans la langue des Nenets, signifie ‘extrémité du monde’, est une péninsule reculée, battue par les vents, au pergélisol entrecoupé de rivières sinueuses. Elle est le territoire des Nenets depuis plus d’un millénaire.

© Steve Morgan
Les éleveurs Nenets se déplacent avec leurs rennes selon les saisons en suivant d’anciennes routes migratoires.
Durant l’hiver, alors que la température peut descendre jusqu’à -50°, les Nenets font paître leurs rennes sur les pâturages de mousse et de lichen des forêts du sud, ou taïga. Durant les mois d’été, lorsque le soleil de minuit transforme la nuit en jour, ils laissent derrière eux les mélèzes et les saules pour migrer vers le nord.
Après avoir traversé les eaux gelées de l’Ob et atteint la toundra dénuée d’arbres sur les rives de la mer de Kara, ils ont parcouru près de 1 000 km.

© Steve Morgan
Les routes migratoires des Nenets sont maintenant affectées par les infrastructures liées à l’extraction des ressources, les routes représentent des obstacles difficiles à franchir pour les rennes et la pollution menace la qualité des pâturages.
Les préparatifs du mégaprojet Yamal (un projet d’exploitation à long terme de gaz naturel de la péninsule, développé par le géant gazier russe Gazprom) ont été amorcés dans les années 1990. En mai 2012, le premier gisement de gaz naturel du vaste champ Bovanenkovo sera exploité. Chaque année, des milliards de mètre-cubes de gaz seront acheminés vers l’Europe occidentale.
Ce qui arrive à la terre est très important pour nous, a récemment confié à Survival Sergei Hudi, un éleveur nenets. Nous craignons qu’avec toutes ces nouvelles industries nous ne puissions plus effectuer nos migrations saisonnières. Et si nous ne sommes plus en mesure de migrer, notre peuple pourrait bien disparaître.

© Steve Morgan
Sous le régime stalinien, les communautés nenets étaient séparées en groupes connus sous le nom de brigades et étaient forcées de vivre dans des fermes collectives et des villages appelés kolkhozes. Chaque brigade était assujettie à un impôt en viande de renne.
Les enfants étaient séparés de leurs familles et envoyés dans des internats gérés par le gouvernement où il leur était interdit de parler leur propre langue.
Avec l’effondrement du communisme, les jeunes adultes commencèrent à quitter leurs villages pour les villes, une tendance qui continue aujourd’hui. Dans un environnement urbain, il leur est quasiment impossible de s’adapter à une vie étrangère aux rythmes cycliques de la toundra ; ils souffrent d’un taux élevé d’alcoolisme, de chômage et de dépression.
Pour les Nenets qui sont restés nomades, leurs terres et leurs troupeaux de rennes demeurent des éléments essentiels à l’identité collective. La terre est tout pour nous. Tout, dit Sergei Hudi.

© Steve Morgan
Le renne est notre maison, notre nourriture, notre chaleur et notre moyen de transport, rapporte Sergei.
Les manteaux des Nenets sont faits de peaux de renne, la fourrure garnissant l’intérieur, et sont cousus avec les ligaments de l’animal.
Les lassos sont fabriqués avec le tendon du renne; les outils et certaines parties des traîneaux avec des os. La toile des tentes de forme conique – appelées chum ou mya – est aussi confectionnée avec la peau de renne et montée sur de lourds mâts.
Chaque Nenets possède un renne sacré qui ne doit être ni harnaché ni abattu tant qu’il est en mesure de marcher.

© Steve Morgan
La viande de renne constitue la part la plus importante de l’alimentation des Nenets. La viande est consommée crue, congelée ou bouillie, mélangée à du sang d’un renne tout juste abattu, riche en vitamines.
Les Nenets mangent également du poisson tel que le saumon blanc ou le muksun, un poisson blanc à la teinte argentée, et ils cueillent des canneberges de montagne durant les mois d’été.

© Steve Morgan
Sous un ciel de plomb, une famille nenets est sur le départ: les femmes préparent les traîneaux dans lesquels ils vont transporter leur biens.
La nuit, les traîneaux sont placés en demi-cercle autour du chum.

© Steve Morgan
De nos jours, les gazoducs et oléoducs, les puits de gaz et de pétrole, les routes goudronnées sont en train de transformer la toundra. Début 2011, a été ouverte une ligne ferroviaire de 523 km reliant Obskava à Bovanenkovo – la ligne la plus au nord du monde.
Nous demandons que les entreprises prennent notre avis en considération lorsqu’elles prospectent, a déclaré Sergei Hudi. Et il est important que les gazoducs ne nous empêchent pas d’accéder à nos pâturages.
Sophie Grig, chargée de campagne à Survival International, s’indigne : Sur son site internet, Gazprom annonce solennellement que la péninsule de Yamal est une région stratégique riche en pétrole et en gaz naturel en Russie. La compagnie oublie qu’il s’agit des terres ancestrales des Nenets!

© Steve Morgan
Cependant, l’Arctique change rapidement. En raison du réchauffement climatique, la fonte du pergélisol va provoquer des émissions dans l’atmosphère de grandes quantités de méthane, un gaz à effet de serre bien plus puissant que le dioxyde de carbone, lui aussi présent.
Avec la fonte des glaces qui a lieu bien plus tôt au printemps et qui dure bien plus tard en automne, les éleveurs sont forcés de modifier leurs circuits migratoires centenaires, puisqu’il est difficile pour les rennes de progresser sur une toundra dénuée de neige. La hausse des températures affecte également la végétation de la toundra, seule source d’alimentation des rennes.
Les scientifiques craignent que si des milliards de tonnes de gaz à effet de serre s’échappent massivement du pergélisol dans l’atmosphère, ce sera catastrophique pour le système climatique mondial.

© Steve Morgan
La fonte du pergélisol a entraîné l’assèchement de certains lacs d’eau douce de la toundra, réduisant considérablement le stock de poissons sur lesquels les Nenets dépendent étroitement.
Avec la fonte de la banquise autour de la péninsule, l’océan s’ouvre au trafic maritime. Les couloirs de l’océan arctique sont des portes d’entrée potentielles au commerce entre l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord. En 2011, le pétrolier Vladimir Tikhonov fut le plus grand navire à traverser le passage du nord-est de l’Arctique.

© Steve Morgan
Les Nenets ont subi les épreuves de l’intrusion colonialiste, de la guerre civile, de la révolution et de la collectivisation forcée. Aujourd’hui, leur mode de vie d’éleveurs nomades est une fois de plus gravement menacé.
Pour survivre en tant que peuple, les Nenets ont besoin d’un accès libre à leurs pâturages et d’un environnement indemne de déchets industriels.
_ Les Nenets ont vécu dans la toundra et ont pris soin de son fragile écosystème depuis des siècles,_ explique Sophie Grig of Survival. Aucun projet de développement ne devrait être mis en place sur leurs terres sans leur consentement et ils devraient recevoir des dédommagements pour les dégâts causés à leur environnement.
Confrontés au front pionnier des Etats et des multinationales qui rivalisent pour un bout d’Arctique, à celui des scientifiques qui affluent pour étudier les effets du réchauffement climatique et à l’annonce de Gazprom que de nouveaux gisements de gaz naturel seront prêts à être exploités en 2019, leurs préoccupations deviennent de plus en plus urgentes.
La toundra est notre foyer et les rennes sont notre vie et notre avenir, disent les Nenets.
 

vvvvv

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