samedi 11 janvier 2014

Salut aux électeurs, croyez-moi, pour les élections municipales, faites des listes anti gaz de schistes. On pourra bien rigoler quand les multinationales feront des procès à toutes les municipalités de France, si, vous gagnez les élections et vous en interdisez l'exploitation.

Et, v'lan passe moi l'éponge ! Et, encore un pays qui rentre dans l'euro et dont la conséquence directe est un appauvrissement général de la population.
Et, après, ils continueront à dire que faire partie de l'Europe, c'est aller vers le bonheur de leur peuple. La question est plutôt, "Sachant que l'adoption de l'euro et d'ailleurs l'entrée dans l'Union Européenne paupérise la population, pourquoi, les gouvernants persiste à vouloir le faire ?"
Corruption, corruption, que ton nom soit sanctifié !

(source : Wikistrike)
LUNDI 6 JANVIER 2014
Bienvenue à la Lettonie dans le club branché des pays déconnectés 

eurodictature-lettonie-euro.jpg"Le dernier entrant dans le Club despays membres de la zone euro est loin d’être un partenaire aux comptes incontestables… Voici pourquoi.
Vous avez aimé Chypre ? Vous avez aimé la Grèce ? Vous allez adorer la Lettonie, qui vient de faire son entrée dans le Club des 18 pays membres de la zone euro. Car ce petit pays de 2,2 millions d’habitants, coincé contre l’énorme Russie est, en puissance, un concentré de Grèce et de Chypre… Vous pensiez sans doute, comme beaucoup de Français, que ce nouveau partenaire de la zone euro était un "pays du Nord", aux comptes blancs comme neige ? Erreur : s’il fallait le replacer sur la carte de la transparence financière, il rejoindrait, sans conteste, les "pays du Club-Med" ou, mieux, les Piigs (Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne), ces pays qui ont joué de leur appartenance à l’euro pour se lancer dans une frénésie de dépenses ou qui ont un peu arrangé leurs conditions d’entrée…
Conditions d’entrée abracadarantesques
La Lettonie sera, après l’Estonie, le deuxième pays de l’Ex-Union soviétique à intégrer l’euro. Olli Rehn, le vice-président de la Commission européenne a, comme de juste, salué cette entrée : "L’expérience de la Lettonie montre qu’un pays peut surpasser avec succès des déséquilibres macroéconomiques, même sévères, et en sortir plus fort". Mais cette intégration n’était ni souhaitée par sa population, qui a massivement voté contre (à plus de 61% contre seulement 22% de favorables), ni même par la Banque centrale européenne (BCE) qui, en terme diplomatique, a fait part de ses doutes. Sa formulation vaut le détour : "la soutenabilité à plus long terme de la convergence économique du pays" dit-elle, "est une source de préoccupation".
Qu’est-ce qui rend la BCE si nerveuse ? Tout simplement les conditions d’entrée du pays, qui sont quasiment aussi abracadabrantesques que celles de la Grèce. Sur le papier, Riga affiche en effet une croissance insolente, quatre fois supérieure à la moyenne des 17 autres pays de la zone. Son inflation devrait à peine dépasser les 2% recommandés par le pacte de stabilité monétaire, et le chômage devrait y être contenu. Sauf que pour faire entrer son pays dans l’euro, le Premier ministre, Valdis Dombrovskis, a eu recours à un remède de cheval. Baisse de 30% du nombre des fonctionnaires, baisse des commandes publiques et baisse des salaires. Conséquence : le déficit public est passé de 8% à 1,2%, l’inflation de 15% à 1 à 2% et la dette est tombée à 40% du PIB ! Mais les effets de cette purge risquent de se dissiper dès l’entrée effective dans l’euro. La situation n’est en effet pas si brillante que cela : en trois ans de reprise en main, la production nationale a reculé et la population s’est appauvrie.
Shoot bancaire
Mais ce n’est pas tout : pour gonfler sa croissance, le pays s’est aussi injecté un shoot bancaire. Et aujourd’hui, 70% de son économie repose sur ses services financiers. La potion a été efficace, mais elle est diablement dangereuse, car elle repose sur la technique chypriote : accueillir, sans y regarder de trop près, les avoirs étrangers. La mise en place du plan de sauvetage de Chypre, l’an dernier, a largement profité aux banques lettones dont les employés, tous russophones, ouvrent à tour de bras, depuis des mois, des comptes pour des milliers de Russes.
Et sur les 20 milliards d’euros de dépôts des banques lettones, plus de la moitié appartiennent à des non-résidents. En majorité russes. Ceux-ci y profitent, en plus, d’un arsenal juridique très pratique, avec des holdings d’une transparence plus que relative… Alors, bombe à retardement ou pas ? Mario Draghi, en tous cas, a déjà ouvert le parapluie : à travers un communiqué de la BCE, il a pointé, il y a quelques semaines, "l’importance des dépôts étrangers dans les banques lettones, source de risques importants pour la stabilité financière". Vous ne pourrez pas dire que vous n’aviez pas été prévenus…"
Eric Treguier, Challenges.fr

Bof, bof, mes chers lecteurs, il y a de quoi réfléchir, en tout cas réfléchir pour les ukrainiens qui ne veulent pas des russes, mais, qui réclament haut et fort leur amour pour une Union Européenne qui finira de les appauvrir et qui leur prendra leur vraie richesse, les terres agricoles.
A mon avis, ils feraient mieux de rester ukrainiens, ni UE, ni russe, simplement "EUX !"
Mais, passons et voyons ce qui se passe en Israël.

(source : rtbf.be info)

L'extension du boycott inquiète de plus en plus Israël

MONDE | Mis à jour le vendredi 10 janvier 2014 à 18h36





    • Le ministère israélien des Affaires étrangères proteste officiellement auprès des Pays-Bas. Il juge inacceptable la décision d'un fond de pension qui brasse des milliards d'euros de boycotter les banques israéliennes. L'extension de ce mouvement qui rejette la politique israélienne dans les Territoires palestiniens occupés commence à inquiéter en Israël.
      Le fond PGGM est l'un des plus grands des Pays-Bas: il affirme gérer 153 milliards d'euros. Il a annoncé cette semaine mettre fin à ses investissements dans les produits de cinq banques israéliennes car elles financent la construction des colonies dans les Territoires occupés. Ces colonies sont illégales au regard du droit international, parce que bâties sur des terres qui ne font pas partie de l'Etat israélien."Étant donné qu'il n'y a aucune perspective de changement dans un futur proche", PGGM a arrêté d'investir dans ces cinq banques à partir du 1er janvier 2014.
      Cette décision illustre l'ampleur prise par le mouvement BDS, pour Boycott Désinvestissement Sanctions, qui appelle à faire pression Israël en raison de sa politique envers les Palestiniens. Les exemples se multiplient.
      • Il y a un mois, un autre géant néerlandais, la société d'eau Vitens, a mis fin à sa collaboration avec son homologue israélien Mekorot, accusée de discriminer les Palestiniens dans leur accès à l'eau.
      • Auparavant, un des principaux syndicats américains de chercheurs et d'enseignants a appelé à un boycott académique d'Israël.
      • La plus grande Église protestante du Canada a appelé ses fidèles à boycotter trois entreprises israéliennes installées dans des colonies (Ahava, Keter Plastic et SodaStream) et à faire pression sur les distributeurs qui vendent leurs produits au Canada.
      • Le gouvernement roumain refuse d'envoyer des davantage d'ouvriers du bâtiment, en l'absence d'engagement israélien garantissant que les travailleurs roumains ne seraient pas employés à la construction de logements dans les colonies illégales au regard du droit international.
      En Israël, ce mouvement a longtemps été ignoré. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. La diplomatie israélienne proteste donc auprès des Pays-Bas contre le désinvestissement annoncé par le fonds de pension PGGM. Mais peut-être est-il trop tard. La politique d’expansion israélienne dans les Territoires palestiniens occupés a fini par excéder les principaux partenaires d'Israël. La ministre de la justice Tsipi Livni s'alarmait récemment qu'Israël vit dans une bulle et est déconnecté de la réalité internationale. "Le boycott progresse de façon exponentielle", prévient l'ancienne ministre des Affaires étrangères. "Et il ne s'arrêtera pas là."
      Daniel Fontaine

    Eh, oui, mes chers lecteurs, il est clair qu'Israël tente par tous les moyens de chasser les palestiniens de leur terre en ne leur laissant que des cités ghettos ou plutôt des cités mouroirs entourés de barbelés et de miradors.
    Même, si, le trait de ma critique est forcé, ce qui se dessine pour les palestiniens ressemble beaucoup à ce que je décris.
    Alors, peut-être que le monde commence à en avoir marre, tout simplement des dérives du gouvernement israélien et par une extension facile, du peuple israélien.
    Mais, passons comme on dit, et allons en Belgique où des autorités viennent de décider d'obliger les grandes surfaces à redistribuer leurs invendus.
    Pas, comme en France ou aux Etats-Unis où des grandes surfaces cadenassent leurs poubelles où y versent de l'essence ou de l'eau de javel pour empêcher les sans logis ou les précaires de venir y puiser quelques nourritures.

    (source : consoglobe.com)

    La Belgique interdit le gaspillage alimentaire dans les supermarchés

    La Belgique interdit le gaspillage alimentaire dans les supermarchés
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    Le gaspillage alimentaire est un problème majeur dans les pays ayant adopté des habitudes de sur-consommation. Chaque année 1,3 milliards de tonnes de denrées comestibles par an sont jetées, selon la FAO1. A toute échelle de la chaîne alimentaire s’opère ce gâchis. En Belgique, quelques villes ont décidé d’agir au niveau des industries agro-alimentaires en les forçant à donner aux associations de redistribution alimentaire.

    La Belgique oblige les supermarchés à donner

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    © CC Steven Depolo
    C’est dans la ville de Herstal que le bourgmestre – équivalent du maire -, Frédéric Daerden, a lancé une initiative pertinente. Les supermarchés de la ville doivent donner leurs invendus auxassociations d’aide alimentaire pour que leurs permis d’environnement soit renouvelé. Le permis d’environnement est une exclusivité belge, permettant aux magasins de s’installer dans la ville, c’est l’équivalent d’un permis d’exploitation.
    Comme la permission est livrée par l’administration communale (municipalité), quelques unes d’entre elles ont décidé d’y ajouter une clause obligeant les supermarchés à faire don de leurs invendus. Le but étant de limiter le gaspillage alimentaire et denourrir des personnes dans le besoin.
    En Belgique, ce sont 200.000 personnes qui bénéficient de l’aide alimentaire, alors que d’un autre côté 15 kg de nourriture par personne/an sont jetées. Soit l’équivalent de 3 repas par jour pour 30.000 personnes durant 1 an,  juste pour la région Bruxelloise. Les magasins quant à eux sont responsables d’un gâchis immense et jettent des produits quelques jours avant la fin de la date de péremption.
    L’AFSCA2 travaille en collaboration avec les structures communales en allégeant les dispositifs detraçabilité alimentaire. Ainsi, si un produit doit être rappelé par une enseigne à cause d’un problème sanitaire, cela se fera rapidement.
    Namur et d’autres communes ont adopté cet exemple à l’instar d’Herstal.

    Proposition au niveau européen

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    © CC James Bowe
    Frédéric Daerden, également député au parlement européen, a posé une requête à la Commission européenne demandant une loi similaire à plus grande échelle. En Europe, 79 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et 16 millions ont reçu des aides alimentaires.
    D’un autre côté, la Fédération Europénne des Banques Alimentaires (FEBA) alerte les acteurs de l’alimentation (UE, partenaires sociaux, ONG, secteur agricole, entreprises du secteur de la distribution et de l’industrie agroalimentaire …) et les invite à prendre des mesures appropriées. Depuis lamenace sur les Fonds Européens d’Aide aux plus Démunis (FEAD), les associations alimentaires ont risqué de voir les subventions européennes diminuer.
    Le système trouvé par les belges pourrait être un recours supplémentaire pour les banques alimentaires, mais peut-être insuffisant.
    (1) FAO = Food and Agriculture Organization of the United Nations
    (2) AFSCA = Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire


    Et, pendant ce temps, la commission européenne continue de négocier en grand secret l'accord de libre échange avec les Etats-Unis.
    Question : Pourquoi, les négociateurs américains ont-ils voulu imposer le secret sur les termes de la négociation ?
    Réponse, Quand on veut "enculer" bien profond tous les consommateurs européens, on ne leur fait pas savoir !
    Bon, vous m'excusez pour le terme, j'en suis certain mes chers lecteurs. Mais, c'est le seul terme approprié pour expliquer ce qu'ils sont en train de nous faire. En sachant qu'aucun de ces négociateurs ne risquent la guillotine......dommage !
    Et, pendant ce temps en France, l'acceptation du cannabis comme outil thérapeutique profite au........laboratoire pharmaceutique pendant que la répression continue........bêtement à ne pas donner de résultat et à enrichir les réseaux maffieux.

    (source : Sciences et Avenir)




    Le Sativex (cannabis thérapeutique) obtient une autorisation de mise sur le marché

     - 

    Le Sativex, un médicament dérivé du cannabis de GW Pharmaceuticals, a reçu, jeudi 8 janvier, l'autorisation de mise sur le marché français.

    Le médicament à bade de cannabis vient d'être autorisé en France DR
    Le médicament à bade de cannabis vient d'être autorisé en France DR
    L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient d’accorder au Sativex, par décision de ce 8 janvier 2014, une autorisation de mise sur le marché (AMM) en Francea expliqué ce matin le ministère de la Santé dans un bref communiqué
    Ce médicament à base de cannabis (delta-9-tétrahydrocannabinol + cannabidiol), sous forme de spray buccal, déjà autorisé dans 23 pays dont 17 en Europe (en Allemagne et au Royaume-Uni par exemple), est utilisé chez des patients atteints de sclérose en plaques, pour soulager les contractures sévères.
    Le traitement devra toutefois être initié par un neurologue et un réeducateur hospitalier, précise le ministère dans son communiqué.

    Conservé dans des coffres

    l'Agence nationale de sécurité du médicament, qui a donné l'autorisation après avoir examiné les études cliniques et l'efficacité du produit, puis déterminé les conditions de prescription et de délivrance, a confié au Monde que la prescription sera d'une durée de six mois. Les médicaments à base de stupéfiants ne pouvant être délivrés que pour 28 jours, les médecins généralistes seront autorisés à effectuer les renouvellements d'ordonnance entre deux rendez-vous à l'hôpital. Le produit sera distribué en pharmacie de ville, où il devra être stocké dans des coffres, comme c'est le cas des médicaments à base d'opiacés, explique le quotidien.
    GW Pharmaceuticals espère lancer ce médicament dans l'Hexagone début 2015. La commercialisation pourrait-être assurée par le laboratoire espagnol Almirall, qui détient les droits pour toute l'Union européenne hors Royaume-Uni.
    EL avec agences

    Et, pour finir, Toyota, en avant toute !

    (source : idem)



    Toyota : une voiture à hydrogène annoncée pour 2015 aux Etats-Unis

    Le constructeur automobile japonais Toyota a annoncé lundi le lancement en 2015 aux États-Unis d'un véhicule propre qui roule à l'hydrogène grâce à une pile à combustible.

    Le constructeur automobile japonais Toyota a annoncé lundi le lancement en 2015 aux Etats-Unis de "la voiture du futur", un véhicule propre qui roule à l'hydrogène grâce à une pile à combustible
(c) Afp
    Le constructeur automobile japonais Toyota a annoncé lundi le lancement en 2015 aux Etats-Unis de "la voiture du futur", un véhicule propre qui roule à l'hydrogène grâce à une pile à combustible (c) Afp



    Le constructeur automobile japonais Toyota a annoncé lundi que son prototype de véhicule à hydrogène, le FCV, serait commercialisé aux États-Unis en 2015.
    Le marché initial sera la Californie (ouest), avec une initiative menée en parallèle pour établir dans des zones clés de cet Etat des stations permettant de refaire le plein d'hydrogène, a expliqué Bob Carter, un responsable américain de Toyota, lors d'une conférence de presse organisée à Las Vegas à la veille de l'ouverture du salon high-tech International CES.
    Faire le plein prendra trois à quatre minutes, et permettra à la voiture de parcourir environ 480 kilomètres.

    Résoudre le défi des stations à hydrogène

    Les constructeurs automobiles vantent depuis longtemps les avantages des piles à combustible, un mode de propulsion qui contrairement aux carburants classiques n'émet pas de gaz à effet de serre mais seulement de l'eau. Le développement de cette technologie est toutefois freiné par des coûts de production élevés et un manque de stations adaptées pour faire le plein.
    Toyota s'estime en mesure de proposer la voiture "à un prix très raisonnable pour beaucoup de gens", selon M. Carter.
    En termes d'infrastructures, Toyota et les autorités californiennes ambitionnent d'ajouter d'ici l'année prochaine 20 nouvelles stations à hydrogènes aux 10 déjà existantes dans l'Etat. L'objectif à terme est d'arriver à une centaine, et à ce qu'un propriétaire de véhicule ait une station à hydrogène à moins de six minutes de son domicile.
    Toyota avait déjà dévoilé un prototype l'an dernier au salon automobile de Tokyo.
    Son compatriote Honda a déjà un véhicule à hydrogène, le FCX Clarity, disponible en quantité limitée sur un petit nombre de marchés, mais prévoit lui aussi de lancer l'an prochain une voiture utilisant cette technologie aux Etats-Unis et au Japon.


    Sur le web: Salon de Tokyo : l‘électricité ou l’hydrogène comme carburant du futur

    PS : Information, source : Lyon Entreprise/

    VINGT AGRICULTEURS VENDRONT EN DIRECT : UNE « SUPER HALLE » VA OUVRIR SES PORTES EN FÉVRIER À OULLINS

    Dominique Largeron
    La commune située au sud de l'agglomération lyonnaise va accueillir vingt agriculteurs désireux de distribuer en circuit court, mais aussi une épicerie bio, ainsi qu'un restaurant-traiteur : un investissement de près de 500 000 euros pour un site fort bien situé : à quelques minutes de la nouvelle station de métro d'Oullins. Sa caractéristique : l'ensemble est géré par une coopérative.
    Vingt agriculteurs vendront en direct : une « Super Halle » va ouvrir ses portes en février à Oullins
     Qu'ils soient éleveurs ou maraîchers, les agriculteurs disposant de superficies petites ou moyennes n'ont plus le choix. Soit ils vendent leur production en circuit court, directement vers les consommateurs, ce qui leur permet de bénéficier de marges plus conséquentes, soit ils disparaissent.
     Cette toile de fond économique explique le développement ces dernières années des regroupements de producteurs sous un même toit pour vendre en direct leur production.
     Cela ne concernait jusqu'à présent qu'un petit nombre. En 2014, l'on va passer à l'échelon supérieur. Deux grandes surfaces, de véritables supermarchés de la vente directe, l'une de 800 m2, l'autre de 300 m2 vont voir le jour à proximité de Lyon.

     Soixante-dix producteurs pour la Halle des Terroirs de Green 7

     La première, baptisée « la Halle des Terroirs » va regrouper pas moins de soixante-dix agriculteurs regroupés dans une même bâtiment commercial, au sein du centre Green 7 de Salaise-sur-Sanne, non loin de Vienne en Isère. L'inauguration est prévue pour le mois de mai.
     Auparavant une autre inauguration se sera déjà déroulée : en février. Sous l'intitulé « La Super- Halle » d'Oullins », vingt agriculteurs, un épicier bio, ainsi qu'un restaurant-traiteur vont s'installer sous un même toit, situé à cinq minutes de la nouvelle station de métro d'Oullins, sur le prolongement de la ligne B inauguré il y quelques jours.
     Le site choisi est un ancien entrepôt logistique de 300 m2, avec une hauteur de plafond de près de sept mètres.
     On y trouvera au sein d'une seule et même présentation « comme dans un supermarché », explique Ronan Calard, le chef de projet, les produits de vingt agriculteurs. « Ils sont présents pour vendre en direct : leur exploitation se situe à moins de 80 km d'Oullins , précise le chef de projet.
     Il ajoute : « Ils sont soit bio ou ont adopté l'agriculture dite paysanne. »

     Trois mille références à un « prix bio plancher »

     Ce site accueillera également un épicerie bio circuit court, offrant pas moins de trois mille références « à des prix bio plancher », ainsi qu'un restaurant-traiteur offrant quarante couverts et une buvette.
     « Au total, nous avons voulu que cette Halle propose une largeur de gamme suffisante permettant de couvrir l'ensemble des courses quotidiennes d'une famille », ajoute Ronan Calard.
     Cette nouvelle forme de distribution représente un investissement de près de 500 000 euros.
     Originalité : l'ensemble des structures juridiques constituant cette « Super Halle » sont coiffées par une holding sous la forme d'une SCIC (Structure Coopérative d'Intérêt Collectif) composée de quatre collèges. C'est l'ambitieuse ccopérative GRAP (Groupement Régional Alimentaire de Proximité), basée à Lyon et qui est en train de déployer dans la région une vingtaine de projets qui est l'un des principaux promoteurs de cette Halle.
     Cette coopérative avait posé sa candidature à l'appel d'offres des Halles de la Martinière dans le 1er arrondissement de Lyon. Retoquée, car arrivée seulement deuxième, elle s'est tournée vers ce nouveau projet. Depuis, d'ailleurs, le projet de relance des Halles de la Martinière est en stand by.

     Un investissement de 500 000 euros

     Le montage financier qui a permis la création de cette nouvelle structure de vente directe est assuré par un emprunt de 240 000 euros auprès de la NEF, une structure qui finance les projets coopératif. Elle est accompagnée par le Crédit Coopératif.
     De leur côté, les vingt producteurs et l'épicier mettent 115 000 d'euros au pot. S'y ajoutent 100 000 euros de subventions émanant de la région Rhône-Alpes et de l'Europe ; ainsi que 30 000 euros émanant de l'Urscoop.
     Enfin une partie minoritaire du financement émane de titres participatifs que n'importe quel particulier peut acquérir, mais qui ne donnent pas droit à un vote au sein de la structure coopérative.
     Au total, cette « Super Halle » devrait générer une dizaine d'emplois, mais surtout, permettre à des agriculteurs péri-urbains de maintenir leur exploitation, en vendant en direct.
     La zone de chalandise ? « Nous pensons qu'elle peut s'étendre à une partie de l'Ouest et du Sud lyonnais, mais aussi à Gerland, qui s'est fortement rapproché d'Oullins, depuis l'arrivée du métro », estime Ronan Calard.
     Les travaux avancent à bon rythme. L'inauguration est programmée pour le mois de février 2014.
     Si cette ouverture se révèle un succès, le GRAP envisage de créer d'autres Halles de ce type en Rhône-Alpes.
     Photo (DR)-Producteurs, salariés : l'équipe qui va faire vivre la «Super Halle » d'Oullins.
    Publiée le20 déc. 2013 par LARGERON Dominique. Mis à jour le23 déc. 2013

    PS 2 :

    Si, la Chine et la Russie interdisaient les avions qui polluent avec les chemtrails, cela entraînerait d'autres pays et conduiraient les compagnies américaines à la faillite et Boieng à ne plus vendre d'avions.

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