jeudi 30 juillet 2009

"L'oiseau ne fait jamais palabre avec l'arbre, car il finit toujours par s'y poser". Proverbe Ivoirien.

Salut à la France d'en Haut, celle d'en bas ne vous salue pas !

D'abord, commençons par ce qui nous attend en France à l'aune de ce qui se prépare à Tahiti, territoire français du Pacifique.
Article de la Dépêche de Tahiti de ce jour.

"Bientôt 9 milliards de déficit
La réserve de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) se vide plus vite (prestations en augmentation) qu’elle ne se remplit.

Depuis 2006, à la suite de la reforme Te Autaeraa (- 3 % de cotisations, soit près de 4 milliards de recettes en moins par an), la branche maladie est devenue un malade chronique. Les chiffres sont éloquents. Le déficit de la branche maladie, voté par les administrateurs de la CPS, a plus que doublé en deux ans. À la fin 2008, il est déjà de 4 milliards. Il est prévu à 8,814 milliards fin 2009, soit près de deux fois le déficit de la compagnie Air Tahiti Nui !
Et pourtant, en 2005, avant la réforme Te Autaearaa, la branche maladie des salariés affichait 5 milliards de réserves aux compteurs…
Et l’hémorragie n’est pas près de s’arrêter si rien n’est fait. Compte tenu de la baisse du nombre de cotisants salariés (- 4 000 à – 5 000 depuis un an), et des dépenses nouvelles de santé (grippe A et dengue 4), le déficit devrait s’accélérer, pour dépasser les moins 9 milliards à moins 11 milliards.
Quel que soit le chiffre exact, tout le monde s’accorde à dire qu’à ce régime, la CPS n’aura plus très longtemps les moyens de sa mission.
Le risque ? Une médecine à deux vitesses. L’une pour les riches, qui pourront continuer de se faire soigner sans être remboursés. L’autre pour les pauvres, qui pourraient grossir les rangs - déjà importants - des patients aux dispensaires (consultations gratuites). Mais dans ce cas, le ministère de la Santé aurait-il les moyens nécessaires pour répondre à cette nouvelle demande ?
« 0n va droit dans le mur », alerte le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), Christophe Plée. « On n’a plus les moyens de vivre comme avant », renchérit le président du Conseil des entreprises de Polynésie française (CEPF).
La ministre de la Solidarité, Armelle Merceron, a confirmé la gravité de la situation. L’alarme sonne aussi chez les syndicats, le nez rivé dans les comptes, en tant que membres du conseil d’administration de la CPS. Seuls les patrons restent discrets sur les solutions à adopter parce qu’ils ne veulent pas faire de vagues pendant les discussions avec la ministre de la Solidarité, qui, pour l’instant, parle surtout de faire payer les malades, et d’augmenter la fiscalité, mais pas d’augmenter les charges patronales…
Le progrès médical est à lui seul un facteur essentiel de l’augmentation des dépenses de santé, prévient le président du syndicat des médecins libéraux, Pierre Follin. « Parler d’économie de santé devient donc impossible. Cela reviendrait à interdire l’application des progrès ».

La Dépêche de Tahiti (www.ladepeche.pf)

Les solutions avancées
-Augmenter le ticket modérateur (réduire le remboursement de la CPS aux malades. Si le ticket modérateur passe à 30 % au lieu de 20 %) la CPS économise, mais chaque consultation chez un généraliste coûte 360 francs de plus au patient

-Introduire un ticket modérateur à 10 % pour les patients remboursés à 100 % (économie d’un milliard par an).

-Médicaments : avec 1 % de remboursement en moins, la CPS économiserait 54 millions. Avec 10 %, l’économie atteindrait 540 millions.

Deux syndicats préconisent la création d’une pharmacie mutualiste pour réduire le prix de revient des médicaments".

Bien, tout ça ne préjuge rien de bon pour nous les petits, les sans grades. En effet, la représentante du gouvernement n'a d'autre solution que de faire la pub à la santé à deux vitesses.
Bravo ! Au moins, elle ne cache pas les véritables intentions du gouvernement. Il va tous nous mettre à poil.
Déjà, qu'il compte privatiser la poste, dernier bastion des services publics.
A ce sujet, il nous ment comme un arracheur de dent. Même pas le courage de dire ses intentions réelles à moyen terme. Alors que tout le monde le sait.
C'est d'un pitoyable, n'est-ce pas mes chers trois lecteurs ?
De toute façon, la question hautement existentielle que je me pose concerne l'état de santé du maître du monde de la Corée du Nord. Va-t-il bientôt nous quitter ? Et, s'il nous quitte, est-ce que cela rendra caduc sa dérive hallucinatoire ?
Question à deux balle. Mais, ouvrons les paris sur le temps qu'il reste à vivre au maître du monde, maître des quatre éléments, petit père du peuple et psychopathe patenté.
Alors, réfléchissez mes chers trois lecteurs, les paris sont ouverts.
A bientôt.
René.

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