mardi 9 juin 2009

"S'il y a un diamant dans la poitrine, il brille sur le visage". Proverbe Sanskrit en hommage à l'abbé Pierre.

Pas grand chose à dire aujourd'hui. Le son des trompettes de la renommée annonçant les victoires me fatiguent.

Sauf que, sauf que, les Etats Généraux qui prennent l'eau en Guadeloupe se met en place à Tahiti. Les grands messes sont de saison semble-t-il.
Article des nouvelles calédoniennes de ce jour.

"Les États généraux de l’Outre-mer, c’est parti en Polynésie. Enfin, presque… Une rencontre a été organisée dans le grand amphithéâtre de l’université pour présenter aux acteurs de la société civile le projet, son articulation et ses objectifs.

En fait, le lancement officiel de cette grande consultation populaire censée poser les fondations de l’avenir de la Polynésie française, aura lieu le 16 juin prochain. Ensuite, interviendra une longue phase de diagnostic, jusqu’au 31 juillet.
C’est alors seulement que commenceront les ateliers auxquels peuvent s’inscrire toutes personnes intéressées dans la mesure des places disponibles, jusqu’au 11 septembre. Une synthèse générale précédera alors la restitution des travaux. On sera fin septembre.
La salle était comble pour découvrir les différentes thématiques proposées : les entrepreneurs du territoire, le monde syndical, des représentants associatifs de tous horizons, des responsables religieux. Ne manquait que l’État, tenu à la réserve en cette période, et le Tahoeraa.
Les responsables politiques composant la majorité étaient au rendez-vous, profitant du micro pour faire passer certains messages au président Temaru qui, lors d’un discours introductif, a demandé de saluer « toutes les bonnes volontés qui ont accepté de travailler ensemble pour la stabilité ».
(...)Une fois passés, ces quelques messages destinés à lever toute interrogation sur l’avenir de la stabilité, on est revenu au sujet proprement dit des états généraux et à l’exposé de ses thématiques. Bon nombre de personnes présentes dans la salle sont intervenues pour émettre des réserves.
Notamment sur la pertinence de monter un atelier sur la crise, qui est un problème immédiat qui n’a pas forcément sa place dans un document visant à offrir une vision de l’avenir à bâtir sur le long terme. Ou sur l’intérêt de plancher encore sur des sujets maintes fois traités.
Beaucoup d’acteurs socio-économiques ont reconnu l’intérêt de dresser une feuille de route devant trouver des traductions concrètes, déplorant le fait que, depuis cinq ans, la pirogue polynésienne pilote à vue".

Sans compter les Etats Généraux de la Bioethique. C'est comme les Grenelle, les grandes messes ont pour vocation de faire participer en remplacement des décisions des élites politiques. A part pour les OGM en France, naturlïch.
En tout cas, moi, je me pose une question, "Quelle serait la forme de notre corps si l'air n'était pas un obstacle qu'il se doit de surmonter ?"
Eh, oui, mes trois chers lecteurs, de temps en temps, des questions hautement existentialistes me parcourt le cerveau.
Si, cela était, serions-nous des êtres éthérés ?
Moi, à mon avis, si nous le devenions, nous n'aurions pas à massacrer le vivant dans les exoplanères que nous finirons par aborder un jour.
Nous serions uniquement dans la contemplation de ce que l'univers porte comme "Beau" même dans sa propre destruction.
Mais, nous n'en sommes pas encore là, je vous rassure.
Nous avons encore le temps pour bêtement nous prolonger dans la procréation.
En tout cas, moi, je vous dis une chose, "Nous sommes bien sur la planète bleu !"
A part qu'il y a un tas de choses à changer.
Et, par exemple, faire comprendre à nos céréaliers d'arrêter d'empoisonner les nappes phréatiques. Et, de nous empoisonner en même temps. Et, que l'Europe arrête de subventionner ses produits agricoles qui vendus à bas prix annihilent toute production des pays sous développés (voir l'Afrique).
Parce qu'entre nous, ces gens là, s'engraissent sur le dos des pauvres de tous les pays. Et, tout ça, grâce à l'Europe.
Après, on dit que cela permet de faire des stocks pour les populations qui meurent de faim dans le monde.
A mon avis, il faudrait supprimer l'OMC qui organise la dérégulation des marchés et qui accentue les crises.
Et, je dis, "Europe, OMC, même combat !"
Sauf que si le citoyen n'a pas la parole, je ne vois pas trop bien ce que l'on peut faire, à part dire pour l'Europe, "A bas Barroso !"
Mais, je le répète, nous, les citoyens, la parole nous a été kidnappée.
Ils nous disent un monde plus juste ?
Je n'en crois pas un mot à partir du moment où le droit à polluer devient une marchandise sujette à spéculation.
Car, même si Europe Ecologie bouillonne d'idées, avant qu'elle ne puisse les faire voter sous forme de réglementations de l'eau va couler sous les ponts.
A moins qu'une alliance naisse au niveau européen entre la sociale démocratie et l'écologie.
Mais, ont-ils les mêmes intérêts et la même perception de l'urgence de lutter contre le changement climatique.
Les uns paraissent timorés et les autres radicaux.
Entre les deux, je le dis et je l'affirme, je préfére les radicaux.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous salue.
A bientôt.
René.

Aucun commentaire: