lundi 15 juin 2009

"'Aigle n'engendre pas la colombe". Proverbe Français.

Salutation à tous ceux qui y croient encore et toujours.

Bon, pour reprendre une vieille nouvelle du mercredi 10 juin. Dix banques américaines vont rembourser 68 milliards de dollars d'aide publique. Tout ça, parce qu'elles ne supportent pas qu'on limite les rémunérations des dirigeants et qu'elles veulent re-spéculer à tout va.
Et, comme, en fait, il y a des milliers d'entreprises fragilisées par la crise qui manquent de trésorerie et que la spéculation reprend sur les matières premières...ça va être le massacre.
Et, que gagne le gouvernement américain dans l'histoire ? A peine un peu plus d'un milliard de dollars.
Au delà de ça, le trésor américain veut encadrer les rémunérations des dirigeants des sept entreprises ayant reçu au moins deux fois l'aide des pouvoirs publics (...) Le trésor réclame simplement de modifier la structure des bonus pour prendre en compte la performance d'un dirigeant sur une plus longue période. (Les Échos du jeudi 11 juin)
Bon, je crois que la moralisation du capitalisme avance d'un bon pas. Alors que nous, nous faisons comme les crabes, nous avançons à reculon.
A part ça, un mec qui n'avance pas à reculon, c'est Ahmadinejad, le président iranien.
Décidément, il faudra une révolution populaire pour qu'il lâche le pouvoir. Lui qui vient de faire la preuve qu'il ne respecte pas la voix des urnes.
Malgré tout, il restera donc au pouvoir.
Alors,que faire puisque la vox populi ne veut plus rien dire en République Islamique.
Simple, accentuer et encore accentuer les sanctions internationales et cela rapidement. Et, pour ce faire, il faudra obtenir l'accord et de la Russie et de la Chine.
Tout cela annonce de mauvais jours.
Seulement, il n'y a pas que sur l'Iran que les nuages s'accumulent, ils s'accumulent aussi sur notre PS en France.
La première réaction de sa secrétaire a été de rappeler les éléphants du PS. Mais, n'est-ce pas eux qui ont réduit le PS à ce qu'il est aujourd'hui. Un parti à qui les électeurs retirent leur confiance.
Sauf que vont-ils pouvoir faire, eux et Ségolène Royal, à part continuer à se mettre des peaux de banane sous les pieds ?
Pourtant, il n'est pas obligatoire que le candidat à l'élection présidentielle soit un socialiste.
Cette volonté de domination continue de procéder d'une discipline d'appareil qui n'est peut-être plus de mise ?
La primauté du PS dans la gauche appartient au passé. De la faute à qui ?
Et, ce n'est pas Strauss Kahn, à mon avis, qui pourra redresser la barre.
Alors, il faut qu'il laisse de la place aux autres pour les régionales ou nous sommes foutus !
Et, pendant ce temps, ce temps qu'ils passent au PS à se glisser des peaux de bananes, des travailleurs continuent à perdre leur travail sans que le PS ne soit capable de faire des propositions ou de les aider.
Et, ça, c'est impardonnable !
Bon, voilà. C'est tout ce que je voulais dire pour aujourd'hui. En sachant que la connerie, c'est ce qui se partage le mieux au monde !
A bientôt.
René.

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