lundi 11 mai 2009

"Quand le peuple ne craint plus le pouvoir, c'est qu'il espère déjà un autre pouvoir". Lao-Tseu. Dommage, en France, il n'y aura pas de révolution.

Salut aux compagnons du coquelicot. La révolution a avortée. L'esprit révolutionnaire est toujours dans les oubliettes.

Nous allons commencer par un extrait d'un article des Échos de ce jour sur la fiabilité des tests de solidité de la Fed vis à vis des banques américaines.

"Tim Geithner n'aura pas savouré son succès très longtemps. Les résultats des tests de solidité, pourtant attendus depuis des semaines, étaient à peine dévoilés que la polémique reprenait, portant à la fois sur les critères retenus par les régulateurs et sur les pressions qu'ils auraient subies de la part des grands établissements de la place. Selon la presse américaine ce week-end, les grandes banques soumises aux tests ont âprement négocié avec les autorités, pour leur faire réduire les montants de capital supplémentaire jugés nécessaires pour affronter la crise.

Selon les conclusions des tests dévoilés jeudi, les fonds propres nécessaires aux 19 grandes banques étudiées pour affronter un durcissement de la crise, est évalué à 74,6 milliards de dollars. Mais selon le « Wall Street Journal », le chiffre calculé à l'origine par la Réserve fédérale était beaucoup plus élevé. Ainsi, Bank of America avait initialement besoin de plus de 50 milliards de dollars et non 33,9 milliards, Citigroup d'environ 35 milliards de dollars et non 5,5 milliards, et Wells Fargo de 17,3 milliards de dollars, contre 13,7 milliards au final".

Question, "Est-ce que la Fed n'a finalement pas joué l'impact psychologique de fin de crises ?"
Tout ça pour nous dire, "Nous voyons le bout du tunnel !"
Alors, moi, à cela, je répond, "Soeur Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?"
Parce qu'à mon humble avis, les banques américaines veulent trop vite se désengager des restrictions d'actions que lui impose la Fed alors que leurs produits toxiques restent sous évalués.
Mais, ça, c'est mon humble avis.
Et, de toute façon, les banques nous racontent des conneries, même si, elles n'oublient pas de nous racketter sévère pour la moindre petite demande. (En exemple, je vous pose le cas de la Société Génèrale).
Ainsi, j'ai une camarade qui a demandé au Crédit Lyonnais de lui faire une lettre pour une démarche, 16 euros lui à demander la LCL.
Si, c'est pas de l'abus, je me fais curé.
Il est vrai que désormais, aucune banque ne rend des services gratuits. Il leur faut du fric pour spéculer et accorder des émoluments importants à leurs dirigeants.
Nous, en bas de l'échelle sociale, nous sommes juste bon qu'à payer.
Mais, que fait le gouvernement ?
Obama, lui est intervenu auprès des banques pour qu'elles réduisent leurs prélèvements sur les comptes courants.
Alors, je dis, "Obama, t'es toujours une bombe atomique !"
En attendant, en France, les salariés feraient bien de s'approprier les usines qui délocalisent. Ils ont le savoir faire, ils ont la clientèle. Ne reste plus qu'à dédommager les propriétaires.
Si, les banques et le gouvernement ne jouent pas le jeu. Alors, il faut les mettre en demeure de le faire.
Et, je dis bien, appropriation des usines qui délocalisent et dont les sociétés génèrent des bénéfices.
Ou alors, nous, consommateurs qui sommes en fin de chaîne de la production, boycottons les produits des usines qui délocalisent.
Mais, pour que l'appropriation réussissent, il faut que toute la population de la région se mobilisent pour soutenir les salarié.
Bougez vous, nom de dieu, si vous ne voulez pas crever la bouche ouverte alors que la spéculation reprend.
Autrement, en France, toutes les usines finiront par être concernées.
Voilà, je vous laisse réfléchir.
A bientôt.
René.

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