jeudi 7 mai 2009

"Plus grand est le bambou Plus bas il s'incline". Proverbe Philippin. Et, dire que le bambou n'est qu'une herbe.

Salut à tous ceux qui rêvent des matins qui chantent. Manque de pot, les profiteurs ont resserré les coudes.

Alors, il paraît que la Chine a augmenté sa croissance d'un point.
Bien, le plan de relance en partie basé sur la relance par la consommation a fonctionné. Il paraît que les banques ont été généreuses sur le crédit pour relancer la consommation intérieure.
Par contre, en France les chantres de l'Ump, nous ont rabattus les oreilles sur l'erreur d'une telle relance par la consommation. Il est vrai que la France n'est pas comme tous les pays du monde. Et, il est non moins vrai qu'avec une population active dont le salaire stagne à 1400 euros,il n'y aucun risque d'une relance par la consommation.
Il est vrai également qu'il n'y a qu'une France et un président comme nous en avons, il n'y en a pas ailleurs.
Sauf que, sauf que, il faut le reconnaître, si, il n'y avait pas la crise, notre président aurait liquidé tous nos acquis sociaux, notre protection sociale, notre égalité devant le soin et l'enseignement, plus le reste.
Bref, sans la crise, nous serions à poil.
Aussi, il faut le dire bien haut, "Merci la crise !"
En attendant que se passe-t-il ailleurs dans le monde.
Les Nouvelles Calédoniennes de ce jour :

"Les maladies mentales en augmentation
Le Conseil de santé mentale d’Australie précise que selon les demandes de remboursement à la sécurité sociale, le nombre de consultations psychosociales a augmenté de 40 %. Une augmentation alarmante selon ce Conseil de santé mentale qui estime que la peur du chômage et les pressions financières ne sont pas étrangères aux troubles mentaux. 54 000 personnes ont consulté des cliniques psychosociales en mars 2008 et 83 000 en mars 2009".

Et, qu'en est-il en France ? Et, reste-t-il seulement des centres d'accueil pour personnes présentant des troubles psychologiques ? Au moins avant qu'elles ne passent à l'acte en assassinant le conjoint et les enfants.
Je m'inquiète parce que j'ai lu, me semble-t-il, dans les Echos, que pour réduire la dette publique, il faudrait obligatoirement faire des coupes sombres dans les budgets sociaux.
Et, là, ça va faire mal !
Mais, après tout, les salauds de pauvres n'ont qu'à se flinguer eux et leurs enfants en prime plutôt que faire chier le gouvernement qui doit faire face à tant de réformes à notre bénéfice, s'entend.
Mais, trêve de plaisanteries graveleuses.
Passons plutôt à la question des élections européennes. La question qui se pose est, "Pourquoi aller voter pour une Europe qui nous écrase et ne travaille que pour les riches afin qu'ils deviennent plus riches".
Simple, pour envoyer des représentants qui n'acceptent pas les décisions de technocrates décollés de la réalité des citoyens.
C'est bien pour ça qu'il faut voter !
Regardez Sarkozy, il a dit qu'il allait changer les choses. Et, bien, il les change. Même, si, on considère que c'est dans la mauvaise direction et sans grande imagination. Sans compter toute la daube qu'il nous balance.
Alors, votons pour tous les Sarkozy qui vivent dans une peau de gauche.
La voilà la solution !
C'est d'un simple, n'est-ce pas, mes trois chers lecteurs.
Eux, au moins, ils nous raconteront de la daube, mais, de la daube de gauche.
Bon, j'arrête parce que là, j'aborde un sujet sérieux et je peux pas m'empêcher de pratiquer un humour déplacé.
Bon, reprenons. Les élections européennes, pour qui fais-je voter ?
Pour les socialos, c'est exclu. De toute façon, j'ai pas d'atomes crochus avec la tête de file.
Pour Besancenot, la même. Sympa de loin, mais, je me pose la question si il est vraiment sympa de prêt.
Alors, il me reste le front de gauche de Mélanchon ou le Modem pour avoir le plaisir d'emmerder Sarkozy.
Pour le moment, je balance. Mélanchon, c'est faire du nouveau avec les anciens. Et, là, franchement, ça me gène. Sa démarche volontariste à gauche est la plus logique et la plus cohérente. Mais, il n'a pas fait encore frétiller mes oreilles.
Alors, je vais quand même attendre et réfléchir.
Et, lorsque j'aurais la réponse, je vous le dirais
Donc, sur ces bonnes paroles, je vous salue bien.
A bientôt.
René.

P.S : La prochaine fois, je vous parlerais d'un glacier au Chili qui va être éradiqué pour exploiter une mine. Un peu comme dans les Appalaches aux States où plutôt qu'ouvrir des mines, ils explosent les montagnes.

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