lundi 19 mai 2008

"L'amour ne pleure jamais comme pleure le sang".Proverbe afgan.

Salut à tous ceux qui lisent les journaux. Il manque un soupçon d'angoisse existentiel au contenu.

Peu de temps pour écrire aujourd'hui, à peine un quart d'heure.
Alors, que dire en un quart d'heure.
Que les mollahs sont toujours mollahs et que les généraux birmans sont toujours généraux, c'est à dire à la masse.
Mais, que dire du duel Clinton-Obama ? Qu'il approche le combat des dieux dans l'Olympe ?
En tout cas, qu'il est intéressant. Moi, par contre, je continue à parier sur Clinton. Sa morgue du départ en a pris un coup, ce qui la rend enfin humaine. Elle a plus d'humour et moins de certitude. Feuilleton à suivre avec les supers délégués et néanmoins avec les derniers états à voter. Mais, là, où je me pose la question avec Obama, c'est son désir exprimé de prendre langue avec les états extrémistes fondamentalistes musulmans et les mouvements fondamentalistes.
A quoi sert, en effet, de discuter avec des extrémistes, sinon, légitimer leur combat.
Que Karzaï le fasse en Afganistan se pose différemment puisqu'entre les tribus, le consensus a toujours fini par amener la paix des armes. De plus, là-bas, cela fait partie de la tradition.
Et, si la paix doit se faire sur le dos des forces occidentales, y'a rien à redire parce que cela aboutira enfin sur la paix.
C'est vrai qu'en Afganistan, les forces occidentales ont été obligées de laisser se faire la culture du pavot pour ne pas se retrouver avec l'ensemble de la population sur le dos. Et, entre-nous, c'est pas eux qui vont changer une tradition de chefs, de petits chefs ou de maffieux.
La démocratie n'a jamais existé dans ce pays, en tout cas pas celle dont Bush pare ses discours. Il faut avant tout revenir à un respect entre les ethnies et à une redistribution des richesses au pro-rata de l'importance de celles-ci. Ce n'est peut-être pas démocratique, mais, là-bas, cela a toujours été le sens de l'histoire.
A part ça, en deux cinq, que dire sur le reste du monde ?
Rien ! Car, il ne s'y passe rien.
Ah, si, je mens ! Ma voisine a pendu sa culotte à sa fenêtre et j'en ai eu le coeur tout chaviré.
Et, sur ces bonnes paroles de voyeurs déconcertant, je vous souhaite le bonheur chez vous.
René.

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