mardi 29 septembre 2020

(Quand la CIA cherche à dégommer trump !
La CIA possède une banque, un fond d'investissement, contrôle et protège le paradis fiscal du Delaware, une société de recueil de data qui concentre toute les données des européens et des américains par sa société Palantir, contrôle des médias, a ses tueurs officiellement et tout pouvoir d'intervention dans n'importe quel pays, même et surtout les USA. Un état dans l'état dont les intérêts sont supérieures à ceux de l'état. note de rené)


Les grands médias font une fois de plus la promotion d’un autre communiqué de presse de la CIA en tant qu’actualité

Le Washington Post, dont l’unique propriétaire est un sous-traitant de la CIA, a publié un autre communiqué de presse anonyme de la CIA déguisé en reportage, qui facilite la politique étrangère de la CIA depuis longtemps.
Dans un article intitulé « Évaluation secrète de la CIA : Poutine ‘dirige probablement’ une opération d’influence pour dénigrer Biden », Josh Rogin, le virulent guerrier néoconservateur du Washington Post, décrit ce qui lui a été dit par des sources anonymes sur le contenu d’un document « secret » de la CIA qui prétend que Vladimir Poutine supervise « probablement » une opération d’ingérence dans l’élection présidentielle américaine.
Fidèle à lui-même, le Washington Post ne suit à aucun moment le protocole journalistique standard et ne révèle pas son conflit d’intérêt financier flagrant avec la CIA lorsqu’il promeut un récit non prouvé de la CIA qui se trouve à servir les objectifs de fabrication de consentement de la CIA pour sa nouvelle guerre froide avec la Russie.
Et d’une manière ou d’une autre, dans notre société folle et propagandiste, cela est accepté comme étant de « l’actualité ».
La CIA a eu la main lourde sur l’effondrement de la Fédération de Russie pendant de nombreuses années, et empêcher à tout prix la montée d’un autre monde multipolaire a été un programme ouvert de l’impérialisme américain depuis la chute de l’Union soviétique. En effet, il est clair que les escalades que nous avons vues se dérouler contre la Russie ont en fait été planifiées bien avant 2016, et ce n’est que par des récits de propagande comme celui-ci que le consentement a été fabriqué pour une nouvelle guerre froide qui met en danger la vie de tous les organismes de cette planète.
Il n’y a aucune excuse pour qu’un important organe de presse publie un communiqué de presse de la CIA déguisé en nouvelle pour faciliter ces programmes de la CIA. Il est encore plus inexcusable de se contenter de publier des affirmations anonymes sur le contenu de ce communiqué de presse de la CIA. Il est encore plus inexcusable de publier des affirmations anonymes sur un communiqué de presse de la CIA qui se contente de dire que quelque chose se passe « probablement », ce qui signifie que ceux qui font cette affirmation ne le savent même pas.
Rien de tout cela n’a empêché le Washington Post de publier cet article de propagande au nom de la CIA. Rien n’a empêché cette histoire d’être largement partagée par des voix importantes sur les médias sociaux et répétée par les principaux organes de presse comme CNNThe New York Times et NBC. Et rien n’a empêché tous les influenceurs libéraux habituels de reprendre les revendications et d’exagérer les certitudes :
La filière CIA-journalistes, par laquelle les agences de renseignement « font fuiter » des informations qui sont reprises par les agences de presse puis sauvagement exagérées par des influenceurs populaires, a toujours été un élément important de l’establishment visant à créer l’hystérie Russe. Nous l’avons vu récemment lorsque l’affirmation, aujourd’hui complètement démentie, selon laquelle la Russie aurait accordé des primes aux troupes américaines pour les combattants liés aux talibans en Afghanistan a fait surface pour la première fois ; des renseignements anonymes non vérifiés ont été publiés par les médias, puis, lorsque ces mensonges sont parvenus aux filières comme celle de Rachel Maddow, ils ont été traités non pas comme une analyse non confirmée, mais comme un fait établi :
Si vous vous êtes déjà demandé comment des membres du public peuvent être aussi certains de l’exactitude des renseignements qu’ils ont obtenus, le pipeline de la CIA en représente une grande partie. Les voix les plus influentes dont les partisans politiques entendent réellement parler sont souvent à quelques clics du reportage dont ils parlent, et le temps qu’il leur parvienne, il est agité comme une vérité solide comme le roc alors qu’au début il était juste présenté comme une spéculation ténue (le rapport de base du Washington Post susmentionné est apparu sur la page d’opinion).
La CIA a un historique bien documenté d’infiltration et de manipulation des médias à des fins de propagande, et à ce jour, le plus grand fournisseur d’informations de l’Agence centrale de renseignement aux médias est la CIA elle-même. Elle dispose de tout un processus de fuite d’informations vers les journalistes qu’elle apprécie (avec un formulaire interne qui demande si l’information est exacte, partiellement exacte ou inexacte), comme l’a souligné une récente affaire judiciaire qui a révélé que la CIA peut même divulguer des documents à certains journalistes tout en refusant de les communiquer à d’autres par le biais de demandes au titre de la loi sur la liberté d’information.
Une agence de menteurs, de tortionnaires, de propagandistesde trafiquants de drogue,d’assassins, de putschistes, de bellicistes, de psychopathes et d’espions avec une longue histoire de tromperie et de dépravation qui donne sélectivement des informations aux journalistes avec lesquels elle a de bonnes relations ne le fait jamais pour de nobles raisons. Elle le fait pour les mêmes raisons rapace de prise de pouvoir qu’elle fait toutes les autres choses malfaisantes qu’elle fait.
La division des médias traditionnels selon des lignes idéologiques de plus en plus hostilessignifie que tout ce que les manipulateurs doivent faire pour faire avancer un récit donné, c’est de le mettre en scène pour faire passer un côté pour le méchant et le partager ensuite avec un organe d’information de l’autre côté. La façon dont les médias sont organisés pour stimuler le parti pris de confirmation des gens au lieu de rapporter des faits objectifs fera alors en sorte que le récit devienne viral dans toute cette faction partisane, qu’il soit vrai ou faux.
La prochaine élection américaine et ses suites semblent encore plus folles et hystériques que la précédente, et l’inimitié et l’indignation qu’elle suscite donneront aux manipulateurs toutes les chances de faire glisser des récits favorables dans le sillage de l’abandon inconsidéré par les gens de leur propre sens critique.
Et c’est précisément ce qu’ils sont clairement prêts à faire. Le mois dernier, un communiqué de presse du Directeur du renseignement national (ODNI), transmis sans critique par les plus grands médias américains, rapportait que la Chine et l’Iran essayaient d’aider Biden à gagner les élections de novembre, tandis que la Russie essayait d’aider Trump. Ainsi, quelle que soit la tournure que prendront les choses, le cartel américain du renseignement sera en mesure de surfer sur ses propres programmes de politique étrangère, élaborés de manière consensuelle, sur la vague d’indignation qui s’ensuivra.
La machine à propagandes ne fait que devenir plus forte et plus agressive. On nous prépare à quelque chose.
Traduction de Medium.com par Aube Digitale

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