S'estimant trahis par leurs dirigeants, des Brexiters entament une longue marche vers Londres
© Andy Buchanan Source: AFP
A l'appel de Nigel Farage, des militants pro-Brexit se dirigent vers Londres depuis le nord de l'Angleterre, le 16 mars 2019.
Depuis le nord-est de l’Angleterre, des britanniques favorables au Brexit et s'estimant trahis par leurs dirigeants, ont entamé une longue marche vers Londres. Ils doivent l'atteindre le 29 mars, date théorique de sortie du Royaume-Uni de l'UE.
A l’initiative du souverainiste britannique Nigel Farage, une centaine de partisans du Brexit ont entamé le 16 mars, depuis la localité de Sunderland dans le nord-est de l’Angleterre, une marche en direction de Londres, afin de réclamer la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), que l'exécutif et les parlementaires peinent à organiser. Les protestataires doivent gagner la capitale le 29 mars, date théorique du divorce avec Bruxelles.Bravant la pluie, certains arboraient des slogans favorables à un Brexit «dur», c'est-à-dire sans accord avec l'UE.
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Nigel Farage, ex-leader du parti Ukip, participe à une marche en faveur du Brexit, non loin de Sunderland, le 16 mars 2019.
«[Le Parlement et le gouvernement pensent qu'] ils peuvent nous marcher dessus mais on va marcher jusqu'à eux et leur dire que quelles que soient leurs ruses [...] on les battra encore !», a-t-il lancé à la foule de marcheurs le 16 mars.
Le chef du gouvernement va tenter de convaincre les «hard brexiters» de son propre camp conservateur, qui s'opposent notamment au «filet de sécurité». Cette disposition de l'accord est censée éviter le retour d'une frontière physique entre la République d'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord et prévoit que le Royaume-Uni demeure dans un «territoire douanier unique» avec l'UE.
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