S’étant retrouvé isolé sur la scène internationale en raison de la décision de Donald Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur le Golan, Washington a demandé à Moscou d’utiliser son influence en Syrie pour contraindre les autorités syriennes à retirer «immédiatement» leurs troupes de la zone de désengagement du plateau.
Lors de la réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’Onu sur la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté d’Israël sur la partie du Golan syrien occupée par l’État hébreu depuis 1967, Washington a appelé Moscou à forcer Damas à retirer ses troupes de cette zone de désengagement.
Le ministre-conseiller aux affaires politiques auprès de la mission américaine à l’Onu, Rodney Hunter, a fait savoir que les États-Unis et le Conseil ne pouvaient pas «accepter les efforts de la Syrie pour établir sa présence dans la zone de désengagement en tant que nouvelle norme».
«Les États-Unis appellent la Fédération de Russie à utiliser son influence sur le régime de Assad pour contraindre les forces syriennes à respecter leurs engagements en faveur de l’accord de désengagement des forces et à se retirer immédiatement de la zone de désengagement», a déclaré le diplomate américain.
Cependant, lors de la réunion d’urgence au Conseil de Sécurité tenue le 27 mars, Washington s’est retrouvé isolé en raison de sa reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur une partie du plateau du Golan. Plusieurs États ont condamné cette décision, dont la Belgique, l’Allemagne et la Russie, qui l’a qualifiée de «mépris du droit international».
Le 21 mars, Donald Trump a annoncé, sur son compte Twitter, qu’il reconnaissait la souveraineté israélienne sur la partie du Golan syrien dont Israël s’était emparé en 1967 et que l’État hébreu a depuis annexée. Ce lundi 25 mars, en marge des négociations avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, Donald Trump a apposé sa signature sur un document qui reconnaît la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan.
Depuis 1967, Israël occupe quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qui appartenait à la Syrie avant la guerre des Six Jours. En 1981, le parlement israélien a adopté la Loi sur les hauteurs du Golan, proclamant unilatéralement la souveraineté de l’État hébreu sur ce territoire. Quoi qu’il en soit, la communauté internationale n’a jamais reconnu cette annexion.

(Sérieux, le va-t-en guerre de trump ressemble de plus en plus à celui de hilary clinton. Sérieux, qu'est-ce que le peuple américain en a à foutre d'Israël ? note de rené)