mardi 5 mars 2019

Les canicules marines dévastent la faune et la situation devrait empirer

source : La Presse.ca, Publié le 04 mars 2019 à 14h23 | Mis à jour le 04 mars 2019 à 16h04

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Changements climatiques
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Agence France-Presse
Paris
Imperceptibles pour l'homme mais mortelles pour la vie océanique, les canicules marines ont déjà endommagé les écosystèmes du monde entier et devraient à l'avenir s'avérer encore plus destructrices, selon une étude publiée lundi.  
Depuis le milieu du XXe siècle, le nombre de jours de canicule marine a augmenté de plus de 50 %, constatent les auteurs de l'étude publiée dans la revue Nature Climate Change. Une canicule marine est définie par des températures qui restent proches pendant 5 jours des records enregistrés dans une zone donnée.
« À l'échelle mondiale, les vagues de chaleur marine deviennent de plus en plus fréquentes, et de plus en plus longues. Au cours de la dernière décennie, des événements records ont été observés dans la plupart des bassins océaniques », note Dan Smale, de la Marine Biological Association du Royaume-Uni.
« Tout comme les vagues de chaleur atmosphériques peuvent être fatales aux cultures, aux forêts et aux animaux, les canicules marines peuvent être dévastatrices pour les écosystèmes océaniques », explique à l'AFP Dan Smale.
Mais par rapport aux canicules atmosphériques (qui ont fait des dizaines de milliers de victimes depuis le début du siècle), les marines ont fait l'objet d'assez peu d'études scientifiques.
Les coraux sont les victimes par excellence de ces canicules en eau peu profonde et font face à un sombre avenir : même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius-mission impossible, selon certains scientifiques-entre 70 % et 90 % des coraux sont voués à la disparition, selon un rapport du GIEC publiée en octobre.
Mais ils ne sont pas les seuls : la vague de chaleur de 2011 a tué de vastes étendues de prairies sous-marines et de forêts de varech, ainsi que les poissons et les ormeaux qui en dépendent.
En 2014, The Blob a réchauffé les eaux au large de la Californie de 6 °C pendant plus d'un an, provoquant la prolifération d'algues toxiques pour les crabes, les otaries, les baleines et les oiseaux marins...
L'intensification des canicules marines (en nombre et en puissance) a également un impact direct sur l'homme.
« Les espèces de poissons et de crustacés destinées à la consommation risquent d'être anéanties localement », s'alarme Dan Smale. De plus, « si les herbes marines et les mangroves sont touchées par des températures extrêmes, elles peuvent libérer le carbone qu'elles stockent » et augmenter le réchauffement climatique, ajoute le chercheur.
(C'est vrai que tout au long de l'évolution terrestre, le climat se modifie, mais, je dirais qu'il prend son temps et se mesure aux modifications que la surface de la terre développe. Donc, un temps très long ne se mesurant pas à notre "misérable" temps humain à nous. Dans un espace clos comme l'est la terre avec son atmosphère, un aquarium avec un couvercle en imagerie humaine, toute modification d'un paramètre provoque une série d'effets domino qui finissent par influer sur la globalité des interactions, interconnections et masses critiques. Le temps terrestre imperceptible par une ou deux générations devient temps humains perceptibles par ces mêmes générations.. La géo-ingénérie, dont on ne parle pas, en agissant directement sur les mécanismes des l'atmosphère, stratosphère et autres ajoutée à la diffusion de la pollution industrielle et agricoles bouleversent toutes ces interconnexions. C'est comme l'introduction de molécules chimiques dans le corps qui n'ont rien à y faire et qui finissent par provoquer un effet cocktail et un rejet parle dérèglement de notre propre organisme. On ne devrait pas jouer à l'apprenti sorcier, mais, on le fait. Après, il ne faut pas se plaindre que la "création" nous rejettent. note de rené)

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