Pour la première fois depuis le mois de novembre, Jupiter peut afficher un sourire de triomphe. Ce qui s’est passé le samedi 16 mars à Paris, au cours de l’acte 18, la Macronie l’a cherché activement et désespéremment.
Mais il lui a fallu quatre mois pour y parvenir : À grand renfort des médias, et des «casseurs professionnels» réactivés pour le besoin de la cause, le régime macronien a réussi à faire coller à ces milliers de Français anti-système qui n’en veulent plus de l’ordre néolibéral, l’image de séditieux, et de factieux sans loi ni foi. De l’acte 18, l’observateur ne retient en effet que des images des voitures de police calcinées, de blindés attaqués, de boutiques saccagées, bref de l’ordre malmené. De quoi les accuser de quasi terrorisme et de les réprimer mieux et plus aisément.. Du coup ces propos tenus par le président prennent tout leur sens :
« La meilleure manière d’éviter les utilisations et ces cas, c’est d’éviter d’avoir des gens qui considèrent que le samedi après-midi est fait pour casser les vitrines, casser les institutions ou s’attaquer aux forces de l’ordre. Parce que, je vous le dis très simplement, je ne laisserai pas les forces de l’ordre sans aucun moyen ni d’assurer l’ordre public ni de se défendre face à des gens qui arrivent aujourd’hui armés et avec les pires intentions. »
Même les policiers français se sont pris au piège : le secrétaire national CRS à l’UNSA le reconnaît d’ailleurs implicitement quand il déplore sur Franceinfo que des fonctionnaires de police n’avaient «absolument» pas été engagés sur le dispositif en marge de la manifestation des Gilets Jaunes ce samedi à Paris, laquelle a été émaillée de violences et de pillages.
«On a 12 compagnies de CRS qui ont été cantonnées et cloisonnées pour sanctuariser l’Elysée et on a laissé les débordements se faire. […] C’est quand même énorme d’avoir environ 1000 fonctionnaires de police spécialisés dans le maintien de l’ordre cantonnés, comme on a pu le connaître dans tous les événements qui ont précédé décembre», a-t-il fustigé.
Selon lui, on «aurait dû procéder à un dispositif très particulier et non pas cantonner des gens qui sont spécialisés dans le maintien de l’ordre à des missions de garde statique. Je suis scandalisé de voir qu’on ne fait plus du tout travailler des gens formés pour procéder à des interpellations et qu’on leur donne ce type de travail à faire», a-t-il conclu.
Mais le policier aurait dû bien le comprendre: il fait partie d’un scénario qui vise désormais à faire de la France une « vraie autocratie».  En effet quelque 10 000 Gilets Jaunes convergeaient sur la capitale ce samedi pour marquer le quatrième mois de leur mobilisation quand des individus, dont les visages ont été cagoulés, ont fait irruption, s’en prenant aux commerces, aux banques… et permettant à M. Macron et à son ministre de l’Intérieur de lancer ceci :
« Je veux qu’on analyse les choses, et que, dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes, complémentaires, pour que cela n’advienne plus», a-t-il affirmé.
«Beaucoup de choses ont été faites depuis novembre mais très clairement, la journée d’aujourd’hui montre que sur ce sujet-là et pour ces cas-là, nous n’y sommes pas», a ajouté le Président. Il a estimé, devant la presse, que «tous ceux qui étaient là se sont rendus complices» du saccage des Champs-Élysées. Et qui dit complice, dit punissable. Depuis le 17 novembre, quelques 15 000 Français se trouvent dans les prisons. Le concept des prisonniers politiques n’est plus une anomalie en France. Jupiter, largement fustigé par la gestion de la crise chez lui, par l’ONU et les instance de défense des droits de l’homme peut se féliciter de s’être doté de quoi mieux réprimer sans que l’ONU lui demande des comptes ou que l’UE le tance.
Dans un article intitulé «Emmanuel Macron est sur une pente glissante vers le « despotisme démocratique », écrit par Gaspard Koenig, le Financial Times s’en prenait violemment, il y a peu, à la manière dont l’administration française gère la situation actuelle du pays.
L’article énumérait notamment un bon nombre de mesures prises par le gouvernement face aux troubles sociaux, comme le vote de la loi anti-fake news visant à « promouvoir la vérité officielle et supprimer les contenus des réseaux sociaux », ou encore celui de la loi anti-casseurs pour contrer les « malins Gilets Jaunes qui pourront être individuellement bannis des démonstrations publiques et figurer sur une liste de surveillance du gouvernement ».
À vouloir répondre à chaque trouble social par une loi et apaiser ainsi l’opinion publique, le gouvernement finit par exacerber les tensions, avance le quotidien britannique, soulignant que les prétentions de M. Macron à agir pour préserver les normes morales conventionnelles le rendent d’autant plus menaçant.
En allusion à la plaidoirie pro-libélaimse de Macron, Jean-Luc Mélenchon affirmait il y a peu que Macron devient un « danger ». Il n’a peut-être pas totalement tort.

(macron, le président français, cherche à faire accepter par la population, enfin, celle qui le soutient, la répression accentuée, donc avec plus de blessés ou même quelques morts, pour casser la dynamique des gilets jaunes. Il ne mesure pas l'exacerbation de la population contre le système économique dévoué aux très riches qui met en place et qui les laisse en slip. Il est persuadé qu'il imposera une société de classe comme celle des Etats-Unis où les citoyens se sont laissé dépouiller sans rien dire. Il ira donc jusqu'au bout de ce que lui demande les très grandes banques américaines et les fonds d'investissements  comme black rock qui est contrôlé par la famille rothschild, jp morgan, stanley, morgan stanley, etc, etc. note de rené)