C’est parce qu’ils craignent une attaque turque et les affrontements qui pourraient s’en suivre que plusieurs milliers d’habitants de l’est de l’Euphrate dans la banlieue nord de Deir ez-Zor ont choisi de fuir vers le nord de la Syrie.
Ce sont en tout presque 4000 individus, des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ont été transférés vers la zone où se trouve le champ pétrolier d’al-Amar, le plus grand gisement pétrolier de la Syrie. Ces personnes seront logées par la suite dans des camps contrôlés par les FDS, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« Daech exécute les gens qui tentent de fuir », a ajouté l’OSDH avant de poursuivre : « il s’agit d’un exode massif depuis l’annonce de la décision des États-Unis de retirer leurs forces de Syrie ».
Les médias américains ont rapporté le 19 décembre que l’armée américaine faisait évacuer ses forces de Syrie.
Selon les chiffres existants, les États-Unis disposent entre 2600 à 7000 forces dans leurs 19 bases en Syrie.
Les États-Unis sont entrés en 2015 dans l’est de la Syrie, sous prétexte de lutter contre Daech. Entrées d’abord secrètement, les forces américaines ont été contraintes d’avouer leur présence en vue de former les forces kurdes, leur présence ayant été médiatisée sous peu.
Les médias locaux syriens ont  annoncé que des dizaines de familles dans les villes et les villages contrôlés par les FDS dans la banlieue de Deir ez-Zor ont été évacuées vers le Nord.
Des centaines d’habitants de la ville de Qamichli dans le nord de la Syrie sont descendus dans la rue pour protester contre les déclarations menaçantes des autorités turques contre le peuple syrien et son territoire.
Les protestataires ont également annoncé qu’ils rejoindraient les rangs de l’armée de leur pays en vue de lutter contre le terrorisme et faire face aux menaces étrangères.
Le 12 décembre dernier, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait part de futures opérations militaires dans l’est de l’Euphrate en Syrie en vue de nettoyer cette zone de la présence des éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

(Les dirigeants du PKK kurde de Turquie sont dangereux pour le peuple kurde, ils n'ont aucune vision à long terme et entraînent leur peuple vers des pertes de territoire important et mettre le peuple en avant pour obtenir des avancées politiques n'est plus de mise. Si, ils ne négocient pas avec le gouvernement syrien, ils entraînent les kurdes syriens à leur perte. note de rené)