Les forces US positionnés à l’Est de l’Euphrate sont en mutinerie.
Selon des informations fournies par les collaborateurs locaux des forces US déployées en Syrie et plus particulièrement à Minbej, des militaires US auraient non seulement livré des armes et des équipements classés sensibles aux combattants YPG sans attendre l’avis de leur hiérarchie mais déclaré publiquement qu’ils s’opposent à tout retrait même ordonné par Washington.
Certains militaires US refusent « de capituler face aux communistes et aux Russes » oubliant un peu que la plupart des YPG kurdes et non kurdes qu’ils utilisent et exploitent sont ouvertement favorables aux thèses d’extrême-gauche.
A Washington, tout l’État profond enrage contre la décision de Trump de retirer les troupes de Syrie.
Des contre-ordres illégaux ont été signés par Mattis ont été transmis au Centcom. Le responsable des opérations en Syrie ne cache pas ses préférences démocrates et son admiration pour Hillary Clinton. Cette attitude est contraire à l’esprit et au code de la discipline militaire US.
Tout indique que les adversaires de Trump sont en train de saboter et de parasiter la décision de Trump de mettre fin à la guerre en Syrie.
Le président américain Donald Trump pourrait exploiter cette mutinerie générée par ses ennemis au sein des plus hauts échelons de l’État fédéral et annoncer un « ralentissement » du retrait US de Syrie « jusqu’à ce que le terrorisme soit vaincu ».
Sur le terrain, les éclaireurs de l’armée syrienne surveillant la base US à Al-Tanf confirment la présence et même le renforcement des forces US retranchées dans ce camp assiégé.
A Manbij, les forces US sont toujours au centre du Chef-lieu de la localité et aucun des 23 camps disséminés à l’est de l’Euphrate n’a entamé un retrait purement militaire car les convois qui se sont dirigés vers la Turquie et l’Irak n’ont acheminé que des personnels habillés en civil et des caisses d’équipement non identifié.
C’est une mutinerie. Une première dans l’histoire récente des États-Unis d’Amérique.
Ce n’est pas la première fois que Trump fait face à une fronde interne mais c’est bien la première fois que ses adversaires ont joué sur le moral des troupes pour provoquer une mutinerie de fait.
Il semble que les lobbies pro-israéliens ne veulent surtout pas une fin du conflit en Syrie dans les conditions actuelles, perçues comme fort défavorables à Israël.
Le violent antagonisme déchirant la classe politique US commence à se répandre au sein des forces armées.
Les parasites de l’État profond ont toujours su exploiter les clivages sinon les créer. La guerre en Syrie est devenue celle de Trump contre ses ennemis.