mardi 25 décembre 2018

(Si, j'étais retraité américain, je récupérerais mes billes en les retirant du fond d'investissement, ça sent le roussi. Quand même bizarre que la FED, tant que c'étaient des républicains ou des démocrates à la botte aient fait marcher la planche à billet sans histoire pour continuer à tisser la toile de la dette infernale et maintenant que trump ait été élu et cherchent à y faire face plutôt que la laisser aller son infernale course, veuille fermer le robinet brutalement, sans concertation, prêt à plonger l'économie américaine dans le chaos. note de rené)

EFFONDREMENT DE WALL STREET DANS UNE AMBIANCE DE FIN DE REGNE DU MONDE FINANCIER
 
du 24 au 29 décembre 2018 : source : La Revue de Presse de Pierre Jovanovic

Le niveau des dettes et surtout les trilliards de fausse monnaie fabriqués par les banques centrales depuis 10 ans sont arrivés au bout du système Il n'y a donc plus grand espoir à Wall Street, juste la certitude qu'au moment où tout le monde (lire: les algos) se mettra à vendre en même temps, ce n'est pas un -777,7 que le Dow Jones va perdre, mais bien 50% de sa valeur, conduisant à l'arrêt immédiat du système financier et au gel des banques.
Imaginez que Donald Trump a pris la décision de licencier Powell, patron de la Fed (et surtout ancien banquier-avocat de la Bankers Trust, la banque d'escrocs qui avait failli mettre, entre autres, Dell Computers en faillite -lire le livre Blythe Masters).
Souci: il ne peut pas le faire partir, sauf si Powell décide de démissionner de lui même. Et même s'il met quelqu'un d'autre à sa place, il ne pourra pas faire grand chose de mieux.
Imaginez que TOUS LES GAINS DE 2018 ont été effacés en juste 15 jours de baisses consécutives. Imaginez ce que cela donne dans les fonds de pension, retraites, etc., qui ont tout placé à Wall Street.
A la minute où vous lisez ces lignes, sachez qu'aucune banque, quel que soit son nom, ne fait confiance à une autre, tant la situation des liquidités est tendue.
D'ailleurs, tout le monde cherche des liquidités en ce moment...
Ambrose Evans Pritchard écrit à ce sujet dans le Telegraph "Fed's Powell tells world to 'drop dead' with potent double-barreled tightening. Monetary tightening by central banks is like trying to pull a brick across a rough surface with elastic: nothing happens; still nothing happens; then it leaps up and hits you in the face. The US Federal Reserve’s Jay Powell may have a broken nose after asserting stubbornly this week that he would continue shrinking the Fed's balance sheet by $50bn a month, even though the world economy is coming apart at the seams. Markets expected a rise in interest rates at Wednesday’s meeting. By they did not expect the Fed’s ‘dot plot’ sketch to schedule two more rate rises in 2019. It is the double-barreled nature of this tightening that makes it so potent, and so unpredictable for a global financial system that has racked up $12.8 trillion of offshore dollar debt and has never been more leveraged to US borrowing costs.
The Fed is in uncharted waters. No central bank has ever tried to reverse quantitative easing on such a large scale. Former chairman Ben Bernanke - who joked that QE seemed to work in practice, even though it did not work in theory - advised his ex-colleagues to leave the balance sheet well alone. The technicians think they know better."
Traduction: le système financier est PETRIFIE à l'idée de deux autres hausses des taux directeurs en 2019 et qu'en même temps, la Fed ait mis son QE en marche arrière. Déjà ces décisions de décembre ont plongé Wall Street (et le reste du monde) dans un trou noir sans fin, sorte de cercle infernal.
Notez que la BCE a pris une décision un peu similaire, puisque Draghi stoppe sa planche à billets dans 5 jours, en particulier pour punir les Italiens.
Raisons pour laquelle l'année 2019 va être formidable (entendez par là, du point de vue de journaliste financier) puisque ces deux décisions ont transformé les deux côtés de l'océan en "territoires non explorés".
C'est sûr qu'avec des trilliards de fausses monnaies, les banquiers ne savent plus où ils en sont, et surtout quelles conséquences cette fausse monnaie va déclencher.
Formulons tout cela autrement: dans ces océans de (fausses) liquidités, personne ne sait exactement de quelle ampleur sera la tempête, hormis qu'elle sera d'une violence inouïe voire même un tsunami... Ce n'est pas moi qui a lancé cette analogie mais le banquier anglais Rothschild. Et il a raison à 100%.
Résultat dans le monde réel pour 2019 ? "The markets have taken the latest monetary twist badly ... Yields on 30-year US Treasuries have crashed below 3%, down 48 basis points since early November. This is a drastic flattening of the US yield curve. It is flashing a red alert for recession within months."
A tous les chefs d'entreprise qui lisent cette revue de presse, attention, et soyez très prudents: "It is flashing a red alert for recession within months ... The Fed squeeze is hitting the world on two fronts at once. It is draining dollar liquidity and bleeding the offshore dollar funding markets in Europe and Asia.", le grand tsunami de la mega recession arrive à grands pas, lire ici le grand papier d'Ambrose, ainsi que celui-ci "Credit markets signal recession in early 2019 as central banks keep tighteningtoujours ici sur le Telegraph.
wall street dec 2018 babelio

wall street dec 2018
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