Mi-septembre, la BCE avait confirmé ses attentes d'inflation à 1,7% pour cette année et les deux suivantes, signe de son optimisme intact quant aux chances de rejoindre son objectif d'une hausse des prix légèrement inférieure à 2%. D'après Mario Draghi, ces évolutions favorables impliquent toutefois le maintien des taux à leur niveau actuel - au plus bas - au moins jusqu'à l'été prochain.
Durant son audition face aux eurodéputés, le président de la BCE a également exprimé le souhait que des réformes supplémentaires soient entreprises en Europe afin de pouvoir faire face plus efficacement à d'éventuelles nouvelles crises financières. "Aujourd'hui, dix ans après le début de la crise, il reste encore d'importants chantiers inachevés, notamment celui de l'amélioration du cadre réglementaire fiscal", a-t-il noté.
Les déclarations du grand argentier européen semblent avoir été bien accueillies par les marchés. La monnaie unique a en effet repassé le seuil de 1,18 dollar après cette audition pour atteindre son plus haut niveau depuis mi-juin.

(Bon, il y a augmentation des salaires, on est content de le savoir, mais, où et pour qui ? L'inflation va être contrôlée, mais, l'industrie alimentaire la camoufle en réduisant les contenus des emballages, les taux d'intérêts vont rester bas jusqu'à l'été prochain, on a le temps pour la crise financière. A moins que toutes les alertes voulues ou simplement annoncées ne finissent par créer la panique sans que les banques too big to fail n'aient à intervenir. Mais, on est rassuré jusqu'à l'été prochain, les banques vont pouvoir s'engraisser sans augmenter leurs fonds propres, rassurées qu'elles sont de pouvoir piller les comptes clients. note de rené)