dimanche 29 octobre 2017

En Grèce, la casse du Code du travail jette les chômeurs à la rue

A l'heure des ordonnances qui réforment le droit du travail en France, où en sont nos voisins ? La Grèce paie cher l'aide octroyée par l'Union européenne contre des réformes radicales. Depuis que le filet de sécurité de protection sociale a été supprimé, un Grec sur trois a basculé dans la misère. Extrait du magazine "Avenue de l'Europe".



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En Grèce, où le droit du travail a été totalement refondu à la demande du FMI et des instances de Bruxelles, les nouvelles lois facilitent les licenciements. Le filet de protection sociale a été supprimé. Les chômeurs de longue durée ne touchent plus rien au bout d'un an. Résultat : un Grec sur trois a basculé dans la misère. Dernier recours : la banque alimentaire.Extrait du magazine "Avenue de l'Europe".

Mis à la porte sans motif

C'est au sortir d'une distribution de repas que Frédérique Maillard a tendu le micro à Vaggelis Thexaris, anéanti par la crise. Il dort aujourd'hui dans la rue. Auparavant, il était boucher dans un supermarché, mais il a été mis à la porte sans motif, selon lui. "A mon travail, ils m'ont maltraité. Ils m'ont viré à la première occasion, uniquement parce que je ne plaisais pas à mon supérieur. Ils sont nombreux, les chômeurs à la rue, surtout les jeunes. C'est un crime !"
Vaggelis est divorcé. Il a deux enfants, mais ils sont loin. Tous deux, sans travail, ont été contraints d'émigrer. Le garçon est en Angleterre, la fille aux Pays-Bas. Leur père ne veut pas les mettre au courant de sa situation.


Extrait de "La Grèce dépasse les bornes", un reportage diffusé dans "Avenue de l'Europe" le 13 septembre 2017.
(C'est marrant, après avoir aidé à détruire la Grèce lorsqu'il était ministre de l'économie, macron nous fait en France ce qu'il a aidé à faire en Grèce. Quand, on disait que la Grèce n'était qu'un laboratoire pour voir jusqu'où ils pouvaient aller sans que le peuple ne se rebelle. Ils ont eu la réponse, le peuple ne se révolte pas, il quitte son pays. Après, ils pourront y mettre qui ils veulent les réfugiés syriens ou d'autres. note de rené)

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