(De cause à effet, avez-vous dit ? note de rené)
Par : Afrique Asie
Publié le : 27/02/17
Une affaire mettant en cause l’actuel vice-président Manuel Vicente, révélée par les médias portugais dès 2012, ressurgit aujourd’hui avec la fin de l’instruction menée par le parquet portugais. Quand il était le PDG de la compagnie nationale de pétrole et de gaz Sonangol, Manuel Vicente aurait suborné le procureur portugais Orlando Figueira pour qu’il classe deux enquêtes le visant. Il lui aurait versé 760 000 euros. Vicente est accusé de corruption active, blanchiment d’argent et falsification de document, a indiqué le parquet général de la République portugaise. Son avocat et le représentant pour ses affaires au Portugal ont également été mis en accusation. Le vice-président angolais nie toujours toute implication et ses avocats angolais s’étonnent du fait que leur client n’a jamais été entendu par la justice portugaise.
Les angolais exigent la démission de la fille de Dos Santos à la Sonangol
A la suite de nombreuses plaintes déposées auprès du bureau du procureur général de Luanda, par un militant angolais en signe de protestations contre l’ingérence de la famille Dos Santos dans les affaires de l‘état, notamment après la nomination d’Isabelle Dos Santos, promue en mars dernier au poste de Directrice de l’entreprise d‘énergie de l’état, la Sonangol.
Un manifestant de plus fait entendre sa voix quant à la demande d’éviction de la fille du président angolais, nommée il y a quelques semaines, à la tête de la société nationale de pétrole.
Comme d’autres bien avant lui, l’activiste angolais Rafael Marques vient réclamer que la fille du président angolais s’éloigne de la société au sein de laquelle, elle a été nommée récemment par son père.
Sonangol, la société concernée représente la principale source de financement du pays, étant donné que les ventes de pétrole s’élèvent à 95 % des recettes en devises de l’Angola.
Cet état de fait justifie certainement l’une des raisons des manifestations portées à l’encontre de la femme la plus riche d’Afrique, Isabelle Dos Santos.
Mais la question est de savoir si la fille du Président Dos Santos n’est pays une citoyenne comme les autres ? Ou n’a-t-elle pas de capacités pour occuper un tel poste ? Voilà le nœud du problème.
Certains observateurs estiment que, Isabelle Dos Santos, même si elle est la fille du Président de la République, elle a des droits comme tous les autres angolais. Heureusement que les manifestants ont fait recours à la justice qui se chargera de vérifier si sa nomination a violé la loi.
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