jeudi 23 mars 2017

Eolien. La start-up New Wind et son arbre à vent en liquidation judiciaire

source : Nature to share
  • Clap de fin pour la start-up innovante de Trégueux (Côtes-d'Armor). Créatrice de l'arbre à vent, elle a été placée en liquidation judiciaire le 8 mars.
    Clap de fin pour la start-up innovante de Trégueux (Côtes-d'Armor). Créatrice de l'arbre à vent, elle a été placée en liquidation judiciaire le 8 mars. | Extérieur
Thibaud GRASLAND.
Clap de fin pour la start-up innovante de Trégueux (Côtes-d’Armor). Créatrice de l’arbre à vent, elle a été placée en liquidation judiciaire le 8 mars. L’entreprise n’a pas tenu malgré les nombreux soutiens, dont celui d’Arnaud Montebourg.
Le tribunal de commerce de Saint-Brieuc a placé, le 8 mars, la start-up New Wind en liquidation judiciaire, moins de trois mois après son placement en redressement judicaire. En décembre, les juges consulaires avaient pourtant décidé de laisser une chance à l’entreprise pour une période de six mois renouvelable deux fois. Mais ils ont décidé que la situation de l’entrprise n’était pas viable.
La société New Wind a inventé le concept d’une mini-éolienne. La machine ressemble à arbre, d’une dizaine de mètres de haut, pouvant s’intégrer dans les paysages urbains, d’où le nom de l’Arbre à vent.

Arnaud Montebourg au conseil de surveillance

Arnaud Montebourg avait présidé le conseil de surveillance d’octobre 2015 à octobre 2016. L’ancien ministre du redressement productif avait investi à titre personnel la somme de 56 000 €. Il est toujours actionnaire, à hauteur de 0,20 % du capital. « Depuis le début de la campagne de la primaire de la gauche, il ne s’occupe plus de la société », explique Jérôme Michaud-Larivière, fondateur de la société en 2011.

Manque de trésorerie

« Une quarantaines d’arbres au prix de 45 000 € ont été commandés par des entreprises », poursuit le boss. Seulement, faute de trésorerie suffisante, l’entreprise n’a pas été en capacité de lancer la production. « En quatre ans, nous étions parvenus à lever 2,4 millions d’euros de fonds. Et nous étions en train d’en lever 5 millions. L’argent n’arrivant pas, il nous a fallu rechercher la protection du tribunal de commerce. »

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