samedi 4 mars 2017

DANS UNE VIDÉO ULTRA-VIOLENTE, DAECH MENACE DE "VERSER DES RIVIÈRES DE SANG" EN CHINE

Publié par Le Nouveau Paradigme sur 2 Mars 2017, 21:05pm
Catégories : #Nouvel ordre mondial
DANS UNE VIDÉO ULTRA-VIOLENTE, DAECH MENACE DE "VERSER DES RIVIÈRES DE SANG" EN CHINE
Pour la première fois, la Chine est dans la ligne mire de l'État islamique. Dans une vidéo sanglante, dans laquelle un homme est égorgé, des combattants de Daech issus de la minorité chinoise ouïghoure et installés en Irak promettent de "faire parler les armes".

La menace est plus internationale que jamais. Si l'on savait que le Proche-Orient, l'Europe et les Etats-Unis étaient depuis plusieurs années maintenant sous la menace de l'Etat islamique (EI), on apprend que la Chine l'est désormais aussi. Car des combattants de l'organisation terroriste, issus de la minorité chinoise ouïghoure, ont menacé depuis l'Irak de "verser des rivières de sang" en Chine. Un avertissement adressé à Pékin qui est inédit, relève un expert ce mercredi. 
L'avertissement est formulé dans une vidéo de 28 minutes publiée lundi par une branche de l'EI basée dans l'ouest de l'Irak, d'après un organisme spécialisé dans la surveillance sur internet des sites islamiques, SITE Intelligence Group.  Dans ce message filmé d'une violence extrême, un militant barbu menace la Chine couteau en main, avant d'égorger un homme désigné comme un informateur. 
Vous les Chinois qui ne comprenez pas ce que les gens disent ! Nous sommes les soldats du Califat, et nous viendrons à vous pour clarifier les choses en faisant parler nos armes
Un combattant de Daech
"Vous les Chinois qui ne comprenez pas ce que les gens disent ! Nous sommes les soldats du Califat, et nous viendrons à vous pour clarifier les choses en faisant parler nos armes, pour verser des rivières de sang afin de venger les opprimés", hurle-t-il, selon une traduction du SITE Intelligence Group. Une vidéo qui constituerait la "première menace directe" de l'Etat islamique contre la Chine, a déclaré à l'AFP Michael Clarke, expert du Xinjiang à l'Université nationale australienne à Canberra. 
C'est également "la première fois que des militants s'exprimant en ouïghour font allégeance à l'EI", ajoute-t-il. Pékin est désormais selon lui "une cible de la rhétorique jihadiste", alors que la Chine était jusqu'alors rarement mentionnée par les organisations islamistes internationales.


Pékin a mis en place des mesures de sécurité


La faute aux tensions qui règnent depuis quelques années dans la région du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), entre l'Etat chinois et les Ouïghours, qui sont une minorité ethnique majoritairement musulmane. Cette région est un immense territoire semi-désertique, frontalier notamment avec l'Afghanistan où les Ouïghours disent subir des discriminations religieuses et sur le marché de l'emploi face aux Hans (l'ethnie majoritaire en Chine). Notamment depuis une sanglante émeute ayant frappé la capitale du Xinjiang Urumqi en 2009 (environ 200 morts, principalement des Hans), et des mesures de sécurité draconiennes imposées par Pékin dans la région : patrouilles, checkpoints, arrestations.
Une frange radicalisée s'est vu imputer ces dernières années des attentats dans la région et au-delà, qui ont fait des centaines de morts. Pékin accuse des "séparatistes" ouïghours d'être à l'origine des attaques, et s'alarme des liens entre ces militants et les groupes jihadistes internationaux. Plus de 10.000 membres des forces de sécurité (armée, police) ont été rassemblées lundi à Urumqi, soit la quatrième démonstration de force de ce type depuis début 2017. Mais les attaques restent régulières, et cinq personnes ont encore été tuées à l'arme blanche dans le Xinjiang en février.

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