jeudi 1 septembre 2016


La Lituanie a inauguré mardi une ville factice, terrain d’entraînement militaire où son armée va s’exercer à la guérilla urbaine, alors que toute la région craint la Russie.
La ville factice qui s’étend sur 15 hectares est dotée d’une école, d’un stade, d’un centre commercial, de 26 bâtiments de deux étages, d’une église et d’un commissariat de police.
«Les nouvelles conditions d’entraînement aideront nos troupes à mieux défendre notre pays et à dissuader l’ennemi», a déclaré à la presse le ministre lituanien de la Défense Juozas Olekas.
Sur la route d’accès, un panneau routier indique le nom de la ville - Vilnius, du nom de la capitale de ce pays balte de trois millions d’habitants, membre de l’UE et de l’Otan.
Il s’agit du premier terrain d’entrainement de ce type dans les pays baltes. Il sera également utilisé par les armées alliées à la Lituanie.
Le coût des installations s’élève à cinq millions d’euros.
Plus grand des trois pays baltes --anciennes républiques soviétiques-- la Lituanie augmente considérablement son budget défense depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. L’an prochain, ce budget doit s’élever à 725 millions d’euros, soit 1,79% du PIB.
Inquiète de la guerre qui se poursuit en Ukraine, Vilnius a instauré l’an dernier la conscription partielle.
L’armée de métier de ce pays de trois millions d’habitants compte actuellement 8200 personnes. A cela s’ajoutent 2600 conscrits et 4600 réservistes.
La sécurité de ce pays, ainsi que de ses voisins baltes dépend toutefois de l’Otan.
Lors du sommet de l’Alliance de Varsovie début juillet, l’Otan a décidé le déploiement de quatre bataillons multinationaux dans les pays baltes et en Pologne. Celui en Lituanie sera encadré par l’Allemagne.
Source:
(Il n'y a pas qu'eux, l'armée français, les américains et d'autres. En fait, c'est pour préparer les forces de l'ordre à combattre une révolte populaire. note de rené)

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